Police Nationale: L’acte du général GASSAMA qui mécontente les agents

3 Mar 2012 - 00:26
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L'atmosphère est on ne peut plus délétère depuis quelques jours au sein de la police nationale. Et tous les regards sont à présent tournés vers le ministre sortant de la sécurité intérieure et de la protection civile. Sadio Gassama, puisque c'est de lui qu'il s'agit, n'aura visiblement pas laissé une bonne impression à son passage à la tête du département de la sécurité intérieure. C'est du moins le constat, si l'on en juge par la tension qui prévaut actuellement au sein de la police nationale. Et pour cause ! L'avancement de deux échelons accordé par le ministre Gassama aux commissaires de police de la promotion 2005, alors même que certains commissaires et autres inspecteurs et sous officiers de  police ne bénéficiaient que d'un échelon à titre d'avancement. En clair, si l'arrêté n°2012 0321 MSIPC-SG du 02 février 2012 portant avancement d'un échelon de fonctionnaires du corps des commissaires de police, a été bien accueilli par les fonctionnaires de la police nationale, l'on est loin à présent d'un contentement avec cette autre décision prise toujours le même jour (c'est-à-dire le 02 février dernier) par le ministre sortant. Il s'agit de l'arrêté n°2012 0324/ MSIPC-SG portant régularisation de situation administrative de fonctionnaires de police du corps des commissaires. Une décision à travers laquelle le Général de division a fait encore avancer d'un échelon les commissaires de police de la promotion 2005. Qui bénéficient, à travers ces deux arrêtés, d'un avancement de deux échelons. Entretemps, selon nos informations,  les commissaires de police appartenant à d'autres promotions ne bénéficiaient que d'un échelon à titre d'avancement. Mieux, l'arrêté n°324 a fait avancer de deux échelons les commissaires de police. Pendant que les inspecteurs et sous officiers de la même promotion (2005) n'avançaient que d'un seul échelon. D'où la frustration chez les fonctionnaires de la police nationale qui dénoncent à présent, le favoritisme du ministre sortant. Les responsables syndicaux que nous avons rencontrés sont à présent sur le "pied de guerre". Car, pour eux, non seulement les conditions de délai prévu par l'article 112 alinéa 3 de la loi n°10 -034 du 12 juillet 2010 portant statut des fonctionnaires de la police nationale, n'a pas été respectée mais aussi, les conditions relatives à l'avancement à titre exceptionnel prévues par l'article 120 de la loi susvisée ne sont pas aussi remplies. Par conséquent, ils réclament purement et simplement l'annulation du deuxième arrêté (celui portant régularisation de situation administrative de fonctionnaires de police du corps des commissaires). Faute de quoi, la police nationale risque de connaitre une paralysie, ont-ils menacé. Les actions entreprises en son temps auprès du signataire de l'arrêté sont restées vaines. Puisque, rapportent-ils, le Général Sadio Gassama disait avoir reçu des instructions en prenant cette décision. De qui ? Et pourquoi ? L'on ne saurait le dire. Toujours est-il que la police nationale connaît une division depuis quelques jours. Les autorités sont donc interpellées pour parer à cette crise qui se dessine au sein de la police nationale. Surtout que, notre pays vie actuellement une situation difficile avec la rébellion au nord.

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