Conférence d’entente nationale inclusive : Répliques de Dr ANASSER AG RHISSA aux critiques de Soumaïla Cissé, de Dr Soumana Sako et de l’opposition

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Lettre ouverte au Président du Mali, au Président de la conférence d’entente nationale inclusive, au Haut Représentant du Président de la République pour la mise en œuvre de l’accord pour  la paix et la Réconciliation au Mali, au Premier Ministre, au Ministre de l’administration territoriale, de la décentralisation et de la réforme de l’Etat, au Ministre de la réconciliation nationale, à Soumaïla Cissé, à Dr Soumana Sako, à l’opposition, au CSA, au CNCA, aux Maliens et aux Partenaires

 

Je suis patriote Malien, de la société civile et Président de l’ONG TILWAT International.

Ma motivation est de contribuer (1) à établir la vérité sur l’utilité de l’accord de Bamako pour les Maliens, (2) à la paix et (3) à la réconciliation au Mali.

 Jean Jaurès avait dit que le courage, c’est de chercher la vérité et de la dire.

 En mettant en avant le Mali, prenons de la hauteur pour chercher cette vérité.

 

A travers la teneur des réponses de Soumaïla Cissé et Dr Soumana Sako au sage Baba Akhib HAIDARA, Médiateur de la République, Président de la conférence d’entente nationale inclusive, pour avoir invités l’opposition, le 16 février 2017,  à une réunion d’informations et d’échanges sur l’organisation de la conférence d’entente nationale inclusive, ils n’ont pas pris de la hauteur.

 

La déclaration de l’opposition politique, suite à l’invitation qui lui a été adressée par Baba Akhib HAIDARA, Président de la conférence d’entente nationale,  pour participer à cette réunion, réaffirme que la seule solution pacifique viable et inclusive de résolution de la crise multiforme que connait notre pays passe par la tenue d’une CONCERTATION NATIONALE INCLUSIVE.

 

Chers frères, Soumaïla Cissé, Président du parti URD et Chef de file de l’opposition Malienne,  et Dr Soumana Sako, Président du parti Faso Here, nous vous remercions de votre apport à la démocratie au Mali et à la pluralité des points de vue.

 

La diversité contribue à la richesse.

 

L’essentiel, aujourd’hui, c’est :

 

– de prendre de la hauteur par rapport à vos critiques de l’accord de paix et de la conférence d’entente nationale et à celles de l’opposition, en mettant le Mali et l’avenir des Maliens en avant,

 

– de considérer le fait que le contexte a changé et que le Mali dispose, depuis plus de vingt mois, d’un accord de paix issu d’un compromis entre parties prenantes Maliennes sous la supervision de la médiation internationale,

 

– de considérer l’espoir qu’apporte cet accord de paix déjà signé, ET

 

– de s’asseoir, entre frères et sœurs Maliens, d’échanger sur les causes profondes de la crise,  sur les problèmes du Mali en liaison avec la mise en œuvre de l’accord de paix et sur l’impact induit par les retards des engagements pris dans l’accord de paix, comme vous le rappelez dans votre déclaration, afin

 

d’apporter les solutions idoines durables :

 

– pour sécuriser, développer le Mali et ses institutions en s’appuyant sur la bonne gouvernance et la résilience et apporter une défendre efficace au Mali, mais aussi

 

– pour réconcilier les Maliens et leur apporter le bien-être dans un Mali, Un et Indivisible, sans fédération ni confédération ni partition ni indépendance d’aucune partie du Mali.

 

Vos critiques et celles de l’opposition concernent l’accord de paix et sa mise en œuvre, en particulier, la conférence d’entente nationale.

 

Mes répliques, le 31 mars 2015 et le 01 juin 2015, sur plusieurs médias (malijet, maliweb, facebook, …), aux critiques de Dr Soumana Sako sur l’accord de paix et à celles de l’opposition vont dans ce sens.

 

Le moment n’est-il pas inadapté sachant qu’il y a eu des tables rondes sur les préaccords d’Alger auxquelles vous n’avez pas participé et qui pouvaient être l’occasion de partager avec les Maliens vos critiques ?

 

En plus, en tant que responsables politiques, vous devez, en cette période trouble pour le Mali, contribuer à la paix, à la réconciliation et à la quiétude au Mali.

 

L’accord de  Bamako met plus en avant la régionalisation au Mali et un système de gouvernance, basé sur la libre administration des régions, mettant les populations au centre du dispositif.

 

La paix durable s’établira par l’implication des acteurs et la confiance entre eux à travers la gouvernance participative (exigé dans le projet d’accord, dans tous les domaines y compris la sécurité, la défense et la réconciliation) et la conjonction de plusieurs éléments tels que :

 

– cette régionalisation et le développement équilibré qui s’appliqueront à toutes les régions mais aussi,

 

– les dispositions sécuritaires, de défense, de réconciliation, de justice et les actions humanitaires associées, et

 

– les garanties qu’apporte le dispositif de suivi-évaluation par le comité international de suivi de l’accord et l’observateur extérieur.

 

Au nom de la réconciliation nationale et de la paix, cet accord doit être mis en œuvre par toutes les parties prenantes sachant que, plus tard, une conférence d’entente nationale sera organisée pendant la période de transition, elle portera sur les causes profondes du conflit, les solutions idoines et la promotion de la paix et de la réconciliation nationale.

 

Pendant cette conférence le terme Azawad sera discuté.

 

Ce qui est important, aujourd’hui, c’est, indépendamment des bords politiques, de s’unir pour la mise en œuvre de l’accord pour la paix et la réconciliation au Mali, qui a été signé le 15 Mai 2015 à Bamako.

 

Vous trouverez ci-après, au point 1, les objectifs de la conférence d’entente nationale, aux points 2 et 3, mes répliques à aux critiques de Soumaïla Cissé, du Dr Soumana Sako et de l’opposition, au point 4, l’inclusivité de la conférence d’entente nationale et au point 5, la conclusion.

 

  1. Objectifs de la conférence d’entente nationale

 

La conférence d’entente nationale a été retenue, par l’accord de paix, déjà signé, pour :

 

(1) Permettre des échanges approfondis entre Maliens sur tout ce qui est relatif à la mise en œuvre de cet accord, comment rendre optimale l’inclusivité (utilisation d’une méthodologie inclusive pour une participation optimale de toutes les communautés Maliennes et dans toutes régions du Mali pas seulement celles du nord du Mali) et sur la validation éventuelle de l’appellation Azawad pour désigner les régions du nord du Mali,

 

(2) Etablir, sur une base consensuelle, une charte pour la paix, l’unité et la réconciliation nationale en vue de prendre en charge les dimensions mémorielle, identitaire et historique de la crise Malienne et de sceller l’unité nationale et l’intégrité territoriale.

 

Elle aboutira à une charte pour la paix, l’unité et la réconciliation nationale ET fera un inventaire des problèmes, des besoins, des revendications, des solutions et des approches à partir de ces échanges approfondis entre Maliens et d’éventuels consensus établis, sur tout ce qui est relatif à la mise en œuvre de l’accord, en particulier, sur les Autorités Intérimaires, le MOC (Mécanisme Opérationnel de Coordination), le DDR (Démobilisation, Désarmement et Réinsertion), le Référendum sur la modification de la constitution pour prendre en compte certaines dispositions de l’accord de paix.

Elle contribuera à la cohésion nationale, à l’unité nationale, à la réconciliation mais aussi à consolider, plus tard, l’intégrité territoriale.

 

Il n’y aura pas une véritable réconciliation tant que les faits et les crimes commis par certains n’auront pas été reconnus par ces derniers et la justice rendue aux victimes.

 

Il convient, donc, que la commission vérité, justice et réconciliation travaille en synergie avec la conférence d’entente nationale.

 

  1. Concertation nationale inclusive Versus Conférence d’entente nationale inclusive


Comme l’a proposé l’opposition, dont vous êtes Chef de file, et comme, moi aussi, je l’avais proposé avant les pourparlers d’Alger, les CONCERTATIONS NATIONALES INCLUSIVES étaient adaptées avant ces pourparlers pour avoir une position commune ou parler d’une même voix comme vous le dites mais, MAINTENANT, qu’un compromis, entre parties prenantes maliennes sous la supervision de la médiation internationale, a abouti à un accord de paix, elles ne sont plus adaptées à la situation actuelle.

Ceci à cause, entre autres, (1) de la complexité de ces concertations nationales, (2) du gâchis en ressources et en temps induit pour aboutir à l’accord de paix déjà signé et aux préparatifs pour sa mise œuvre et (3) du fait qu’on n’est pas sûr d’aboutir, à court terme et même à moyen terme, à des résultats significatifs meilleurs que l’accord de paix qui a déjà été signé.
Malgré tous ces inconvénients, vous proposez, de nouveau, la concertation nationale  inclusive.

 

Compte-tenu de tous ces inconvénients, une CONFÉRENCE D’ENTENTE NATIONALE a été retenue par l’accord de paix, déjà signé, pour échanger sur tout ce qui est relatif à la mise en œuvre de cet accord, comment rendre optimale l’inclusivité (utilisation d’une méthodologie inclusive pour une participation optimale de toutes les communautés Maliennes et dans toutes régions du Mali pas seulement celles du nord du Mali) et sur la validation ÉVENTUELLE de l’appellation Azawad pour désigner les régions du nord du Mali.

 

Ne confondons pas conférence d’entente nationale et concertation nationale que l’opposition propose à travers la concertation nationale inclusive ou l’appel du Dr Soumana Sako à << la convocation d’un Congrès Extraordinaire du Peuple malien>>, lesquels n’ont rien à voir avec la Conférence d’Entente Nationale, comme vous le dites.

 

La conférence d’entente nationale n’est pas un fourre-tout d’autant plus qu’on reste dans le cadre de la mise en œuvre de l’accord de paix ET, contrairement à la conférence nationale ou  au congrès extraordinaire du peuple Malien proposé par Dr Soumana Sacko, elle n’a pas pour objectif de reconcevoir un autre accord de paix ni de choisir un Président de la République ni de créer une partition du pays ni une fédération ou confédération ou de rendre indépendante une partie du Mali.

 

  1. Mes répliques aux critiques de l’opposition

 

Nous donnerons, d’abord, mes répliques aux critiques de Dr Soumana Sako (Président du parti Faso-Here) relatives à l’accord de paix et à la conférence d’entente nationale puis à celles de l’opposition dont le Chef de file est Soumaïla Cissé.

 

Pour l’opposition, et pour son Chef de file, Soumaïla Cissé, la conférence d’entente nationale apparaît comme une manœuvre pour faire entériner de facto « l’AZAWAD » comme une réalité socio-culturelle.

 

Nous devons savoir que le fait que la validation ÉVENTUELLE de l’appellation Azawad, pour désigner les régions du nord du Mali, fasse partie des points sur lesquels porteront les échanges entre Maliens lors de la conférence d’entente nationale, ne signifie pas que cette appellation sera OBLIGATOIREMENT validée ET, en plus, la désignation se fera DÉMOCRATIQUEMENT.
L’opposition émet des sérieuses réserves quant à la pertinence et à l’opportunité de l’organisation d’une telle conférence compte-tenu de l’aggravation de la crise sécuritaire.

 

Certaines raisons de cette aggravation de la crise sécuritaire sont le retard dans la mise en œuvre de l’accord de paix, en particulier, sur la mise en place du MOC via les patrouilles mixtes, des autorités intérimaires et du DDR, ET l’incompréhension des acteurs sur certains éléments de cette mise en œuvre de l’accord de paix, en particulier, sur les autorités intérimaires et l’inclusivité.

 

L’attentat terroriste dont a été victime le MOC de GAO a amplifié ce retard et a influé sur la confiance entre les acteurs.

 

La seule façon de venger les victimes et de continuer l’espoir d’une paix durable suscitée, c’est de constituer un front uni contre le terrorisme pour le contrecarrer. Les rencontres opposition-majorité-société civile auxquelles vous avez participées en sont une des manifestations.

