Saccage du consulat du mali à Paris: MoctarOuane a promis des sanctions sévères pour les auteurs.

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Lors du débat autour du Plan d’Actions Gouvernemental  (PAG), lundi dernier, 22 février, le Premier ministre et Chef du gouvernement, Moctar Ouane est revenu sur l’incident malheureux qui s’est  produit il y a quelques jours au Consulat malien à Paris, à savoir le saccage des locaux par certains de nos compatriotes vivants en France pour des problèmes de délivrance de la carte NINA .

En effet, Sur le sujet le patron de l’Administration malienne a été on ne peut plus clair. Il a promis que des enquêtes seront diligentées dans les plus brefs délais pour situer les responsabilités et punir les auteurs à des sanctions sévères,  afin d’éviter que l’image de notre pays soit ternie de nouveau car dit-il la violence ne résout pas un problème mais le complique davantage.

Pour abréger la souffrance de nos compatriotes, le Premier ministre a annoncé plusieurs mesures en vue d’une obtention du  précieux sésame au nombre desquelles: la mise à la disposition du public, d’une adresse email et d’un compte WhatsApp pour tout besoin de carte NINA ainsi que la confection très prochaine de deux millions cinq cent mille  (2.500.000) cartes NINA sans oublier 500.000 cartes NINA personnalisées déjà disponibles et bientôt les cartes biométriques CEDEAO.  À ces différentes mesures s’ajoutent d’autres dans les jours à venir, pour faciliter l’obtention du dit document au grand bonheur des compatriotes de l’intérieur comme de l’extérieur. Toujours sur ce sujet, Mr Ouane a déploré le fait qu’à la date du 31 janvier 2020,  seuls quelques 691.000 maliens sur les 6 millions de nos compatriotes vivants à l’extérieur, même si ce chiffre très en deçà des données sont enregistrés sur la base des données du fichier électoral, toute chose qui peut être la cause de la colère des compatriotes qui se trouvent priver de leur droit civique et de citoyenneté. En réponse à la question d’un membre du CNTsur la confection de nos cartes NINA par l’imprimerie nationale française, Moctar Ouanea déclaré que cela a été possible  conformément à l’appel d’offres lancé par la DGE  (Délégation  Générale aux Élections)

En tous cas, si on n’y prend garde, cette épineuse question de cartes NINA provoquerait un autre printemps malien plus dangereux que le printemps M5-RFP et autres, aussi bien à l’intérieur qu’à l’extérieur, car beaucoup de compatriotes se trouvent privés de la carte NINA par la magouille où la mauvaise volonté de certains cadres véreux de l’administration.

Mamadou Nimaga

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