Insécurité : Le Mali entre terrorisme et colonialisme.

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Jiriba Koro rappelle et dénonce

Le  Mouvement « Jiriba koro » a organisé une conférence à la Pyramide du souvenir le 26 janvier 2019 relative au terrorisme et colonialisme. Le mouvement  « Jiriba koro »  appelle les autorités nationales à prendre leur responsabilité face à l’insécurité que connaît le Mali.C’était, sous l’égide de Siriki Kouyaté, porte-parole de l’Association en présence de certaines personnalités à savoir Oumar Mariko député élu à Kolondieba et président du parti SADI et Mohammed Aly Bathily, ancien ministre.

Les conférenciers ont brossé le parcours de notre pays depuis le 20 janvier 1961 à nos jours. La situation socio-politique, économique et sécuritaire du Mali a été largement évoquée.

Une initiative pour soutenir la lutte pour la liberté, la démocratie, le respect de la dignité humaine.

Le mouvement  « Jiriba koro »  appelle les autorités nationales à prendre leur responsabilité face à l’insécurité que connaît le Mali. « Depuis le régime de Modibo Keita jusqu’au régime de Moussa Traoré, le Mali avait des armes très efficaces et aujourd’hui personne n’a peur du Mali car nous avons tout perdu, notre pays le Mali, ce pays était un exemple pour toute la sous-région et nous demandons aux autorités de prendre leur responsabilité pour que les Maliens vivent en paix comme avant » a expliqué le porte-parole du mouvement.

Le mouvement affirme que l’éducation est la base de la construction d’un pays « et même si nous avons des idées tant que les politiques ou politiciens ne s’entendent pas on ira nulle part. Tous les problèmes ce sont les politiciens qui sont à la base, parce que s’ils se battent réellement pour le Mali, pourquoi il y’a toujours des problèmes entre eux, cela veut dire qu’ils se battent pour l’intérêt personnel et non commun ».

Selon les conférenciers, si nous continuons avec cette mentalité, c’est serait très grave pour l’avenir de la nation. « La mal gouvernance qui a poussé les jeunes de la Commune I à organiser un comité de veille, si chaque entité, chaque portion ou association possède des armes et devient son propre État dans un pays pour leur sécurité, ça deviendra une guerre civile », ont averti les conférenciers.

D’ici le mois de Mars,  le mouvement envisage de prendre des mesures nécessaires si l’Etat ne réagit pas face à la situation sécuritaire  pour que la sécurité, le respect et la dignité humaine soient restaurés sur toute l’étendue du territoire national.

 

Napo Bocar Abdou stagiaire

 

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