 

La conférence d’entente nationale donnera l’occasion, entre autres, d’expliquer le retard, de renforcer ce front uni par l’adhésion de toutes les forces vives, de dissiper certains malentendus et de proposer des solutions adaptées à même de garantir la confiance entre les acteurs, de dynamiser le processus de mise en œuvre de l’accord et la participation à cette dernière, pour impulser le mieux vivre ensemble et la cohésion nationale, pour établir une charte pour la paix, l’unité et la réconciliation et pour consolider l’unité nationale et l’intégrité territoriale.

 

Contrairement à ce que dit l’opposition, c’est pourquoi, il est urgent, opportun et pertinent d’organiser cette conférence d’entente nationale inclusive.

 

Le plus tôt sera le mieux.

 

Division ou partition du pays ?

 

Contrairement à ce que certains, comme l’opposition, pensent, la conférence d’entente nationale ne prépare pas à la partition du pays, ni au choix d’un Président du Mali, ni au fédéralisme, ni confédéralisme, ni à l’indépendance d’aucune partie du Mali.

 

N’acceptons pas, ce que l’opposition insinue, la division ou la partition du Mali en s’impliquant, TOUS/TOUTES, pour la mise en œuvre inclusive, stricte et franche de l’accord de paix, en particulier, l’application stricte, franche et sans complaisance de l’accord de paix et du protocole d’entente pour la mise en place des autorités intérimaires.
Ce que beaucoup de gens oublient, ce sont les ressortissants (membres de la Société civile dont des réfugiés Maliens de retour) de telle ou telle région ou de telle ou telle commune mais aussi les agents des services déconcentrés de l’État et les conseillers sortants, qui doivent faire partie des autorités intérimaires.

Ils doivent être désignés, consensuellement, par les parties prenantes Maliennes.


Comme le stipule le protocole d’entente entre parties prenantes, ce ne sont pas, comme c’était dit dans une certaine presse au début et comme vient de l’initier, le 10 février 2017, la rencontre du CSA de haut niveau avec les chefs politico-militaires, des ministres et des représentants de la médiation internationale, les membres de la CMA, de la Plateforme et du Gouvernement, qui devront faire partie de ces autorités intérimaires.
Les représentants des regroupements CMA et Plateforme seront désignés comme conseillers spéciaux auprès du Gouverneur.
La convention subsidiaire répartissant les membres des autorités intérimaires entre les parties prenantes Maliennes (Gouvernement, CMA et Plateforme) a été mise de côté au profit du protocole d’entente entre ces parties prenantes.

 

Le processus et le protocole d’entente ont mis tout ça au clair.
Comme c’est un membre des autorités intérimaires qui doit être choisi, consensuellement, comme Président de la région (ou du conseil régional), donc, les présidences des régions ne doivent pas être assurées par un membre des parties prenantes.
Ce qui évitera d’être juge et partie ET surtout, la partition des régions du nord du Mali, que certains craignent, entre les regroupements armés et d’auto-défense.


Evitons de générer des problèmes
(1) en appliquant, scrupuleusement, le protocole d’entente stipulant que le choix des membres des autorités intérimaires doit se faire à travers un consensus entre les parties prenantes, (2) en exigeant l’inclusivité et le consensus, en effet, les regroupements armés et d’autodéfense doivent veiller à l’inclusivité des mouvements les constituant et au consensus entre eux, ET (3) en n’oubliant pas aussi d’intégrer les nouveaux mouvements armés et/ou d’autodéfense dans les deux regroupements, CMA et Plateforme.

 

3.1. Répliques aux critiques du Dr Soumana Sako

 

3.1.1. Critiques du Dr Soumana Sako liées à l’accord de paix et à la conférence d’entente nationale

 

Merci à l’ex Premier Ministre, Dr Soumana Sacko, Président du parti FASO-HERE, du travail d’analyse qui a conduit aux critiques relatives à l’accord d’Alger, pour la paix et la réconciliation au Mali malgré les contrevérités liées à ces critiques.

 

Mes répliques aux critiques du Dr Soumana Sacko sont de deux ordres :

 

– celles relatives à sa réponse à la lettre du Président de la conférence d’entente nationale, Baba Akhib HAIDARA, pour qu’ils s’entretiennent et échangent sur les préparatifs de cette dernière,

 

– celles relatives à ses critiques et à celles de l’opposition, relatives à l’accord de paix, datant du 31 mars 2015 (paraphe du préaccord d’Alger) et du 01 juin 2015 (après la signature à Bamako de l’accord d’Alger, devenu accord de Bamako).

 

Ces répliques sont interdépendantes  car Dr Soumana Sako justifie sa réponse à la lettre de Baba Akhib HAIDARA par les critiques relatives à l’accord de paix et à la conférence d’entente nationale qui est intégrée à ce dernier.

 

Mes répliques ont mis en évidence des contrevérités dans leurs critiques, c’est ainsi qu’ils (Dr Soumana Sacko et l’opposition dont le Chef de file est Soumaïla Cissé) disent, à tort ou de façon partiale et biaisée, qu’il y a non appropriation nationale du processus de sortie de crise, qu’il y a démantèlement de l’Etat, dépendance vis-à-vis d’autres pays, perte de souveraineté de l’Etat, que l’accord hypothèque l’avenir du pays, qu’il y a eu une fronde contre l’accord, qu’il y a un mépris vis-à-vis du peuple Malien,  que l’accord génère la partition du pays, qu’il y a violation de la constitution y compris le caractère Républicain, démocratique, laïc et unitaire de l’Etat, que la conférence d’entente nationale légitime la notion <<d’Azawad>> que l’accord définit comme une <<nation>>, pense que la réconciliation nationale ne sera pas véritable car elle consacre l’impunité et cautionne l’esclavagisme, le féodalisme, le racisme et l’obscurantisme, …

 

3.1.2. Ne pas parler de Fronde contre l’accord de paix et de Mépris vis-à-vis du peuple Malien

 

Malgré le fait que vous ayez fait des critiques avant et après la signature de cet accord, est-ce normal de parler de fronde contre l’accord alors même que :

 

– certains hommes politiques de l’opposition, dont Soumaïla Cissé, Tiébilé Dramé et Amadou Koïta, étaient présents à la cérémonie de la signature historique de cet accord, le 15 Mai 2015, à Bamako,

 

– toutes les parties prenantes Maliennes (la partie gouvernementale, la plateforme et la coordination) aux pourparlers d’Alger ont paraphé l’accord, ce qui signifie leur adhésion au projet d’accord d’Alger,

 

– deux des groupes de la CMA (coordination des mouvements de l’azawad) ont participé à cette cérémonie de signature et ont signé l’accord,

 

– dans les régions, en particulier, à GAO, Tombouctou, Sikasso, Ségou et Mopti,  les Maliens ont manifesté leurs soutiens de diverses façons (meeting, marches, ateliers, manifestations culturelles et sportives, …),

 

– les Maliens ont montré massivement leur support à cet accord à travers la grande manifestation du 26 Mai 2015, à Bamako, à laquelle j’ai participé, qui a eu lieu aussi dans certaines régions.

 

– la communauté internationale s’est mobilisée pour supporter cet accord qui a été conçu sous sa supervision et qui fait partie de son comité de suivi-évaluation : ce qui est inédit.

 

Devant cette impressionnante mobilisation, nationale et internationale, autour de cet accord pour la paix et la réconciliation au Mali, qu’appelez-vous, alors, fronde contre l’accord ?

 

Comment votre chargée de communication, Mme Mariam Sacko, peut-t-elle parler de mépris vis-à-vis du peuple Malien avec une telle mobilisation pour le support de l’accord d’Alger ?

 

Compte-tenu de la grande mobilisation autour de l’accord d’Alger, pourquoi généraliser en parlant de mépris du peuple vis-à-vis de l’accord, comme elle le fait, et  parler de fronde, contre l’accord comme le faites, alors que le peuple Malien ne souhaite que la paix, la réconciliation et la quiétude ?

 

Le moment n’est-il pas inadapté sachant qu’il y a eu des tables rondes sur les préaccords d’Alger auxquelles vous n’avez pas participé et qui pouvaient être l’occasion de partager avec les Maliens vos critiques ?

 

3.1.3. Contribuer à la paix, à la réconciliation et à la quiétude au Mali et refonder l’avenir

 

En tant que responsables politiques, vous devez, en cette période trouble pour le Mali, contribuer à la paix, à la réconciliation et à la quiétude au Mali.

 

Allez-vous y arriver en émettant des critiques acerbes, à un moment inadapté, contre l’accord d’Alger, déjà signé par la majorité des parties prenantes Maliennes aux processus d’Alger et supporté par la majorité des Maliens et des partenaires et qui a l’avantage d’être porteur d’espoir pour les Maliens ?

 

Je ne crois pas.

 

La seule attitude pour aller dans ce sens, c’est de prendre de la hauteur, de mettre en avant le Mali et de considérer l’espoir à travers la paix, la réconciliation, la quiétude, le développement durable des régions et pour l’avenir du Mali, Un et Indivisible sans fédération, qu’apporte cet accord.

 

Comment faut-il y contribuer ?

 

Pas à travers des meetings, dont vous parlez, pour dénoncer, comme vous le dites, l’accord qui hypothèque l’avenir du pays ?

 

Sachez que, contrairement à ce que vous dites, une des pertinences de cet accord d’Alger, est de donner la possibilité de refonder, TOUS, ENSEMBLE, indépendamment des bords politiques, l’avenir du Mali.

 

Cher frère, Dr Soumana Sacko, on attend plutôt votre contribution à cette refondation patriotique et collective du Mali pour un avenir radieux et pour le bien-être de tous.

 

3.1.4. Revenir sur votre position en participant à la conférence d’entente nationale

 

Dr Soumana Sacko dit être disponible pour rechercher les voies et moyens, avec toutes les forces démocratiques, Républicaines, patriotiques et progressistes,  pour aboutir aux objectifs de renforcement durable de l’unité nationale, de restauration complète et définitive de l’intégrité territoriale et de refondation globale de l’Etat au service de la justice sociale et du plein épanouissement de toutes les couches et de toutes les régions du Mali.

 

Mettant le Mali et les préoccupations des Maliens en avant, la conférence d’entente nationale est ouverte à tous les Maliens de toutes les régions et de toutes les communes du Mali.

 

Pour quelqu’un qui aime le Mali, qui dit s’intéresser aux préoccupations et à l’avenir des Maliens, c’est l’espace de rendez-vous de toutes les forces vives Maliennes qui aurait permis au Dr Soumana Sacko de les rencontrer, d’expliquer ses critiques et de proposer des solutions idoines pour atteindre les objectifs souhaités.

 

Nous respectons son choix de ne pas participer à la conférence d’entente nationale mais c’est dommage de rater une telle opportunité.

 

Pour le Mali et l’avenir des Maliens, auxquels il tient, nous souhaitons qu’il reconsidère sa position.

 

3.2. Mes répliques aux critiques de l’opposition

 

Vous trouverez ci-dessous le lien entre l’accord d’Alger et la constitution Malienne et mes répliques aux critiques de Soumaïla Cissé, Dr Soumana Sako et à celles de l’opposition, relatives à l’accord d’Alger pour la paix et pour la réconciliation au Mali :

 

http://www.maliweb.net/contributions/mise-en-oeuvre-de-laccord-dalger-repliques-de-dr-anasser-ag-rhissa-aux-critiques-de-dr-soumana-sacko-et-celles-de-lopposition-relatives-a-laccord-dalge-992772.html

 

  1. Inclusivité : Intégrer tous les Maliens non terroristes

 

Comme l’a dit Baba Akhib HAIDARA, Médiateur de la République, Président du comité préparatoire de la conférence d’entente nationale, l’inclusivité est essentielle.

