Mettre tous les Maliens et les Partenaires d’accord à travers le suivi et la mise en œuvre de l’accord de Bamako

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Dr ANASSER AG RHISSA, Expert TIC, Gouvernance et Sécurité
Dr ANASSER AG RHISSA, Expert TIC, Gouvernance et Sécurité

Dr ANASSER AG RHISSA, Expert TIC, Gouvernance et Sécurité

 

 

MISE EN ŒUVRE DE L’ACCORD DE BAMAKO : Lettre ouverte au Président Malien, aux Maliens et aux Partenaires pour une proposition afin de mettre tous les Maliens et les partenaires d’accord à travers le suivi et la mise en œuvre de l’accord de Bamako

 

 

Excellence Monsieur le Président de la République du Mali,

Excellence Monsieur le Secrétaire Général de l’ONU.

Excellence Monsieur le représentant spécial du Secrétaire Général de l’ONU au Mali, Chef de la MINUSMA,

Excellence Monsieur le Chef de la File de la médiation,

Excellence Mesdames et Messieurs les représentants des partenaires du Mali,

Excellences Messieurs les médiateurs et les facilitateurs pour la crise Malienne,

Excellence Monsieur le Président de l’Assemblée Nationale du Mali,

Excellence Monsieur le Premier Ministre du Mali,

Excellences Mesdames et Messieurs les Ministres,

Excellence Monsieur le Ministre des affaires étrangères et de la coopération internationale du Mali, chef de la délégation Malienne aux pourparlers inclusifs,

Excellence Monsieur le Haut représentant du Président Malien dans les pourparlers inclusifs inter-Maliens,

Excellence Monsieur le Ministre de la réconciliation nationale,

Excellence Monsieur le Ministre de la défense et des anciens combattants du Mali,

Excellence Monsieur le Ministre de la sécurité et de la protection civile,

Excellence Monsieur le ministre de la communication, de l’économie numérique et de l’information du Mali, Porte-parole du gouvernement,

Messieurs les responsables des parties prenantes aux pourparlers inclusifs inter-Maliens,

Mesdames et Messieurs les participants au comité de suivi de l’accord de Bamako,

Chers frères et sœurs Maliens,

 

Après la signature de l’accord de Bamako, pour la paix et pour la réconciliation au Mali issu du processus d’Alger, par toutes les parties prenantes Maliennes et par la médiation internationale élargie, il est prévu qu’un comité de suivi de cet accord soit constitué.

 

Il est logique et il serait judicieux qu’un remaniement ministériel se fasse avec de nouveaux ministères en rapport avec la mise en application de l’accord de Bamako.
Il est important de veiller à l’équilibre, dans le comité de suivi de l’accord et dans le nouveau gouvernement, sans oublier la société civile.
Ce comité de suivi de l’accord doit intégrer la société civile, au moins, au même titre que chacun des regroupements armés Maliens.
IL FAUT ÉVITER LES NOMINATIONS PAR COMMUNAUTÉ AU GOUVERNEMENT TOUT COMME DANS LE COMITÉ DE SUIVI DE L’ACCORD.
POUR METTRE TOUS LES MALIENS ET LES PARTENAIRES D’ACCORD, POURQUOI NE PAS S’UNIR AUTOUR DE L’ACCORD DE BAMAKO ET POURQUOI NE PAS FORMER UN COMITÉ TEMPORAIRE DE SUIVI DE L’ACCORD DE BAMAKO AVANT DE FORMER UN COMITÉ PERMANENT DE SUIVI DE L’ACCORD LORS DE LA CONFÉRENCE D’ENTENTE NATIONALE QUI DOIT AVOIR DES RAMIFICATIONS RÉGIONALES ?

 

  1. Conférence d’entente nationale avec des ramifications régionales pour améliorer la représentativité et l’inclusivité

 

Compte-tenu du problème de représentativité qui se pose sérieusement après plusieurs tentatives de constitution du comité de suivi de l’accord, il convient de créer un comité temporaire de suivi de l’accord et lors de la conférence d’entente nationale, les participants à cette dernière désigneront un comité permanent de suivi de l’accord.
Pour améliorer la représentativité et l’inclusivité, cette conférence d’entente nationale doit avoir des ramifications dans TOUTES les régions du Mali.

