Deuxième tour de l’élection présidentielle au Mali: Quand les électeurs expriment leur désillusion

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Une Malienne vote le 29 juillet 2018 à Bamako
Une Malienne vote le 29 juillet 2018 à Bamako / © AFP / ISSOUF SANOGO

C’était il y a 26 ans, en 1991 lorsque l’on traitait Moussa Traoré de dictateur quand il disait: “Oui à la démocratie, mais mon peuple, qui est le peuple malien n’est pas prêt pour la démocratie”

La démocratie qui consiste à donner le choix au peuple de choisir la meilleure personne pour diriger une communauté (commune, pays ou assemblée) telle fut la définition qui a été bien expliquée au peuple malien par le mouvement démocratique qui n’avait pour objectif que le départ de Moussa Traoré afin d’instaurer le multipartisme?

Le mouvement démocratique, arme de propagande de la conférence de DeGaule qui l’avait dicté à tous les présidents francophones de l’époque. S’ils avaient bien expliqué la démocratie au peuple malien avant son instauration, elle n’allait pas être ce qu’elle est actuellement au Mali.

Seulement après 26 ans le constat de la participation du peuple aux activités démocratiques est plus qu’amère. Le faible taux de participation du peuple malien au deuxième tour de la présidentielle du 12 août 2018 en est la preuve. À cet effet, doit-on donner raison au Général Moussa Traoré?

Doit-on affirmer que c’est aux membres du mouvement démocratique qu’incombe la responsabilité du dégoût du peuple face à la politique?

La responsabilité peut bel et bien se situer entre les membres du mouvement démocratique et les partis politiques qui se disent essence du multipartisme malien. Si réellement les politiques du mouvement démocratique avaient écouté et compris ce que disait Moussa Traoré à l’époque afin de mieux former et sensibiliser le peuple sur ce qu’est cette démocratie. Après l’instauration de la démocratie, au prix du sang de certains patriotes, si réellement les partis politiques s’investissaient, comme l’exige cette démocratie, à informer, sensibiliser et former leurs militants partout dans le pays sur le comment du bon fonctionnement de cette démocratie, le résultat n’allait pas être catastrophique comme celui de ce dimanche 12 août 2018.

Pourtant, ces partis politiques sont mieux financés et considérés au Mali que la presse qui se lance gratuitement, la plupart des temps, dans de larges campagnes de sensibilisation du peuple pour le bon fonctionnement de la démocratie malienne. Ces partis politiques, à cause des doubles langages de la plupart de leurs dirigeants perdent de jour en jour, leur crédibilité vis à vis du peuple. Le comble est que le premier parti qui eût la confiance de la majorité du peuple malien au lendemain de l’avènement de la démocratie a été un mauvais maître. Ce parti ADEMA-PASJ qui devrait servir de bon exemple de cette démocratie, a inculqué de mauvaises habitudes (les achats de consciences et autres fraudes) dans la tête de l’électorat pour le seul intérêt de ses leaders. Alors quand deux candidats issus de ce même parti se retrouvent à la finale d’une élection présidentielle, ça donne le résultat de faible participation comme celui de ce dimanche 12 août 2018. Le peuple manifeste sa désillusion et son manque de confiance tout en estimant que l’un et l’autre candidat sont, ni plus ni moins, les mêmes.

D. DIARRA

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2 COMMENTAIRES

  1. Nous disons et rappelons la vérité fait mal aux malhonnêtes et les met hors d’eux mais apaise et ou rend heureux les honnêtes

    1)Nous disons et rappelons

    *IL REVIENT Á LA COUR CONSTITUTIONNELLE DU MALI DE SE FAIRE RESPECTER DE SE FAIRE ENTENDRE EN INVALIDANT LES RÉSULTATS PROVISOIRES LORS DU SECOND TOUR

    AU VUE DES NOMBREUSES IRRÉGULARITÉS QUI ONT AFFECTÉ L’INTÉGRITÉ DE L’ÉLECTION PRÉSIDENTIELLE DU 12 AOÛT

    ET EN ORDONNANT Á LA COMMISSION ÉLECTORALE D’ORGANISER UN NOUVEAU SCRUTIN DANS UN DELAIS DE 60 JOURS

    *COMME L’AVAIT FAIT EN SON TEMPS LA COUR CONSTITUTIONNELLE DU KENYA DIRIGÉE PAR LE LETTRÉ NON MUTÉ DAVID MARAGA FIER HONNÊTE AYANT UN AMOUR PROFOND POUR SON KENYA LORS DES ÉLECTIONS PRÉSIDENTIELLES DU 8 AOÛT 2017

    UNE PREMIÈRE EN AFRIQUE ET CELA Á LA SUPRISE GÉNÉRALE DES OBSERVATEURS NATIONAUX ET INTERNATIONAUX QUI AVAIENT JUGÉ COMME TOUJOURS CORRECTES LES ÉLECTIONS

    ET LES AUTRES PRÉSIDENTS Á TRAVERS LE MONDE QUI AU VUE DES RÉSULTATS PROVISOIRES ADRESSAIENT DÉJÁ LEURS FÉLICITATIONS AU PRÉSIDENT SORTANT

    IL A TENU COMPTE SANS FAUX FUYANT DES IRRÉGULARITÉS MENTIONNÉES PAR L’OPPOSITION

    *LA FRANCE-AFRIQUE N’A AUCUN RESPECT N’A AUCUN ÉGARD N’A AUCUNE ESTIME POUR LES INSTITUTIONS DE L’AFRIQUE-DE LA FRANCE QU’ELLE SAIT SOUS SES ORDRES SES DICTAS

    AINSI ELLE N’ATTEND PAS LA DÉCISION LA COUR CONSTITUTIONNELLE MALIENNE POUR ADRESSER SES FÉLICITATIONS AU PRÉSIDENT ÉLU

    *GARE HOLA ATTENTION DONC AUX PRÉSIDENTS LETTRÉS MUTANTS DE L’AFRIQUE-DE LA FRANCE QUI NE FÉLICITENT PAS IMMÉDIATEMENT AVEC LES RÉSULTATS PROVISOIRES LE PRÉSIDENT MALIEN ÉLU SANS ATTENDRE LA DÉCISION DÉFINITIVE DE LA COUR CONSTITUTIONNELLE APRÈS LES FÉLICITATIONS DE LA FRANCE-AFRIQUE

    AINSI LES LETTRÉS MUTANTS PRÉSIDENTS DE L’AFRIQUE-DE LA FRANCE BAFOUENT HUMILIENT RAILLENT RIDICULISENT MOQUENT LEURS PROPRES INSTUTIONS

    • Les taxes à l’importation n’ont guère affecté les exportations, plein de produits intéressants & incontournables voir necessaires! Aujourd’hui quand bien même si on axerait les produits à l’import, on serait obligé de les acheter quand même car se sont des produits essentiels!

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