 

Sachez qu’une méthodologie inclusive sera utilisée.

 

En tant qu’Expert Consultant retenu par le Médiateur de la République, Président du comité préparatoire de la conférence d’entente nationale, pour contribuer aux termes de référence de cette dernière et pour proposer une méthodologie inclusive pour cette conférence d’entente nationale, je lui ai déjà proposé une telle méthodologie.

 

Toutes les forces vives de la nation sont invitées à y prendre part, en particulier, celles de l’opposition, des régions et des communes du Mali incluant les populations de base et/ou leurs représentants.

 

La conférence d’entente nationale utilise une méthodologie inclusive qui décentralisera le dialogue inclusif dans les régions et dans les communes au plus près des populations qui pourront y participer ou se faire représenter.

 

Une organisation stricte dans chaque région doit être mise en œuvre avec des synchronisations régulières avec les autres niveaux (local, régional, national, international).

 

La Conférence d’entente nationale aura des ramifications régionales. Ainsi, elle améliorera la représentativité et apportera plus d’inclusivité. 

 

Ses ramifications régionales pourront être opérationnalisées, en parallèle, sous forme de consultations ou de conférences de compromis afin d’intégrer les préoccupations, en liaison avec l’accord de paix, de tous les acteurs et de toutes les communautés de ces régions.

 

Par la suite, il faudrait fédérer les consensus issus des différentes régions.

 

Tous les Maliens et toutes les forces vives seront sollicités comme vous l’avez été à travers la lettre qui vous a été envoyée par le Président de la conférence d’entente nationale.

 

Tous ces acteurs devront aussi s’approcher du comité de préparation de cette conférence d’entente nationale pour prendre part à cette dernière.

 

Le souhait du comité d’organisation de cette conférence, c’est l’intégration de tous les acteurs Maliens qui ont envi d’apporter quelque chose dans la mise en œuvre de l’accord de paix ou de partager, avec tous les participants, l’analyse des causes profondes de la crise et les solutions idoines à y apporter en liaison avec l’accord de paix.

 

Participez, Participons à cette conférence d’entente nationale, parlez-en autour de vous et parlons-en autour de nous, pour une intégration et une participation massives de TOUS les Maliens, de TOUTES les Maliennes et des représentants (tes) de TOUTES les communautés de TOUTES les régions du Mali, pas seulement celles du nord du Mali.

 

LA MISE EN ŒUVRE STRICTE, FRANCHE ET SANS COMPLAISANCE DE L’ACCORD DE PAIX ET CETTE CONFÉRENCE D’ENTENTE NATIONALE INCLUSIVE NOUS RAPPROCHERONT LES UNS DES AUTRES ET FACILITERONT LA RÉCONCILIATION NATIONALE.

 

Encore une fois, au nom de la réconciliation nationale et de la paix, cet accord doit être mis en œuvre par toutes les parties prenantes et tous les acteurs doivent y contribuer et, plus tard, une conférence d’entente nationale sera organisée, elle portera sur les causes profondes du conflit, les solutions idoines et la promotion de la paix et de la réconciliation nationale.

 

Pendant cette conférence le terme Azawad sera discuté.

 

Ce qui est important, aujourd’hui, c’est, indépendamment des bords politiques, de s’unir autour de la conférence d’entente nationale inclusive pour la mise en œuvre de l’accord pour la paix et la réconciliation au Mali, qui a été signé le 15 Mai 2015 à Bamako.

 

Aucun Malien, non terroriste, ne doit être mis de côté.
Tout en évitant les terroristes à travers une identification précise et sérieuse impliquant les populations, n’oublions pas d’intégrer, dans le processus DDR et dans la conférence d’entente nationale, avec des précautions idoines (surveillance juridique si nécessaire), les djihadistes Maliens repentis sérieusement.

 

J’ai déjà fait une proposition dans ce sens, sous forme de plusieurs lettres ouvertes, au Président du Mali, aux Maliens et aux Partenaires.

 

  1. Conclusion

 

Mettant le Mali et les préoccupations des Maliens en avant, la conférence d’entente nationale est ouverte à tous les Maliens de toutes les régions et de toutes les communes du Mali.
Sachant que vous aimez le Mali et vous vous intéressez aux préoccupations et à l’avenir des Maliens, c’est l’espace de rendez-vous de toutes les forces vives Maliennes qui vous permettra de les rencontrer, de leur expliquer votre vision en liaison avec la mise en œuvre de l’accord de paix et de proposer des solutions idoines aux problèmes institutionnels, de défense, de sécurité, de gouvernance, de réconciliation et de développement.

 

Impliquons-nous, Unissons-nous et Participons, TOUS/TOUTES, indépendamment des bords politiques et des parties, à la mise en œuvre, INCLUSIVE, STRICTE, FRANCHE ET SANS COMPLAISANCE, de l’accord de paix, en particulier, à la mise en place des autorités intérimaires et à l’opérationnalisation de la conférence d’entente nationale inclusive, elle nous unira et nous réconciliera dans un Mali, Un et Indivisible, sans fédération ni confédération ni indépendance d’aucune de ses parties.

 

Je sais que les Maliens pourront compter sur votre participation et celle de toute l’opposition à cette conférence d’entente nationale comme l’avait fait Soumaïla Cissé pendant la cérémonie de signature de l’accord de paix.

 

Les Maliens s’en souviendront, faites-le pour le Mali et pour le bonheur des Maliens.

 

  1. Contact

Dr ANASSER AG RHISSA
Expert TIC, Gouvernance et Sécurité
Expert Consultant de la conférence d’entente nationale
Président de l’ONG TILWAT International
E-mail : [email protected]

TEL 00223 95 58 48 97

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41 COMMENTAIRES

  1. Monsieur Expert, ton rôle est de faciliter la mise en oeuvre de l’accord qui chaque jour qui passe devient caduque et s’éloigne de l’espoir du peuple malien. Il n’est point nécessaire de te mettre a critiquer l’opposition qui est dans son droit. Laisse ce boulot à la majorité. Que dire du refus de participation de la Cma et plateforme. ?

  2. Bonjour,
    Merci, aux uns et aux autres, pour vos contributions et vos questions.

    Elles sont pertinentes d’autant plus qu’elles se focalisent sur des problématiques auxquelles il convient d’apporter des réponses à travers la conférence d’entente nationale.

    Vos questions se réfèrent à des termes « forces vives de la nation » et inclusivité qui font partie des éléments de base de la terminologie de la conférence d’entente nationale inclusive au Mali.

    Au départ, partie du sens étymologique en latin (fortia) de force désignant valeureux ou vigoureux, et utilisée en sens figuré, l’expression « forces vives de la nation » signifiait une partie de la société civile contribuant à améliorer la société par la vigueur de leurs engagements.

    Aujourd’hui, cette expression, forces vives de la nation, signifie tous les acteurs de la nation contribuant à améliorer la société par la vigueur de leurs engagement, quelque soient les domaines (éducation, social, sport, environnemental, recherche, politique, …).

    Il peut s’agir des membres de la société civile, des partis politiques, des députés, des notables, des religieux, des chefs coutumiers, des communicateurs traditionnels, …

    Quant à l’inclusivité, elle se réfère à l‘intégration des citoyens et des forces vives, en général, pour participer (réfléchir, concevoir et agir), pour le pays, à un processus, exemple processus d’Alger via des pourparlers INCLUSIFS inter-Maliens.

    Autre exemple, l’inclusivité de la conférence d’entente nationale au Mali garantit l’intégration des citoyens et des forces vives, en général, pour participer à la conférence d’entente nationale au Mali.

    Concernant la conférence d’entente nationale, une méthodologie inclusive s’impose pour réaliser cette inclusivité en décentralisant le dialogue et les concertations dans les régions et communes pour intégrer les citoyens et les forces vives, en général, afin qu’ils participent à cette dernière.

    Bien cordialement
    Dr ANASSER AG RHISSA
    Expert TIC, Gouvernance et Sécurité
    E-mail: [email protected]
    TEL 00223 78 73 14 61

  3. Il est très difficile de vous lire tant vous proposez un texte très redondant!
    Par exemple, je vois que vous êtes un très grand amoureux du mot “INCLUSIF”.
    Pourriez vous allez droit au but en essayant d’être bien précis? En principe, vous ne devriez pas avoir peur de défendre votre position, votre point de vue?
    QU’est ce que vous entendez par “INCLUSIVITE”? Ne pensez vous pas que ce mot est juste “un mot valise”? Vous parlez aussi de “l’ensemble des forces vives”. Qui sont “les forces vives de la nation”? Les bellas? Les chefs traditionnels songhaï? Les politiques? Les chefs traditionnels touaregs?…Dites, qu’est ce que vous entendez par “forces vives de la nation”?

    • Bonjour,
      Merci, SONJATA, pour vos questions.

      Elles sont pertinentes d’autant plus qu’elles se réfèrent à des termes « forces vives de la nation » et inclusivité qui font partie des éléments de base de la terminologie de la conférence d’entente nationale inclusive au Mali.

      Au départ, partie du sens étymologique en latin (fortia) de force désignant valeureux ou vigoureux, et utilisée en sens figuré, l’expression « forces vives de la nation » signifiait une partie de la société civile contribuant à améliorer la société par la vigueur de leurs engagements.

      Aujourd’hui, cette expression, forces vives de la nation, signifie tous les acteurs de la nation contribuant à améliorer la société par la vigueur de leurs engagement, quelque soient les domaines (éducation, social, sport, environnemental, recherche, politique, …).

      Il peut s’agir des membres de la société civile, des partis politiques, des députés, des notables, des religieux, des chefs coutumiers, des communicateurs traditionnels, …

      Quant à l’inclusivité, elle se réfère à l‘intégration des citoyens et des forces vives, en général, pour participer (réfléchir, concevoir et agir), pour le pays, à un processus, exemple processus d’Alger via des pourparlers INCLUSIFS inter-Maliens.

      Autre exemple, l’inclusivité de la conférence d’entente nationale au Mali garantit l’intégration des citoyens et des forces vives, en général, pour participer à la conférence d’entente nationale au Mali.

      Concernant la conférence d’entente nationale, une méthodologie inclusive s’impose pour réaliser cette inclusivité en décentralisant le dialogue et les concertations dans les régions et communes pour intégrer les citoyens et les forces vives, en général, afin qu’ils participent à cette dernière.

      Bien cordialement
      Dr ANASSER AG RHISSA
      Expert TIC, Gouvernance et Sécurité
      TEL 00223 95 58 48 97
      TEL 00223 78 73 14 61

  4. Bonjour,
    Des fois, certains me condamnent ou me conseillent de ne pas répondre à ceux qui m’adressent des contributions.

    Jugez-en vous-mêmes.

    C’est par politesse, pour partager certains points de vue et pour dissiper certains malentendus et incompréhensions que je réponds à tous ceux qui prennent le temps de lire mes lettres ouvertes et mes contributions et d’y répondre.

    Ainsi, s’établissent des échanges fructueux entre ces derniers et moi : un enrichissement mutuel à travers des consensus et des fois des points de vue différents, mais pouvant être utiles, pour faire avancer les choses.

    Sachez que la différence et la diversité contribuent à la richesse et au développement.

    C’est en étant à l’écoute des autres que s’opère l’enrichissement mutuel.

    Vous savez, j’ai créé une passerelle internet pour la paix et la réconciliation au Mali depuis 2012, à travers mes lettres ouvertes et mes contributions sur des problématiques liées à la crise Malienne.

    Elle permet de rapprocher les Maliens entre eux, d’établir des échanges entre eux pour dissiper certains malentendus, incompréhensions et amalgames ET favoriser la culture de la paix et de la réconciliation nationale.

    C’est une passerelle d’intermédiation pour la paix et la réconciliation au Mali.

    Cette passerelle inter-Maliens a suivi à toutes les étapes de conception de l’accord de paix, sa signature et la période intérimaire dans laquelle nous sommes plongés.