 

Il faut aussi penser à la représentation des Maliens de la diaspora.
Lors de cette conférence d’entente nationale des représentants des forces vives (partis politiques, société civile, députés, …), du gouvernement, des collectivités territoriales, des communautés de base seront choisis et formeront le comité permanent de suivi de l’accord.
Ainsi, un tel comité de suivi de l’accord mettra tous les Maliens d’accord, indépendamment des bords politiques, et intégrera aussi des représentants de toutes les régions du Mali et ceux des mouvements armés.

 

Avant la constitution du comité permanent, le comité temporaire de suivi de l’accord assurera toutes les tâches du comité de suivi de l’accord conformément à l’article 57 du règlement intérieur de ce comité.

 

  1. Création de ministères adaptés pour mieux appliquer l’accord

 

En rapport avec la mise en application de l’accord de Bamako, des ministères devront être créés par regroupement ou division ou changement de noms de ministères déjà existants :

 

– Il serait judicieux de ne pas oublier de créer un MINISTÈRE DE LA DÉCENTRALISATION ET DE LA RÉGIONALISATION.

 

Un tel ministère pilotera la mise en œuvre de la décentralisation poussée et veillera à ce que la régionalisation se déroule convenablement conformément à l’accord de Bamako.

– Un ministère de l’aménagement et de l’administration du territoire.
– Un ministère des TICs (technologies d’information et communication) et de l’économie numérique,

– Un ministère de la communication,
– Un Ministère de la réconciliation nationale et de la cohésion sociale,
– Un ministère de la justice et de l’équité.

  1. S’unir pour assurer une défense et une sécurité optimales au Mali

 

Compte-tenu de l’insécurité grandissante, de la complexité et la diversité des menaces dont le terrorisme, la défense et la sécurité ne pourront être efficaces, au Mali et ailleurs, que si elles intègrent un système de renseignement global s’appuyant sur les citoyens et en liaison avec les partenaires aux niveaux régional et international.
Chaque citoyen doit se comporter comme un agent de défense et sécurité et doit contribuer à ce système de renseignement.
Une base de connaissance d’intelligence stratégique, devant faire appel aux TIC (Technologies d’Information et Communication), doit être le cœur de ce système.

 

Sa constitution exige une coopération et collaboration entre tous les acteurs et partenaires aux niveaux local, national, régional et international.


Nous remercions le Ministre de la défense du Mali de la reconnaissance faite à nos partenaires, en particulier, Barkhane et la Minusma.
Ils doivent travailler en étroite collaboration avec les forces de défense et sécurité du Mali pour une sécurité et une défense optimales au Mali.

 

Félicitations au Ministre de la défense du Mali, Tiéman Hubert Coulibaly, pour sa clairvoyance et sa vision globale sur la problématique de la défense et sécurité et pour avoir contribuer à installer un climat de confiance avec nos partenaires et au sein de nos forces de défense et sécurité.
Nous le remercions du fait que depuis la signature de l’accord de Bamako par toutes les parties prenantes Maliennes, les forces de défense et sécurité du Mali se déploient graduellement, sur l’étendu du pays, conformément à l’accord de Bamako et comme il l’a indiqué dans l’interview qu’il a accordée, le 24 juillet 2015, au journal du Mali.
On peut se féliciter du règlement du cas de Ménaka en tendant vers la légalité. J’avais écrit une lettre ouverte en ligne, adressée au Président, au Gouvernement, aux Maliens et aux Partenaires, dans ce sens.
Les propositions de mise en œuvre sur le processus DDR (Démobilisation désarmement et Réinsertion), intégré à l’accord de Bamako, faites par le Ministère de la défense du Mali sont importantes.

Espérons qu’elles prennent en compte le cas de djihadistes Maliens repentis sincèrement et les enfants Maliens enrôlés de force par les djihadistes.
J’avais fait une proposition dans ce sens au Président du Mali, au Gouvernement, au Ministre de la défense et au Ministre de la sécurité du Mali ainsi qu’aux partenaires.

 

  1. S’unir autour de la mise en œuvre et du suivi de l’accord de Bamako

Comme le disent, à juste titre, certains internautes et les Maliens qui supportent l’accord de Bamako, nous sommes TOUS condamnés à mettre en œuvre l’accord de Bamako pour le bien-être des TOUS les Maliens.

C’est pourquoi, indépendamment des bords politiques, nous devons nous unir autour de cet accord pour le mettre en œuvre collectivement.

