L’honorable Mamadou Hawa Gassama : « Dr Oumar Mariko est la version humaine de satan »

L’honorable Mamadou Hawa Gassama, n’a pas été tendre avec le gouvernement de Cheickh Modibo Diarra, qu’il accuse de négligence grave qui a conduit à l’agression, du président de la transition. Il n’épargne pas, non plus,  certains leaders politiques y compris le secrétaire général du parti SADI. Vendredi dernier, à la faveur d’une conférence de presse, tenue au siège du parti de la « poignée de mains », l’honorable Mamadou Hawa Gassama, député élu à Yelimané, a fustigé l’attitude du gouvernement par rapport  à la l’agression, dont a été victime le président de la transition,  Pr Dioncounda Traoré. Il  réclame le départ du ministre de la Sécurité Intérieure et de la Protection Civile, le général Tiefing Konaté, du directeur général de la police nationale. Mieux a-t-il indiqué, le gouvernement sera interpellé, afin qu’il  s’explique sur cette agression. Le premier ministre est bel et bien un politique  Cheikh Modibo Diarra, est un leader politique. C’est la raison pour laquelle, il a créé le RPDM. Pis, avant le coup d’Etat qui a interrompu le processus électoral, il a donné dit-il  cinq millions CFA à des députés pour que sa candidature puisse être validée. Quand il dit que ce sont  les maliens qui lui ont fait appel, il passe à coté de la plaque, dit l’honorable Gassama qui précise : « il a été imposé par la junte militaire ». Dans les accords de Ouagadougou, il était convenu de former un Gouvernement d’Union Nationale rappelle le député de Yelimané.  « Nous n’avons pas bronché par amour pour le Mali ». Et l’honorable d’enfoncer le clou : c’est le retour de l’ex - président Moussa Traoré aux affaires. Certains leaders  politiques sont à la base de l’impasse que traverse le Mali Le capitaine Amadou Haya  Sanogo et le CNRDRE sont des hommes responsables, dit Mamadou Hawa Gassama. C’est l’incompétence des leaders  politiques, dit-il,  qui nous a conduits à cette tragédie. « Quand le président ATT, qui est accusé  de tous les péchés d’Israël,  commettait des erreurs par rapport à la gestion du pays des hommes politiques comme Me Mountaga Tall prenaient la tasse pour lui. Ils ont tous participé au consensus prôné par ce dernier. Le parti Sadi avait en charge le porte – feuille du ministère de la culture avec Cheikh Oumar Sissoko, le RPM était représenté respectivement par Nancouma Keita et Bocary Tereta. Le premier a servi dans le premier quinquennat du président ATT comme ministre de l’environnement. Le second dans le 2^eme quinquennat comme ministre de l’élevage et de la pêche ».  Selon l’honorable  des hommes politiques comme Ibrahim Boubacar Keïta, Younous Hameye Dicko sont au crépuscule de leur carrière politique. Ils doivent  servir d’exemple à la jeune génération. Il s’en prend aussi au leader syndical, Hammadoun Amion Guindo.  Il n’épargne, pas non plus, Boubacar Boré  qui a crée l’association  « Yere Wolo Ton » pour aller perturber la quiétude des  députés en leur proférant des insanités. Oumar Mariko est la version humaine de satan sur terre. Selon l’Honorable Mamadou Hawa Gassama cela ne fait l’ombre d’aucun doute : « Mariko est une créature maléfique. Il fait partie de ceux qui ont agressé le président Dioncounda. Il oublie que le palais présidentiel est sacré, ce  n’est  pas le marché de Médine. Tout Malien peut parler de corruption sauf Mariko », a indiqué  Gassama. Avant de poursuivre : « Mariko ne dispose que de trois députés à l’hémicycle. C’est par arrangement qu’il a eu un groupe parlementaire. Qu’il arrête de jouer au bon samaritain. Pis, il est redevable devant l’histoire, car c’est lui qui droguait, en 1991, les enfants avant de les jeter dans la rue  contre le régime du président Moussa Traoré. La radio Kaira, qui est le sien, est comparable à la radio des milles collines au Rwanda, qui est à l’origine du  génocide de 1994. La  radio Kaira doit être fermé a souligné le député. La crise du nord Cette situation qui date des indépendances n’a jamais été bien géré. La situation s’est empirée avec Alpha qui a essayé de corrompre les leaders touareg, dit le député. Le président ATT lui a emboité le pas. C’est ce qui a couté à ATT son fauteuil. Et le Mali vit les conséquences de cette crise.  A la rébellion touareg est venue se greffer les groupes islamistes. C’est pourquoi nous, parlementaires nous allons solliciter l’aide de la CEDEAO sinon le Mali seul ne peut pas combattre ces groupes  armés, a-t-il conclu. Badou S. Koba