    C’est ainsi que des centaines, voire des milliers, de lettres ouvertes adressées au Président du Mali, aux Maliens et aux Partenaires (ONU/MINUSMA, UA, CEDEAO, UE, …) et de contributions ont été écrites par mes soins dans ce cadre.

    Cette lettre ouverte, sur mes répliques aux critiques, de Soumaïla Cissé et Dr Soumana Sako, relatives à l’accord de paix et à la conférence d’entente nationale, rentre aussi dans ce cadre.

    Elle a été précédée par d’autres contributions et lettres ouvertes en ligne comme répliques aux critiques, sur l’accord de paix, de Tiébilé Dramé, Dr Soumana Sako, Pr FOMBA Ibrahima, des Directeurs de recherche Français, Hervé Bourgeot et Bruno Jailly, etc.

    Ma motivation est de contribuer (1) à établir la vérité sur l’utilité de l’accord de Bamako pour les Maliens, (2) à la paix et (3) à la réconciliation au Mali.

    Mon objectif principal est de rapprocher les Maliens entre eux afin qu’on aboutisse à une paix et une réconciliation durables dans un Mali, Un et Indivisible, sans fédération ni confédération ni partition ni indépendance d’aucune partie du Mali.

    Pour votre curiosité, c’est en plus de ma fonction de Président de l’ONG TILWAT international et d’expert consultant, sur les TIC, la Gouvernance et la Sécurité, que je m’organise pour écrire ces contributions et ces lettres ouvertes pour mon pays afin de contribuer à résorber la crise dans laquelle il est plongé.

    Par exemple, du 25 décembre 2016 au 04 février 2017, des concertations inclusives en prélude à la conférence d’entente nationale ont été organisées, dans la région de GAO, sous la supervision de l’ONG TILWAT International.

    Une lettre ouverte en ligne a été publiée, sur internet , facebook et les réseaux sociaux, pour faire le bilan de ces concertations inclusives dans la région de GAO.

    L’engagement patriotique de chacun(e) est sollicité.

    Bien cordialement
    Dr ANASSER AG RHISSA
    Expert TIC, Gouvernance et Sécurité
    E-mail: [email protected]
    TEL 00223 95 58 48 97

  5. Un psychopathe cet expert en tout.
    Ecrit un article illisible, fait lui même des commentaires avec des pseudo anonymes puis commente ses propres commentaires.
    Bravo !
    Mais, très cher expert, que faites vous dans la vie quand vous baratinez pas “inclusivement” sur les sites ?

    • Bonjour,
      Merci Fassakênê de votre commentaire.

      C’est par politesse, pour partager certains points de vue et pour dissiper certains malentendus et incompréhensions que je réponds à tous ceux qui prennent le temps de lire mes lettres ouvertes et mes contributions et d’y répondre.

      Ainsi, s’établissent des échanges fructueux entre ces derniers et moi : un enrichissement mutuel à travers des consensus et des fois des points de vue différents, mais pouvant être utiles, pour faire avancer les choses.

      Sachez que la différence et la diversité contribuent à la richesse et au développement.

      C’est en étant à l’écoute des autres que s’opère l’enrichissement mutuel.

      Vous savez, j’ai créé une passerelle internet pour la paix et la réconciliation au Mali depuis 2012, à travers mes lettres ouvertes et mes contributions sur des problématiques liées à la crise Malienne.

      Elle permet de rapprocher les Maliens entre eux, d’établir des échanges entre eux pour dissiper certains malentendus, incompréhensions et amalgames ET favoriser la culture de la paix et de la réconciliation nationale.

      C’est une passerelle d’intermédiation pour la paix et la réconciliation au Mali.

      Cette passerelle inter-Maliens a suivi à toutes les étapes de conception de l’accord de paix, sa signature et la période intérimaire dans laquelle nous sommes plongés.

      C’est ainsi que des centaines, voire des milliers, de lettres ouvertes adressées au Président du Mali, aux Maliens et aux Partenaires (ONU/MINUSMA, UA, CEDEAO, UE, …) et de contributions ont été écrites par mes soins dans ce cadre.

      Cette lettre ouverte, sur mes répliques aux critiques, de Soumaïla Cissé et Dr Soumana Sako, relatives à l’accord de paix et à la conférence d’entente nationale, rentre aussi dans ce cadre.

      Elle a été précédée par d’autres contributions et lettres ouvertes en ligne comme répliques aux critiques, sur l’accord de paix, de Tiébilé Dramé, Dr Soumana Sako, Pr FOMBA Ibrahima, des Directeurs de recherche Français, Hervé Bourgeot et Bruno Jailly, etc.

      Vous avez déjà répondu à, au moins, une de mes lettres ouvertes.

      Ma motivation est de contribuer (1) à établir la vérité sur l’utilité de l’accord de Bamako pour les Maliens, (2) à la paix et (3) à la réconciliation au Mali.

      Mon objectif principal est de rapprocher les Maliens entre eux afin qu’on aboutisse à une paix et une réconciliation durables dans un Mali, Un et Indivisible, sans fédération ni confédération ni partition ni indépendance d’aucune partie du Mali.

      Tout ce comportement est contraire à celui d’un psychopathe.

      Jugez-en vous-mêmes et laissez les autres apprécier.

      Pour votre curiosité, c’est en plus de ma fonction de Président de l’ONG TILWAT international et d’expert consultant, sur les TIC, la Gouvernance et la Sécurité, que je m’organise pour écrire ces contributions et ces lettres ouvertes pour mon pays afin de contribuer à résorber la crise dans laquelle il est plongé.

      Par exemple, du 25 décembre 2016 au 04 février 2017, des concertations inclusives en prélude à la conférence d’entente nationale ont été organisées, dans la région de GAO, sous la supervision de l’ONG TILWAT International.

      Une lettre ouverte en ligne a été publiée, sur internet , facebook et les réseaux sociaux, pour faire le bilan de ces concertations inclusives dans la région de GAO.

      L’engagement patriotique de chacun(e) est sollicité.

      Bien cordialement
      Dr ANASSER AG RHISSA
      Expert TIC, Gouvernance et Sécurité

    • C’est une personne qui a l’esprit confus….
      Ça se voit dans ses écrits et son besoin de répondre à chaque post au lieu d’élever le débat…

      Ici nous voulons tous la paix, et dokotoro passe plus de temps ici qu’au près des enturbannes qui aiment tuées…

      Âge rhissa ce sont tes frères touaregs criminelles qu’il faut raisonner pas nous!

      Le Mali ne sera pas un nouveau Mauritanie ou un nouveau Maroc…avec des arabes berbères qui maltraitent la population africaine….

      • Bonjour,
        Merci Wsr, mais sans risque de me tromper, vous faites partie des premiers à raisonner et qui doivent prendre de la hauteur en évitant vos amalgames et insultes malsains.

        Vous généralisez vos insultes et amalgames à tous les Touaregs OR vous êtes Touareg, incompréhensible.

        S’il y a des Touaregs criminels, il y en a qui ne le sont pas : faites la part des choses.

        C’est cela la confusion et les amalgames que vous faites.

        Vous même, vous êtes Touareg, êtes-vous criminel ?

        C’est ensemble, A TRAVERS LA COOPÉRATION DE TOUS LES ACTEURS, que nous devons identifier ceux qui maltraitent la population et les mettre hors d’état de nuire.

        Optons pour l’unité des Maliens et évitons les amalgames.

        Bien cordialement
        Dr ANASSER AGRHISSA
        Expert TIC,Gouvernance et sécurité
        TEL 00223 95 58 48 97

      • WSR..
        Encore un ennemi…

        Et pour toi aussi tous les TOUAREGS sont tous des criminels..

        Sais tu que hélas en d’autres lieux les gens disent de nous Noirs que nous sommes tous des sauvages ..
        Pourquoi es tu contre tout et tous …?
        La contribution du Dr ANASSER est riche, intelligente et fédératrice..
        Toi tu divises et tu clives..
        Dommage et sans rancune…chacun fait ce qu’il peut..

  6. Bonjour,
    Merci l’internaute Bout du tunnel de votre intéressante contribution, la fin du tunnel est proche.

    Merci de me lire souvent.

    Merci d’être soucieux de notre chère patrie.

    En réalité, il y a bien un PROBLÈME car certains membres de groupes armés voulaient créer au Mali une fédération ou une partition du pays ou une indépendance d’une ou de certaines zones.

    Vous vous rappelez au moment de la conception de l’accord de paix, la CMA avait présenté une feuille de route axée sur la fédération. Cette dernière a été mise de côté au profit de la régionalisation, pivot de l’accord de paix.

    Il y a, donc, bien un courant centralisateur/unitaire militant pour un Mali unitaire, Un et indivisible, sans fédération ni confédération ni partition ni indépendance d’aucune de ses zones, ET un courant fédérateur ou confédérateur ou pour la partition ou indépendance, symbolisé par ce que je vous ai dit.

    Compte-tenu du cycle de violences ou la guerre civile POTENTIELLE (l’émiettement actuel en une multitude de groupes armés est un signe annonciateur) que pourra générer la présence au Mali de ces deux courants, IL EST IMPOSSIBLE QUE SE DÉVELOPPE LE DEUXIÈME COURANT AU MALI : Pour la justification, voir plus bas ma réponse à l’internaute FORES.

    Optons pour une régionalisation dans le cadre de la décentralisation telle que la prône l’accord de paix pour un Mali, Un et indivisible, sans fédération ni confédération ni partition ni indépendance d’aucune de ses parties.

    L’accord de paix met en avant la régionalisation et la libre administration des régions et communes, voir un rappel ci-dessous.

    La décentralisation et son opérationnalisation, la régionalisation, prévoient un État décentralisé avec partage de pouvoir (art 6 de l’accord de paix), des compétences et des attributions avec les collectivités territoriales.

    Ce partage ne doit pas être vu comme une indépendance de ces dernières.

    Malheureusement, c’est ainsi que certains l’interprètent à travers l’élection des présidents de régions et des gouverneurs de régions (voir l’article 5 incluant une zone de développement des régions du nord) au suffrage universel direct mais aussi à travers la désignation des autorités intérimaires.

    Ces régions seront autonomes dans le cadre de cette régionalisation à travers leur libre administration avec les ressortissants de ces régions qui seront au centre de leurs gestions/gouvernances.

    Malgré l’existence d’une zone de développement des régions du nord, les demandes de la coordination de l’azawad (CMA), à savoir la création d’une entité géographique, politique et juridique représentant les régions de Gao, Tombouctou, Kidal, Ménaka et Taoudéni ainsi que l’assemblée interrégionale associée constitueraient une exception à l’architecture institutionnelle prise en compte dans l’accord de paix et, en plus, l’entité Azawad ne pourra être éventuellement validée que lors de la conférence d’entente nationale qui aura lieu en mars 2017.

    Le contrôle de la légalité des opérations des collectivités territoriales sera assuré par le représentant de l’État.

    La coopération entre l’État central et les régions existeront.

    Les régions pourront créer des services et pourront établir des relations, avec des partenaires et/ou d’autres régions, leur permettant de se développer rapidement.

    On aboutira à des régions puissantes mais ce n’est pas ce qui les rendra indépendantes.

    Cdlt
    Dr ANASSER AG RHISSA
    Expert TIC, Gouvernance et Sécurité

  7. Le dockotorô avec boda dans ces délires…

    La majorité du nord du mali: peul, songoy, sarakole, mountain, bamanan ont ete ecartes au profit des voyous ethniques enturbanes!

    • Bonjour,
      Merci Wsr de votre message.

      Au lieu d’un référendum ou des concertations nationales (proposé par l’opposition), pour l’inclusivité, en étant parti d’une feuille de route, ont été utilisés des pourparlers inclusifs inter-Maliens avec plusieurs rounds pour faire participer les forces vives (partis politiques, députés, société civile, …) et les communautés à la conception de l’accord.