Par exemple, pour la conférence d’entente nationale prévue par l’accord de Bamako, comme l’ont suggéré certains internautes et comme je l’ai déjà proposé dans mes répliques aux critiques contenues dans le deuxième article de l’enseignant-chercheur et consultant Français, Joseph Brunet-Jailly, et à celles de l’opposition Malienne, la méthodologie à utiliser lors de cette conférence pourra être choisie parmi celles proposées par l’opposition, celle proposée dans son cinquième article par Joseph Brunet Jailly, celle qui sera proposée par le gouvernement, celle que j’avais déjà proposée et que j’ai rappelé en répliques au deuxième article de Joseph Brunet-Jailly et éventuellement d’autres qui seront proposées lors de la conférence.

Maintenant, je constate que Joseph Brunet-Jailly adopte, la même méthodologie, que j’avais proposée, dans son cinquième article intitulé “ Le processus de paix au Mali, vu par Joseph Brunet-Jailly: « Le régime actuel manque cruellement d’inspiration, … ce régime ne se soucie que de perdurer ».

C’est très bien, cela montre que, pour le Mali et pour le bonheur des Maliens, on peut bien converger sur certains points malgré nos différences de points de vue.

  1. Conclusion

Pour le Mali et pour le bien-être des Maliens, convergeons, nos partenaires et nous, pour le suivi et la mise en œuvre de cet accord de Bamako en profitant, autant que possible, de l’apport de TOUTES/TOUS. Je lance un appel dans ce sens.

J’avais fait une proposition pour une organisation inclusive idoine pour la mise en œuvre de l’accord de Bamako, par tous les Maliens, indépendamment des bords politiques.

Cette proposition est sous forme d’une lettre ouverte en ligne adressée au Président du Mali, aux Maliens et aux partenaires

  1. Contact

Dr ANASSER AG RHISSA
Expert TIC, Gouvernance et Sécurité

E-mail : [email protected]
TEL (00223) 78 73 14 61

Commentaires via Facebook :

17 COMMENTAIRES

  1. Je ne suis pas d’accord avec Ag Rhissa pourr un ministère de la régionalisation, le seul mot décentralisation suffira pour exprimer les taches de ce ministère. Autrement, simplifions nous la tache, trop de ramifications eparpierait nos ressources pour le développement et affaiblirait notre économie. Il ne s’agit que chacun ai une place pour pier l’état afin servir ce pays. Soyons de bonne fois et bon citoyens.

  2. Bonjour,
    Vous trouverez, ci-dessous, sur Maliactu une interview qu’ils ont réalisés de moi sur le suivi et la mise en œuvre de l’accord de Bamako :

    mali-interview-de-dr-anasser-ag-rhissa-axee-sur-la-mise-en-oeuvre-et-le-suivi-de-laccord-de-bamako-pour-la-paix-et-la-reconciliation-au-mali/

    Bien cordialement
    Dr ANASSER AG RHISSA
    Expert TIC, Gouvernanc et Sécurité
    E-mail: [email protected]
    TEL (00223) 78 73 14 61

  3. ne soyez pas naif , ne lisez pas il se croit superieur autres et pense qu’il detient le monopole du savoir, ses blas blas nous cassent le timpan

    • Bonjour,
      Merci de votre message.

      Ce que vous dites n’engage que vous. C’est votre opinion.

      Sachez que le savoir ne peut qu’être partagé et ne peut être le monopole de personne.

      Mutualisons ce savoir à travers l’intelligence collective.

      Faites des propositions constructives et soyez ouvert à celles des autres.

      Bien cordialement
      Dr ANASSER AG RHISSA
      Expert TIC, Gouvernance et Sécurité
      TEL (00223) 78 73 14 61

  4. Bonjour Dr ANASSER AG RHISSA
    Je pense personnellement que vous meritez un poste de responsabilité dans ce pays qui a besoin de gens engagés. Mais je vous assure que je doute beaucoup de la volonté de nos dirigeants actuels de travailler avec une personne honnete.
    Comme vous dite ,servir son pays est un devoir patriotique. Je suis tout a fait d´accord avec vous, mais nos autoritées se servent d´abord avant de servir le pays. Et j´espere que vos contribbutions servent a quelques choses de utile pour eux.
    Salut a vous