      Des rencontres des forces vives ont émis des recommandations dont certaines ont été prises en compte dans l’accord définitif.

      Pour améliorer cette inclusivité, la conférence d’entente nationale inclusive est prévue dans l’accord de paix. Elle utilisera une méthodologie inclusive.

      Ayant été retenu comme expert consultant de la conférence d’entente nationale au Mali, j’ai proposé une telle méthodologie.

      Un référendum est prévu pour valider la constitution qui sera modifiée pour prendre en compte certaines clauses de l’accord de paix.

      Tous ces aspects montrent que l’accord de paix, à travers sa mise en œuvre intégrant la mise en place des autorités intérimaires, répondra aux besoins des Maliens et permettra l’inclusivité.

      Ce qui garantira que tous les acteurs et les citoyens, en particulier, ceux dont vous parlez, seront informés, consultés et pourront participer à la mise en œuvre de l’accord de paix.

      Il faut l’implication de TOUS/TOUTES, indépendamment des bords politiques.

      C’est à nous TOUS (tous les MALIENS et tous les acteurs) de garantir la mise en œuvre inclusive, stricte, franche et sans complaisance de l’accord de paix.

      Impliquons-nous, SÉRIEUSEMENT ET COLLECTIVEMENT, pour ce faire, AFIN DE VOIR LES RETOMBÉES DE L’ACCORD ET ARRÊTER L’INSÉCURITÉ.

      Cdlt
      Dr ANASSER AG RHISSA
      Expert TIC, Gouvernance et Sécurité
      TEL 00223 95 58 48 97

  8. Est-il imaginable de voir la France signer un accord avec les séparatistes Corse sans au préalable mettre cet accord ,point par point ,en discussion à la représentation nationale ?
    Est-il imaginable pour la France d’accepter de discuter la validité de l’ appellation d’un nom révélé par les séparatistes corses?
    Tout patriote constate que cet accord écorche la fierté nationale;que la France est entrain d’imposer un plan réfléchi en conformité avec ses intérêts ;que la société malienne constate de plus en plus la bête qui se cache derrière cet accord ;que le mouvement de protestation exprimée par la jeunesse de la ville de gao et récemment à tombouctou constituent bel et bien des débuts de rejet de cet accord ;que l opinion publique constate de plus en plus que les vrais protagonistes sont en réalité les terroristes qui n’ont pas signé d’accord,qui font tout pour saboter son application ;que les vrais terroristes sont ceux qu’ on appelle les signataires de l’ accord qui font un double jeu entre la fidélité à IYAD et faire plaisir à la France.
    Aucune solution ne peut être trouvée dans la situation actuelle sans un MALI fort.
    Cette force n’est pas dans la mis en place des patrouilles mixtes.
    Elle se trouve dans la disposition de la communauté internationale ,notamment la France,d’accepter la mise en place d’une armée forte,nationale,débarrassée de toute forme régionaliste.
    Cet accord,qu’ on le veuille ou non,porte le germe de la dislocation nationale dont les manifestations sont la multiplication des groupes armés .
    Le gouvernement,s’il veut réellement protéger ce pays ,doit prononcer la caducité de cet accord.
    Et appeler les maliens à se battre pour libérer leur pays des forces antiterroristes et impérialistes françaises.
    Degaul n’a t’il pas exigé la souveraineté de la France en demandant le départ de l’ armée américaine qui était venue libérer la France face aux nazis,doter la nation française de l’ arme nucléaire malgré l’opposition du libérateur américain?
    N’est ce pas ce comportement patriotique du général De Gaulle qui place aujourd’hui la France parmi les nations puissantes?
    La liberté ne se donne pas,elle s’acquiert!

    • Bonjour,
      Merci Sangaré de votre contribution.

      On doit faire ce qu’il faut pour garantir les conditions d’une paix durable au Mali.

      Avec l’intelligence collective (en principe le monde entier nous (Mali) aide tout en mettant de côté (à nous de le faire par un engagement démocratique collectif) ceux qui ne nous aident pas ou qui défendent les intérêts contraires des nôtres), on peut y arriver dans les meilleurs délais si on s’y met tous, sérieusement et sans complaisance : cas de la mise en œuvre de notre accord de paix.

      Éliminons le couteau sous la gorge, pour reprendre l’expression de l’internaute Jet, par cet engagement démocratique collectif et sans complaisance en mettant en œuvre les accords, protocoles et lois sur lesquels on s’est entendu ET en recourant au dialogue entre acteurs et à la justice pour dissiper les malentendus et les incompréhensions.

      Ainsi, on pourra sauver durablement le Mali.

      Ce qui ne nous empêche pas d’avoir une armée forte et professionnelle. La mise en œuvre stricte de l’accord de paix contribuera à cela.

      Optons pour le dialogue pour régler les différends et les conflits entre nous, Utilisons notre armée pour la défense du territoire et la protection des citoyens, contre le terrorisme, tout en évitant la guerre entre frères et sœurs d’un même pays (le Mali) au risque de créer un cycle de violences et même la guerre civile.

      Procédons rapidement au cantonnement et au désarmement des membres des mouvements armés et d’autodéfense.

      Tout en évitant les terroristes à travers une identification précise et sérieuse impliquant les populations, n’oublions pas d’intégrer, dans le processus DDR et dans la conférence d’entente nationale, avec des précautions idoines (surveillance juridique si nécessaire), les djihadistes Maliens, non terroristes, repentis sérieusement.

      J’ai déjà fait une proposition dans ce sens, sous forme de plusieurs lettres ouvertes, au Président, aux Maliens et aux Partenaires.

      Comme je l’ai dit à l’internaute Mangos, voir la dernière contribution tout en bas, même si on organise une concertation nationale inclusive telle que la réclame l’opposition, nous ne sommes pas sûrs de concevoir un accord MEILLEUR QUE L’ACCORD ACTUEL et qui réponde mieux aux attentes des Maliens.

      Et que fera-t-on de l’accord actuel et des dépenses déjà occasionnées ?

      Nos partenaires vont-ils encore nous suivre sur un temps aléatoire pour reconconcevoir un autre accord de paix ?

      Toutes ces questions méritent des réponses. Je suis sûr que les réponses à ces questions ne sont pas toutes à notre avantage. C’est pourquoi, vaut mieux rester sur l’accord consensuel dont nous disposons. Il a l’aval de la communauté internationale ET elle contribue à son suivi.

      EN PLUS, NOUS NE SOMMES PLUS A L’ÉTAPE DE CONCEPTION DE L’ACCORD DE PAIX MAIS A CELLE DE SA MISE EN ŒUVRE DÉJÀ SIGNÉ DONT NOUS DISPOSONS.

      En mettant le Mali et le bien être des Maliens en avant, nous pourrions nous retrouver autour de cette mise en œuvre : Il faut l’implication de TOUS/TOUTES, indépendamment des bords politiques, pour cette mise en œuvre.

      C’est à nous TOUS (tous les MALIENS et tous les acteurs) de garantir la mise en œuvre inclusive, stricte, franche et sans complaisance de l’accord de paix.

      Impliquons-nous et engageons-nous dans ce sens pour sauver durablement le Mali, Un et Indivisible, sans fédération, ni indépendance ni partition.

      Cdlt
      Dr ANASSER AG RHISSA
      Expert TIC,Gouvernance et Sécurité

  9. Bonjour Docteur Ag Rhissa,
    Je lis souvent vos contributions mais il y a une chose qui me gêne dans la résolution de cette crise interminable que vit notre pays.
    La situation actuelle dans le centre du Mali montre que la prolifération des groupes armés continue. Et selon ces mêmes groupes, cette prolifération est due à une unique chose : l’incapacité ressentie ou perçue de l’état malien à assurer la sécurité des citoyens. Certains groupes, comme ceux des peul, trouvent qu’on laisse passer trop de choses au MNLA. Et ils se disent que c’est parce que ce groupe a suffisamment de force que l’état se plie à ses exigences, et à un point qu’il handicape les autres populations.
    Vu ce point, à mon humble avis, la régionalisation sera vécue dans la pratique comme une fédération. Et je pense que le Mali doit aller à cette fédération, chaque région devenant un état à part entière. Déjà que les gouverneurs régionaux seront élus, quelle est la différence en politique intérieure ? Aucune. En politique extérieure, ces régions dotées d’un nouveau statut n’auront pas une autonomie de politique extérieure. Donc pas de différence entre la régionalisation et la fédération. C’est dans une confédération que chaque état dispose d’une certaine marge de manoeuvre en politique étrangère.
    Normalement la régionalisation comme la fédération ne devait poser de problème à aucun groupe. Le seul problème est que certaines régions s’inquiètent de voir à leur porte d’autres régions plus puissantes militairement. Ce qui m’amène à cette conclusion : peut-être qu’il y a deux courants dans la résolution de la crise, un qui veut mettre Tombouctou, Gao et Kidal dans une même entité, et un autre qui ne veut pas de cela. C’est pourquoi, comme vous êtes proche du dossier, je vous pose la question, est-ce le cas ?
    Si c’est le cas, il y a un problème majeur à résoudre. Si tel n’est pas le cas, autant aller rapidement à cette fédération ou régionalisation et qu’on en finisse une bonne fois pour toute. La crise a assez duré, elle se socialise, elle essaime partout des idées de domination de l’autre pour assurer son propre espace vital. Déjà qu’un Mali unique est de plus en plus une utopie à cause de la faiblesse et l’insouciance de l’état malien, il ne faut pas qu’après la régionalisation, certaines régions se scindent en zones ethniqement homogènes. Si on n’y prends pas garde, la régionalisation elle-meme sera un échec, et on sera obligé de passer à la “cerclisation”.
    Cordialement,
    Un malien soucieux du futur de notre chère patrie.

    • Bonjour,
      Merci de votre intéressante contribution, la fin du tunnel est proche.

      Merci de me lire souvent.

      Merci d’être soucieux de notre chère patrie.

      En réalité, il y a bien un PROBLÈME car certains membres de groupes armés voulaient créer au Mali une fédération ou une partition du pays ou une indépendance d’une ou de certaines zones.

      Vous vous rappelez au moment de la conception de l’accord de paix, la CMA avait présenté une feuille de route axée sur la fédération. Cette dernière a été mise de côté au profit de la régionalisation, pivot de l’accord de paix.

      Il y a, donc, bien un courant centralisateur/unitaire militant pour un Mali unitaire, Un et indivisible, sans fédération ni confédération ni partition ni indépendance d’aucune de ses zones, ET un courant fédérateur ou confédérateur ou pour la partition ou indépendance, symbolisé par ce que je vous ai dit.

      Compte-tenu du cycle de violences ou la guerre civile POTENTIELLE (l’embrasement et l’émiettement actuel en une multitude de groupes armés est un signe annonciateur) que pourra générer la présence au Mali de ces deux courants, IL EST IMPOSSIBLE QUE SE DÉVELOPPE LE DEUXIÈME COURANT AU MALI : Pour la justification, voir plus bas ma réponse à l’internaute FORES.

      Optons pour une régionalisation dans le cadre de la décentralisation telle que la prône l’accord de paix pour un Mali, Un et indivisible, sans fédération ni confédération ni partition ni indépendance d’aucune de ses parties.

      L’accord de paix met en avant la régionalisation et la libre administration des régions et communes, voir un rappel ci-dessous.

      La décentralisation et son opérationnalisation, la régionalisation, prévoient un État décentralisé avec partage de pouvoir (art 6 de l’accord de paix), des compétences et des attributions avec les collectivités territoriales.

      Ce partage ne doit pas être vu comme une indépendance de ces dernières.

      Malheureusement, c’est ainsi que certains l’interprètent à travers l’élection des présidents de régions et des gouverneurs de régions (voir l’article 5 incluant une zone de développement des régions du nord) au suffrage universel direct mais aussi à travers la désignation des autorités intérimaires.

      Ces régions seront autonomes dans le cadre de cette régionalisation à travers leur libre administration avec les ressortissants de ces régions qui seront au centre de leurs gestions/gouvernances.

      Malgré l’existence d’une zone de développement des régions du nord, les demandes de la coordination de l’azawad (CMA), à savoir la création d’une entité géographique, politique et juridique représentant les régions de Gao, Tombouctou, Kidal, Ménaka et Taoudéni ainsi que l’assemblée interrégionale associée constitueraient une exception à l’architecture institutionnelle prise en compte dans l’accord de paix et, en plus, l’entité Azawad ne pourra être éventuellement validée que lors de la conférence d’entente nationale qui aura lieu en mars 2017.

      Le contrôle de la légalité des opérations des collectivités territoriales sera assuré par le représentant de l’État central.

      La coopération entre l’État central et les régions existeront.

      Les régions pourront créer des services et pourront établir des relations, avec des partenaires et/ou d’autres régions, leur permettant de se développer rapidement.

      On aboutira à des régions puissantes mais ce n’est pas ce qui les rendra indépendantes.

      Cdlt
      Dr ANASSER AG RHISSA
      Expert TIC, Gouvernance et Sécurité

  10. Mon cher AG Rhissa tu as cite un auteur français. Mais je vois que tu respectés pas son approche. Nous allons vous dire ce Mali c’est celui que la France nous a lègue. Il aurait été raisonnable de créer le vrai Mali au sud et l’Azawad au Nord. Nous pensons qu’il est vraiment temps d’arrêter toute cette mascarade dont la finalité n’est que réaliser l’Azawad. Le vrai problème est que les ‘nordistes n’acceptent pas d’être gérés za partir de Bamako. Sur ce poiy le FORES leur donne raison. Le bons sens veut que le Mali soit proclamé état fédéral et encore mieux que chaque entité obtienne son indépendance. Comme cela tout le monde a son compte au lieu de dire que les dispositions de ce fameux accord concerne toutes les régions du Mali alors qu’il est taillé sur mesure pour le nord l’objectif caché étant la création de l’Azawad. Donc arrêtez de nous distraire. Le jour ou le FORES aura le pouvoir c’est la solution a deux états qui sera appliquée que ne plaise a certains.

    le FORES( Forum des Ressortissants et Symphatisants du Sud ).

    • Bonjour,
      Merci FORES de votre message.

      J’apprécie le pacifisme de Jaurès.

      CEUX QUI PROPOSENT LA FÉDÉRATION OU L’INDÉPENDANCE OU LA PARTITION AU MALI OUBLIENT LES RÉALITÉS DU MALI.

      ILS ONT, AU MOINS, L’AVANTAGE D’ ÉVEILLER LE MONDE ENTIER SUR CE QUE JE DISAIS, A SAVOIR QUE LA FÉDÉRATION AVEC DEUX ÉTATS FÉDÉRÉS DONT UN DES ÉTATS FÉDÉRÉS SERAIT CONSTITUÉ PAR LES CINQ RÉGIONS DU NORD DU MALI (que certains souhaitent appeler AZAWAD), ENGENDRERAIT UNE INSTABILITÉ PERMANENTE ET DES CONFLITS VOIRE UNE GUERRE CIVILE ENTRE LES ÉTATS FÉDÉRÉS.

      En effet, la crise au Mali et la déchirure du tissu social et politique feront que le démarrage au Mali d’une telle fédération sera chaotique car au niveau fédéral la cohésion sera limitée, le courant décentralisateur sera très fort ET le courant centralisateur (agissant pour la constitution de la fédération) sera affaibli par les cicatrices issues de la guerre (guerre de Kidal, tuerie d’Aguelhoc, tueries à Ménaka, Léré, Goundam, …, effets de la crise) entre les parties à fédérer.

      Au Mali, dans le cadre d’une fédération (quel que soit le type de fédération), le courant centralisateur sera difficile à impulser à cause des querelles internes au sein de la partie fédérée constituée par le nord du Mali et des conflits entre parties fédérées.

      Il restera très faible par rapport au courant décentralisateur qui s’amplifiera.

      D’où une INSTABILITÉ CONSTANTE de cette fédération, QUI GÉNÉRERA UNE GUERRE CIVILE.

      Avec la fédération au Mali, on arrivera à l’émiettement du pays, ce qui est encore plus dangereux et engendrerait les mêmes conséquences (instabilité permanente et conflits voire guerre civile) voire pire car l’intégrité territoriale et la cohésion nationale n’existeront plus.

      De plus, d’autres zones (cercles, arrondissements, …) à l’intérieur des régions voudront, probablement, faire la même chose : être aussi des états fédérés.

      Ainsi, l’émiettement sera vraiment total, donc, plus de composante fédérale (l’esprit patriotique fédéral sera inexistant et la cohésion limitée) et plus d’État fédéral.

      Cette situation serait très très grave.

      Compte-tenu de la situation du Mali, quel que soit le nombre d’états fédérés à créer, la fédération ou l’indépendance ou la partition ne marchera pas CAR elle provoquerait les mêmes conséquences à cause, entre autres, de l’inégalité de la répartition des ressources, du pouvoir et des compétences.
      LA SEULE SOLUTION FIABLE ET PERENNE, C’EST UN DÉVELOPPEMENT DURABLE, ÉQUITABLE ET ÉQUILIBRÉ DE TOUTES LES RÉGIONS DU MALI, AVEC LA LIBRE ADMINISTRATION DES RÉGIONS ET COMMUNES.

      L’accord de paix prône la libre administration des régions et communes et le développement équilibré de toutes les régions du Mali en commençant par celles par qui a commencé la crise et dont l’indice du développement humain par région, est moyennement, le plus bas.
      Même à travers les autorités intérimaires, il SERA IMPOSSIBLE de créer une fédération ou une partition ou une indépendance, compte-tenu de ce qu’on a dit précédemment.
      Conformément au contenu de l’accord de paix au risque de provoquer un cycle d’instabilité et une guerre civile, il est et il sera impossible de dissocier les régions du nord du Mali du reste du Mali.

      Retrouvons-nous autour de cette solution viable de développement durable, équitable et équilibré avec la libre administration des régions et communes.

      Cdlt
      Dr ANASSER AG RHISSA
      EXPERT TIC, GOUVERNANCE ET SÉCURITÉ

  11. Anaser , je pense que tu confonds ta vision des choses et comment les choses doivent se faire. Ce n’est que la situation catastrophique du pays doit nous oblige à brader le pays pour une paix hypothetique . Tu dis que ce n’est pas le moment , sais tu à quand la normalité . Le MNLA a preparer son coup depuis 50 ans en embrigandant les touareg sur la suprematie de la couleur. C’est à nous de preparer nos enfants pour 50 ans à venir en mettant en exargue le complot de la France. Donc on a encore le temps de preparer la paix. Le regime a le couteau sous la gorge donc ne peut rien faire pour sauver le Mali.

    • Bonjour,
      Merci Jet de votre message.

      Si je fais une proposition, c’est que j’estime que les choses doivent se passer comme je le propose (comme je le stipule dans cette proposition) sinon je ne l’aurai pas faite.

      Si on ne croit pas à ce qu’on propose, avec conviction, autant ne pas le proposer.

      Effectivement, on ne doit pas brader le pays pour une paix hypothétique mais travaillons, ensemble, pour qu’elle soit effective et durable.

      On doit faire ce qu’il faut et, le plus vite possible, pas dans cinquante ans, pour garantir les conditions d’une paix durable.

      Si certains ont préparé leur stratégie (cas du MNLA, vous dites) pendant cinquante ans, avec l’intelligence collective (en principe le monde entier nous (le Mali) aide tout en mettant de coté (à nous de le faire par un engagement démocratique collectif) ceux qui nous nous aident pas ou qui défendent les intérêts contraires des nôtres), on peut y arriver en très peu de temps si on s’y met tous, sérieusement et sans complaisance : cas de la mise en œuvre de notre accord de paix.

      Éliminons le couteau sous la gorge par cet engagement démocratique collectif et sans complaisance en mettant en œuvre les accords, protocoles et lois sur lesquels on s’est entendu ET en recourant au dialogue entre acteurs et à la justice pour dissiper les malentendus et les incompréhensions.

      Ainsi, on peut sauver durablement le Mali.

      Impliquons-nous et engageons-nous TOUS/TOUTES autour de la mise en œuvre, INCLUSIVE, STRICTE, FRANCHE ET SANS COMPLAISANCE, de l’accord de paix, pour sauver durablement le Mali, Un et Indivisible, sans fédération, ni confédération, ni partition ni indépendance d’aucune partie du Mali.

      EN METTANT LE MALI ET LES INTÉRÊTS DES MALIENS EN AVANT, TOUS/TOUTES, ENSEMBLE, SOLIDAIREMENT, ON POURRA, VITE, Y ARRIVER.

      Bien cordialement
      Dr ANASSER AG RHISSA
      Expert TIC, Gouvernance et Sécurité
      E-mail : [email protected]
      TEL 00223 95 58 48 97

  12. Il raconte ce qui l’arrange, a savoir la mise en oeuvre de l’accord de paix. Ce qui est dans cet accord n’engage pas tout le peuple, mais il engage ceux qui l’ont signe le couteau a la gorge. Bientot 2 ans qu’il est signe, que de positif. Chaque jour enregistre des morts, blesses et degats. La situation Securitaire s’est degradee. Quelque soit les avantages tant qu’on parle pas d’Azawad independante, rien ne marchera. Certains propos du Dr ANASSER AG RHISSA sont etonnants, il ignore aujourd’huiaujourd’hui que cet accord jusqu’ici n’a jamais ete soumis au peuple afin qu’il donne son avis. Le Mediateur de la Republique est sollicite pour presider la conference d’entente nstionale, il convie les gens qui beulent y participer, ceux qui n’en veulent pas c’est leur droit. Vrament deja il y’a trop de publicite auteur de la fameuse conference d’entente nationale pour rien.

    • Bonjour,
      Merci Souroukounama de votre commentaire.

      La mise en œuvre de l’accord doit susciter l’espoir chez tous les Maliens. Elle doit arranger tous les Maliens.

      Au lieu d’un référendum ou des concertations nationales (proposé par l’opposition), pour l’inclusivité, en étant parti d’une feuille de route, ont été utilisés des pourparlers inclusifs inter-Maliens avec plusieurs rounds pour faire participer les forces vives (partis politiques, députés, société civile, …) et les communautés à la conception de l’accord.

      Des rencontres des forces vives ont émis des recommandations dont certaines ont été prises en compte dans l’accord définitif.

      Pour améliorer cette inclusivité, la conférence d’entente nationale inclusive est prévue dans l’accord de paix. Elle utilisera une méthodologie inclusive.

      Ayant été retenu comme expert consultant de la conférence d’entente nationale au Mali, j’ai proposé une telle méthodologie.

      La médiatisation de cette conférence est normale et doit même s’amplifier afin que tous les Maliens soient informés et y prennent part.

      Un référendum est prévu pour valider la constitution qui sera modifiée pour prendre en compte certaines clauses de l’accord de paix.

      Tous ces aspects montrent que l’accord de paix, à travers sa mise en œuvre intégrant la mise en place des autorités intérimaires, répondra aux besoins des Maliens et permettra l’inclusivité.

      Il faut l’implication de TOUS/TOUTES, indépendamment des bords politiques.
      C’est à nous TOUS (tous les MALIENS et tous les acteurs) de garantir la mise en œuvre inclusive, stricte, franche et sans complaisance de l’accord de paix.

      Impliquons-nous, SÉRIEUSEMENT ET COLLECTIVEMENT, pour ce faire, AFIN DE VOIR LES RETOMBÉES DE L’ACCORD ET ARRÊTER L’INSÉCURITÉ.