  5. Bonjour Dr ANASSER AG RHISSA
    Je pense personnellement que vous meritez un poste de responsabilité dans ce pays qui a besoin de gens engagés. Mais je vous assure que je doute beaucoup de la volonté de nos dirigeants actuels de travailler une personne honnete.
    Comme vous dite ,servir son pays est un devoir patriotique. Je suis tout a fait d´accord avec vous, mais nos autoritées se servent d´abord avant de servir le pays. Et j´espere que vos contribbutions servent a quelques choses de utile pour eux.
    Salut a vous

  6. Bonsoir,
    Merci Dof Doucouf de votre message.

    Les ministères se trouvent à Bamako, donc, les ex responsables des mouvements armés Maliens qui seront admis au gouvernement résideront obligatoirement à Bamako.

    Ceux qui n'auront pas de postes à Bamako résideront, probablement, au nord du Mali s'ils sont ressortissants des régions du nord.

    Ils ont quand même le choix de résider où ils voudront au Mali.

    Ouvrons nos coeurs les uns aux autres et acceptons-nous, partout au Mali, pour améliorer le vivre ensemble et garantir une paix durable.

    Bien cordialement
    Dr ANASSER AG RHISSA
    Expert TIC, Gouvernance et Sécurité
    TEL 00223 78 73 14 61

  7. Salam, je ne sais pas ce que cela vaut, mais aux vues des points à chaque fois souligné par ce “Dr Anasser”, c’est fou ce que les gens peuvent être naïfs!
    L’accord de paix signé n’est que du vent, une fuite en avant du régime IBK pour sauver à n’importe quel prix son régime. Il est comme un malade de palus qui se gave de doliprane sans pour autant avoir le courage de se soumettre au traitement pour guérir.
    On peut donner tout ce qu’on veut à ces rebelles, mais à un moment donné ils voudront plus. Parmi les dirigeants de la rébellion, combien parmi eux ont un niveau intellectuels respectables? Combien ont grandi au Mali? Qu’est-ce qui fait d’eux des citoyens maliens hormis leurs passeports (que n’importe qui peut avoir moyenne un bon prix)? Quel acte ont-ils posé en tant que citoyen à part prendre les armes contre leur “pays”? Qu’en est-il des crimes de guerre et crimes contre l’humanité par eux commis?

    Tout le problème du Mali est le suivant: des dirigeants aussi minables les uns que les autres. De Alpha à IBK, chacun ne cherche qu’à sauver son régime en dépit de tout bon sens et toute logique! Alpha avec sa flamme de la paix n’a fait que retarder le problème pour le filer à son successeur, ATT a fait de même en soudoyant les rebelles par le biais de feu Khadafi (qui, en passant, était l’un des panafricanistes les plus sincères et intègres. Pour ceux qui diront le contraire, allez demander au peuple Lybien ce qu’il pense!). Aujourd’hui IBK est prêt à sacrifier le Mali, pourvu qu’il termine son mandant, le temps de bien assoir économiquement l’empire familial (n’oublions pas qu’il voit son avenir hors du Mali, puisque citoyen français, tout comme ses enfants, donc sa retraite se fera surement sous de meilleurs cieux qu’au Mali).

    Bon, pour les apprentis sorciers qui jouent aux griots pour le compte du prince du jour, l’avenir jugera, inch’ALLAH.

    NB: en Afrique, une fois arrivé au pouvoir, le prince du jour n’a que des qualités et des bénis oui-oui (malheureusement!).

    • Voila un texte Claire: 1 sujet, des phrases simples…

      Ne pas juger les crimes des bandes ethniques font qu’ils continueront…
      Il faut qu’ils apprennent a travailler comme nous tous…

    • Bonsoir,
      Merci bonheur-pour-tous… de votre commentaire.

      L’accord de Bamako est maintenant signé par toutes les parties prenantes, les Maliens doivent maintenant s’accepter et travailler ensemble pour une paix durable.

      Ceci d’autant plus que :

      – l’article 46 de l’accord stipule clairement qu’aucun crime de guerre et aucune violation du droit international humain et des droits de l’homme ne seront impunis.

      Chacun répondra de ses actes.

      – Concernant l’aspect institutionnel et politique, chaque région d’auto-gérera à travers une libre administration. Ses citoyens seront au centre de sa gouvernance et gestion.