      En plus de la présence des terroristes et des bandits dans le pays, le retard dans la mise en œuvre de l’accord favorise l’insécurité.

      Le MOC (Mécanisme opérationnelde coordination) via les patrouilles mixtes qui doit aider à la sécurisation a été attaqué par les terroristes et va redémarrer bientôt.

      METTONS, DONC, SÉRIEUSEMENT EN ŒUVRE CET ACCORD, EN PARTICULIER, METTONS EN PLACE LE MOC AVEC LA SÉCURISATION IDOINE et plus tard déployons partout les forces de défense et sécurité du Mali reconstituées, le DDR (Démobilisation, Désarmement et Réinsertion) ET LES AUTORITÉS INTÉRIMAIRES, POUR VOIR LES RETOMBÉES DE L’ACCORD ET L’ÉRADICATION DE L’INSÉCURITÉ, POUR LE BONHEUR DES POPULATIONS.

      Bien cordialement
      Dr ANASSER AG RHISSA
      Expert TIC, Gouvernance et Sécurité
      TEL 00223 95 58 48 97

        • Ag rhissa est une personne malhonnete…

          Il soutient les rebelles du zazameeerde
          Il fait parti de ceux qui disent que les touaregs ont bâti Tombouctou…

          Des coureurs de brebis qui n’ont rien batti, ont trouvé au Mali des dirigeants faibles qui les ont laissé s’armer jusqu’ a mettre le pays à genoux!

          Que ag rhissa aille se faire foutre avec ibcon et sa famille d’abord, les enturbannes et tous ces salopards qui font souffrir le peuple malien!!!!

          • Bonjour,
            Merci Wsr de votre message.

            Pourquoi recourir aux insultes et aux contre vérités.

            Je suis un Tamasheq et je ne suis d’aucun mouvement armé ou d’autodéfense.

            Arrêtez vos amalgames.

            Si on suit votre raisonnement, comme un de vos parents est Tamasheq, donc, vous êtes du MNLA ou d’un autre groupe armé.

            Arrêtons les amalgames et les indexations.

            Sachons que le Mali est Un et Indivisible, les membres Maliens des mouvements armés et d’autodéfense Maliens étant nos frères Maliens, nous devons tout faire pour ramener ceux qui ne sont pas terroristes dans la nation et isoler les autres.

            Nous devons agir pour mettre de côté ceux qui font souffrir le peuple Malien mais nous devons savoir qui sont nos frères (non terroristes) et qui ne le sont pas.

            Cultivons le vivre ensemble et la coexistence pacifique dans un Mali uni, Un et Indivisible, sans fédération ni confédération ni partition ni indépendance d’aucune de ses parties.

            Bien cordialement
            Dr ANASSER AG RHISSA
            Expert TIC, Gouvernance et Sécurité
            TEL 00223 95 58 48 97

    • Kidal ! Kidal encore ! Kidal toujours. Cet accord dont il est question ne sera jamais appliqué a Kidal. Alors que le tout tourne au tour de Kidal. Ceux qui veulent participer a la conference d’entente nationale pourront venir manger , boire, loger dans des hotels luxeux de Bamako au frais du contribuable malien, mais jamais un accord ne sera trouve.

      • Bonjour,
        Les Touaregs, tout comme les Peulhs et les autres composantes ethniques, font partie de la même nation Malienne, elles doivent toutes mettre le Mali en avant.

        Ne nous trompons pas de combat, le seul combat qui vaille c’est le combat démocratique pour un MALI UN ET INDIVISIBLE acceptant la diversité ethnique, refusant l’esclavagisme et permettant la libre administration des régions et communes.

        Nous y sommes.

        A travers l’accord de Bamako, c’est le Mali tout entier, via toutes ses composantes ethniques, qui est plus fort et qui gagne et non une ethnie donnée, qu’elle soit Touareg ou Peulhe ou autre.

        L’accord a opté pour le développement équilibré de toutes les régions du Mali en commençant par celles qui sont en retard, celles du nord du Mali.

        L’Union fait la force. Dans un Mali Un et Indivisible, cultivons la diversité (ethnique, culturelle, …) et l’union à travers la mutualisation de nos forces et de nos ressources issues de la régionalisation où chacun doit occuper sa place, nous serons encore plus forts.

        D’après l’accord de Bamako, cette régionalisation permet aux filles et aux fils d’une même région de gérer, ensemble, leurs régions (et communes) à travers la libre administration des régions (et communes).

        C’est ainsi que, malgré le poids du passé, nos frères et sœurs de Kidal, incluant les Ifoghas et les Imghads, doivent gérer ensemble la région de Kidal. Les accords de Annefis et Niamey, entre parties prenantes, vont dans ce sens.

        Le Mali est pour nous tous/toutes, nous devons, TOUS/TOUTES, chercher des solutions idoines à nos problématiques au lieu d’attendre que ça vienne toujours du haut.

        Le problème de Kidal est un des plus saillants mais la réconciliation concerne tout le Mali, y compris la région de Kidal, car le tissu social, aux niveaux national, régional et local, est affecté et l’impact de la crise (sur le vivre ensemble, …) et les amalgames induits ont affecté tout le Mali.

        Il faut, donc, travailler sur la cohésion sociale, la cohésion nationale, l’unité, cultiver la paix partout au Mali et ré-apprendre ou renforcer le vivre ensemble même si la solidarité et la force des liens ancestraux ont aidé à maintenir certains liens sociaux.

        Appliquons l’accord de Bamako, pour la paix et la réconciliation au Mali, sensibilisons partout sur cet accord et sa mise en œuvre, en particulier à travers LA CONFÉRENCE D’ENTENTE NATIONALE, la mise en place du DDR, du MOC (Mécanisme Opérationnel de Coordination via les patrouilles mixtes) et des autorités intérimaires, et faisons-le respecter strictement, franchement et sans complaisance par tous les acteurs, en particulier ceux qui l’ont signé (toutes les parties prenantes, la médiation internationale et les partenaires) et on résoudra le PROBLÈME de Kidal.

        D’où ma contribution que je conseille de lire ou relire. Elle est intitulée “Accord de Bamako : Comment garantir son respect et l’engagement des parties prenantes ?”

        A propos de cette contribution, j’avais écrit il y a bientôt un an, le 21 SEPTEMBRE 2015, une lettre ouverte en ligne, adressée au Président, Ibrahim Boubacar Keïta, aux Maliens et aux Partenaires, pour proposer une approche pour répondre à cette question.

        Engageons-nous, honnêtement, franchement et sans complaisance, acceptons le partage de responsabilités (en particulier à Kidal) et mettons, TOUS/TOUTES, rapidement, en œuvre, cet accord.

        Cdlt
        Dr ANASSER AG RHISSA
        Expert TIC, Gouvernance et Sécurité

    • Bonsoir,
      Et égal à celui qui prétend être son maître et ceci doit vous ranger.

      Bien cordialement
      Dr ANASSER AG RHISSA
      Expert TIC, Gouvernance et Sécurité
      TEL 00223 95 58 48 97

    • Dr A A Rissa, je loue notre courage et votre ténacité. Votre accord n’est pas le notre, nous sommes prêts à participer à action salvatrice, la votre n’est guerre une. Notre position est sans équivoque : refondre l’accord pour la paix par tous les maliens en respectant notre constitution, plus tôt que de refondre notre constitution au provis d’un accord taillé à la hauteur des armes

      • Bonjour,
        Merci Mangos de louer ma ténacité.

        La mise en œuvre de l’accord doit susciter l’espoir chez tous les Maliens.

        Au lieu d’un référendum ou des concertations nationales (proposé par l’opposition), pour l’inclusivité, en étant parti d’une feuille de route, ont été utilisés des pourparlers inclusifs inter-Maliens avec plusieurs rounds pour faire participer les forces vives (partis politiques, députés, société civile, …) et les communautés à la conception de l’accord.

        Des rencontres des forces vives ont émis des recommandations dont certaines ont été prises en compte dans l’accord définitif.

        Pour améliorer cette inclusivité, la conférence d’entente nationale inclusive est prévue dans l’accord de paix. Elle utilisera une méthodologie inclusive.

        Ayant été retenu comme expert consultant de la conférence d’entente nationale au Mali, j’ai proposé une telle méthodologie.

        La médiatisation de cette conférence est normale et doit même s’amplifier afin que tous les Maliens soient informés et y prennent part.

        Un référendum est prévu pour valider la constitution qui sera modifiée pour prendre en compte certaines clauses de l’accord de paix.

        Tous ces aspects montrent que l’accord de paix, à travers sa mise en œuvre intégrant la mise en place des autorités intérimaires, répondra aux besoins des Maliens et permettra l’inclusivité.

        CET ACCORD EST ISSU D’UN CONSENSUS, IL EST A NOUS TOUS/TOUTES contrairement à ce que vous dites.

        IL Y AVAIT DES RENCONTRES DES FORCES VIVES LORS DE LA CONCEPTION DE L’ACCORD, DOMMAGE D’AVOIR PAS ÉTÉ A CES RENCONTRES POUR FAIRE VALOIR VOS IDÉES.

        Même si on organise une concertation nationale inclusive telle que la réclame l’opposition, nous ne sommes pas sûr de concevoir un accord MEILLEUR QUE L’ACCORD ACTUEL et qui réponde mieux aux attentes des Maliens.

        Et que fera-t-on de l’accord actuel et des dépenses déjà occasionnées ?

        Nos partenaires vont-ils encore nous suivre sur un temps aléatoire pour reconconcevoir un autre accord de paix ?

        Toutes ces questions méritent des réponses. Je suis sûr que les réponses à ces questions ne sont pas toutes à notre avantage. C’est pourquoi, vaut mieux rester sur l’accord consensuel dont nous disposons. Il a l’aval de la communauté internationale ET elle contribue à son suivi.

        EN PLUS, NOUS NE SOMMES PLUS A L’ÉTAPE DE CONCEPTION DE L’ACCORD DE PAIX MAIS A CELLE DE SA MISE EN ŒUVRE DE L’ACCORD DÉJÀ SIGNÉ DONT NOUS DISPOSONS.

        En mettant le Mali et le bien être des Maliens en avant, nous pourrions nous retrouver autour de cette mise en œuvre : Il faut l’implication de TOUS/TOUTES, indépendamment des bords politiques, pour cette mise en œuvre.

        C’est à nous TOUS (tous les MALIENS et tous les acteurs) de garantir la mise en œuvre inclusive, stricte, franche et sans complaisance de l’accord de paix.

        Cdlt
        Dr ANASSER AG RHISSA
        Expert TIC,Gouvernance et Sécurité
        TEL 0022395 58 48 97

        • Accord antidémocratique qui engage le gouvernement de traitre IBK la France et ses pions du MNLA. Il a été signe sans consulter les populations maliennes du Nord et du Sud. Un accord qui viole la constitution et le principe démocratique le droit a l’autodétermination des songhoy, des Bellas des peuls du Nord.
          Pourquoi ne pas soumettre l’accord a un referendum au Nord ou au peuple malien dans son ensemble????.
          A bas la conférence nationale, une mascarade du régime pour berner le peuple et partager le gâteau mali entre la mafia du Sud et du Nord. Car cette mascarade IBk mettra en place un gouvernement dunion pour attribuér des postes aux bandes armées et il va chercher un second mandat pour continuer a piller le pays avec la protection de la France.
          La seule solution les concertations nationales pour changer le pays, la structure de l’État, la lutte contre la corruption par arrestation des toutes les personnes sous le régime de Moussa Alpha IBk et leur comparution devant la Commission nationale, la refondation de l’armée de l’administration, de la dipiomatie, la charte des partis,
          de la justice la participation des groupes armées aux concertations.
          Formation d’un gouvernement de salut national.
          La Concertation peut demander la démission de IBk la dissolution de lAN et choisir un présidence collegiale pour la durée des reformes de la refondation du pays.
          Autrement laisser IBk et ses cancres foncer dans la merde avec leur mascarade. Après ce sera le scénario ivoirien forum de réconciliation entre les acteurs ensuite guerre civile et le même sort que le clan Bagbo pour la famille d’à ord. Moussa Alpha IBk ATt peuvent d’offrir le luxe de se faire des accolades et avec les leaders des groupes armes en apothéose. Tout cela pour berner le peuple. Vous avez oublier la conférence de Mobutou., de Bagbo etc. Je donne raison a Zou le seul qui inspire respect dans la classe politique et Soumaila un produit de Adema, il des comptes a rendre au peuple tout comme IBk.
          Enfin jinvite toutes les forces patriotique du Fores du Sud du Nord de l’ouest de l’est a dénoncer la capitulation. Du régime de IBk a rejeter les autorités intérimaires a dénoncer la France et la Communauté internationale surtout la France. Et demander des concertations nationales ouvertes a toutes les populations du pays. Pas seulement aux voleurs de Bamako qui cherchent a se positionner auprès de la Familiale d’abord.
          Vive Zou
          Vive le Parena
          Vive Mariko
          Vive Soumis pour sa position
          Vive les jeunes patriotes du Mali
          Vive les chefs coutumiers du mali
          Vive les populations du Nord
          Du Sud
          Abas le pouvoir de Bamako.
          A bas la démocratie corrompue
          Abas les chefs religieux corrompus qui pillent le pays.

          • Il est difficile de cacher le soleil avec ses mains ! Si cet accord était parfait pourquoi n’a t il pas été débattu à l’assemblée nationale ?pourquoi avoir signé en catimini un protocole d’entente sur uniquement les régions du nord ?
            Le nombre de réactionses négatives à votre plaidoyer sur ce forum montre suffisamment que les maliens ne veulent pas de cet accord et de ses appendices
            Prenez vos sous de consultant et laissez nous en paix ! Le Mali ne sera jamais ce que vous voulez qu’il soit !
            Regardez le soudan , la Somalie etc …..

          • Bonjour,

            PARTIE 1 : L’ACCORD DE PAIX n’est pas parfait mais acceptable et légitime

            Merci Makison de votre message.

            A quoi bon de laisser les Maliens en paix SANS la paix ?

            Je souhaite que le Mali soit un jour, un havre de paix.

            Contrairement à ce que vous dites, il le sera avec l’implication de tous/toutes autour de l’accord pour la paix et la réconciliation au Mali.

            Je suis d’accord avec vous qu’il est difficile de cacher le soleil avec ses mains tout en reconnaissant qu’on peut se brûler avec une grande exposition sans protection sous le soleil.

            Est-on sûr qu’on ne va pas concevoir un accord moins bon et plus coûteux (se brûler) que l’accord actuel en organisant une concertation nationale inclusive ?

            Cher frère, il est aussi difficile de nier ou d’occulter la vérité qui consiste à dire que l’accord de paix est acceptable, constitue un espoir pour les Maliens et il est légitime car issu d’un compromis entre parties prenantes Maliennes sous la supervision de la médiation internationale.

            Cet accord n’est pas parfait mais il est acceptable voire bon.

            Il est légitime car il est issu de compromis entre parties prenantes Maliennes sous la supervision de la médiation internationale ET des pourparlers inclusifs inter-Maliens à travers plusieurs rounds et des recommandations des forces vives Maliennes INCLUANT DES DEPUTES, qui ont permis de le concevoir et de le valider.

            Le processus précédent à base de pourparlers inclusifs inter-Maliens et la prise en compte des recommandations des forces vives, incluant les députés, à travers plusieurs rounds a été préféré à la soumission de l’accord, pour validation, à l’assemblée nationale.

            Ce processus a été préféré au référendum à cause de la lourdeur de ce dernier ET du fait que le référendum exige un accord ou des propositions sur lesquels vont se prononcer les citoyens.

            Bien cordialement
            Dr ANASSER AG RHISSA
            Expert TIC, Gouvernance et Sécurité
            TEL 00223 95 58 48 97

          • Bonjour,

            PARTIE 2 : INCLUSIVITÉ ET RESPECT DE L’ACCORD ET DU PROTOCOLE D’ENTENTE

            Il faut savoir Makison que le référendum a été réservé à la validation de la constitution qui sera modifiée pour prendre en compte certaines clauses de l’accord de paix.

            De même, pour améliorer l’inclusivité, la conférence d’entente nationale inclusive est prévue pour mars 2017.

            La loi pour la mise en place des autorités intérimaires a une portée nationale ainsi que son décret d’application (qui instruit).

            LE PROTOCOLE D’ENTENTE (QUI PERMET DE DESIGNER LES MEMBRES DES AUTORITÉS INTÉRIMAIRES) A ÉTÉ SIGNE POUR LES RÉGIONS DU NORD DU MALI UNIQUEMENT PARCE LES AUTRES RÉGIONS ET LEURS COMMUNES DISPOSENT DE LEURS CONSEILS RÉGIONAUX OU COMMUNAUX.

            Naturellement, le lien doit être établi entre le décret d’application (qui instruit) de la loi sur la mise en place des autorités intérimaires ET le protocole d’entente (qui permet de désigner les membres des autorités intérimaires).

            Ce qui permet de donner au protocole d’entente une légitimité et même une légalité à travers son couplage avec le décret d’application de la loi sur les autorités intérimaires.

            Il n’a pas été signé en catimini,comme vous le dites, car il a été signé par les parties prenantes Maliennes sous la supervision de la médiation internationale.

            L’ACCORD N’A PAS ENCORE ÉTÉ APPLIQUE POUR SAVOIR SI LES MALIENS EN VEULENT OU PAS.

            LES RÉVOLTES DANS LES RÉGIONS DU NORD VIENNENT DU FAIT QUE LES LISTES PROPOSÉES NE SONT PAS CONFORMES AU PROTOCOLE D’ENTENTE ET L’INCLUSIVITÉ ENTRE GROUPES ARMES N’EST PAS RESPECTE.

            Appliquons et respectons les dispositions de l’accord de paix et le protocole d’entente afin d’aboutir à une paix durable, au développement durable et la réconciliation dans un Mali, Un et Indivisible, sans fédération, ni confédération ni partition ni indépendance d’aucune partie du Mali.

            Bien cordialement
            Dr ANASSER AG RHISSA
            Expert TIC, Gouvernance et Sécurité
            E-mail : [email protected]
            TEL 00223 95 58 48 97

          • Tout ça pour avoir une place dans le prochain gouvernement. T’inquiète on va te nommé ministre des affaires unitile à Kidal.

          • Bonjour,
            Merci Touré de votre message.

            Si c’est pour ramener Kidal dans la République, je suis partant.

            Auquel cas, ces affaires deviendront utiles.

            Essayant déjà d’être utile en appliquant scrupuleusement et sans complaisance l’accord de paix afin que Kidal revienne dans la République et le pouvoir soit partagé à Kidal.

            Bien cordialement
            Dr ANASSER AG RHISSA
            Expert TIC,Gouvernance et Sécurité
            TEL00223 95 58 48 97

          • Bonjour,
            Merci Kangaba de votre message.

            Il est difficile de nier ou d’occulter la vérité qui consiste à dire que l’accord de paix est acceptable, constitue un espoir pour les Maliens et il est légitime car issu d’un compromis entre parties prenantes Maliennes sous la supervision de la médiation internationale.

            Cet accord n’est pas parfait mais il est acceptable voire bon.

            Il est légitime car il est issu de compromis entre parties prenantes Maliennes sous la supervision de la médiation internationale ET des pourparlers inclusifs inter-Maliens à travers plusieurs rounds et des recommandations des forces vives Maliennes INCLUANT DES DÉPUTÉS, qui ont permis de le concevoir et de le valider.

            Le processus précédent à base de pourparlers inclusifs inter-Maliens et la prise en compte des recommandations des forces vives, incluant les députés, à travers plusieurs rounds a été préféré à la soumission de l’accord, pour validation, à l’assemblée nationale.

            Ce processus a été préféré au référendum à cause de la lourdeur de ce dernier ET du fait que le référendum exige un accord ou des propositions sur lesquels vont se prononcer les citoyens.

            En plus, la conférence d’entente nationale améliorera l’inclusivité.

            L’ACCORD DE PAIX EST BIEN DÉMOCRATIQUE A TRAVERS SES POURPARLERS INCLUSIFS INTER-MALIENS SOUS LA SUPERVISION DE LA COMMUNAUTÉ INTERNATIONALE ET LES ROUNDS POUR VALIDATION A TRAVERS LES RECOMMANDATIONS DES FORCES VIVES.

            Comme l’a proposé l’opposition, et comme, moi aussi, je l’avais proposé avant les pourparlers d’Alger, les CONCERTATIONS NATIONALES INCLUSIVES étaient adaptées avant ces pourparlers pour avoir une position commune ou parler d’une même voix comme vous le dites mais, MAINTENANT, qu’un compromis, entre parties prenantes maliennes sous la supervision de la médiation internationale, a abouti à un accord de paix, elles ne sont plus adaptées à la situation actuelle.

            Ceci à cause, entre autres, (1) de la complexité de ces concertations nationales, (2) du gâchis en ressources et en temps induit pour aboutir à l’accord de paix déjà signé et aux préparatifs pour sa mise œuvre et (3) du fait qu’on n’est pas sûr d’aboutir, à court terme et même à moyen terme, à des résultats significatifs meilleurs que l’accord de paix qui a déjà été signé.

            Compte-tenu de tous ces inconvénients, une CONFÉRENCE D’ENTENTE NATIONALE a été retenue par l’accord de paix, déjà signé, pour échanger sur tout ce qui est relatif à la mise en œuvre de cet accord, comment rendre optimale l’inclusivité (utilisation d’une méthodologie inclusive pour une participation optimale de toutes les communautés Maliennes et dans toutes régions du Mali pas seulement celles du nord du Mali) et sur la validation ÉVENTUELLE de l’appellation Azawad pour désigner les régions du nord du Mali.

            Division ou partition du pays ?

            Contrairement à ce que certains pensent, la conférence d’entente nationale ne prépare pas à la partition du pays, ni au choix d’un Président du Mali, ni au fédéralisme, ni confédéralisme, ni à l’indépendance d’aucune partie du Mali.

            N’acceptons pas la division ou la partition du Mali en s’impliquant, TOUS/TOUTES, pour la mise en œuvre inclusive, stricte et franche de l’accord de paix, en particulier, l’APPLICATION STRICTE, FRANCHE ET SANS COMPLAISANCE de l’accord de paix et du protocole d’entente pour la mise en place des autorités intérimaires.

            Cordialement
            Dr ANASSER AG RHISSA
            Expert TIC, Gouvernance et Sécurité

    • Bonjour,
      Merci Peteke, devant l’hécatombe mortifère provoquée par la crise au Mali, votre extase est impitoyable, vous devez en pleurer réellement.

      Cher frère, cherchez plutôt à vous rapprocher de vos frères et sœurs Maliens pour qu’ensemble vous sortiez, nous sortions le Mali de cette crise qui n’a que trop duré.

      La conférence d’entente nationale doit nous rapprocher au lieu de nous faire rire les uns des autres.

      Prenez de la hauteur et engagez-vous sérieusement avec les frères et sœurs autour de cet accord de paix pour contribuer à créer un Mali, havre de paix, Un et Indivisible, avec un mieux vivre ensemble et avec la cohésion, la réconciliation et l’intégrité territoriale complètement scellées.

      Pour le Mali, cette voie est la meilleure pour réellement vous extasez au lieu de se rire et de vous extravasez à travers le fou rire.

      Prenons de la hauteur, restons ensemble pour un Mali uni et solidaire.

      Bien cordialement
      Dr ANASSER AG RHISSA
      Expert TIC, Gouvernance et Sécurité
      E-mail: [email protected]
      TEL 00223 95 58 48 97

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