      Il ne faut donc pas s’inquiéter, c’est principalement aux ressortissants des régions de développer leurs régions et chacun(e), Korotumu, contribuera, par son travail et à travers la gouvernance participative, au développement au risque de se voir marginalisé(e).

      Sachez que IBK et son gouvernement ne sont pas à confondre avec l’accord de Bamako.

      IBK ou pas, cet accord sera appliqué. Il est le fruit d’un consensus entre les parties prenantes Maliennes sous la supervision de la communauté internationale.

      En mettant le Mali en avant, nous devons nous unir autour de cet accord, indépendamment des bords politiques, pour le bien-être des Maliens.

      CHERCHONS LE BONHEUR POUR TOUTES ET POUR TOUS.

      Bien cordialement
      Dr ANASSER AG RHISSA
      Expert TIC, Gouvernance et Sécurité
      TEL 00223 78 73 14 61

      • Dr Rhissa,

        Je comprends la muance que vous essayez d’apporter aux débats qui animent le Mali.

        Cela étant, je pense que sur certains points, il faut rappeler des vérités a ces bandes ethniques touaregs:

        Nous souffrons tous de la manière dont les politiciens gèrent le pays depuis la mort de Modibo Keita, entre incompétences et corruption…
        Et ce, quel que soit ou on habite: sud, est, nord, oust, centre, milieu, bissectrice, diagonale…

        Nous sommes obligés de nous expatrier a l’étranger, dans des pays ou on veut ne veut pas nous, africains, et ou nos enfant sont discrimines. Tout ça pour subvenir aux besoins de nos parents…
        Pendant ce temps, ces gens ont eu le soutien des millions de Khdaffi, des milliardaires berbères du Maroc, d’Algérie, du Qatar etc.
        Que font-ils de cet argent?
        Construisent-ils des écoles, des maternités, des châteaux d’eau, des lycées techniques pour maitriser l’énergie solaire etc…? NON
        Au lieu de ça, tous les 5/10/15 ans, ils mettent leurs familles à l’abri, à Nouakchott, Alger, Paris, Ouaga… Ils donnent des kalaches à des enfants en déshérence. Ils font des rebellions et tuent des gens. Ils ajoutent la guerre à la misère la plus blanche!
        Ils disent que leur nord du mali est leur berceau.
        A ma connaissances, les touaregs sont des berbères. Depuis quand les berbères sont originaires des bords du Djoliba?
        Notre pays appartient à tous! Mais surtout à celui qui travaille la terre, qui construit les maisons-hôpitaux-écoles, à celui qui la protège, à celui qui l’aime, et non à des voyous enturbannés qui ne connaissent que le langage barbare de la rébellion, la guerre, de la rapine…
        Cela n’est pas acceptable. Cette culture, cette mentalité doit changer !

        Un jour le peuple malien les arrêtera définitivement s’ils ne changent pas de comportement!

        • Bonjour,
          Merci Korotumu de votre contribution.

          VOUS AVEZ RAISON SUR CERTAINS POINTS (LA CULTURE, LE COMPORTEMENT ET LA MENTALITÉ DE CERTAINS DOIVENT CHANGER) MAIS LA GENERALISATION N’EST PAS NORMALE.

          Tous les Touaregs ne peuvent pas être caractérisés par ce que vous décrivez.

          Ouvrons-nous les uns aux autres et optons tous pour un changement de mentalités pour s’accepter et mieux vivre ensemble et pour mettre en œuvre cette régionalisation qui exige aussi l’ouverture aux autres et la coopération entre régions et collectivités territoriales.

          Bien cordialement
          Dr ANASSER AG RHISSA
          EXPERT TIC, Gouvernance et Sécurité
          TEL 00223 78 73 14 61

  8. Est ce que les responsables de la CMA voudront résider dans les villes du nord et non à Bamako pour gérer ces ministères . Car on constate que tous ces responsables préfèrent Bamako le temps de dilapider l'argent qu'ils recoivent

  9. Est ce que les responsables de la CMA voudront résider dans les villes du nord et non à Bamako pour gérer ces ministères . Car on constate que tous ces responsables préfèrent Bamako le temps de dilapider l'argent qu'ils recoivent

  10. Merci ,le président doit vous confier le ministére des NTIC car apparement vous etes un malien engagé, mais apres votre nomination il faut capitaliser toutes les recommandations formulées à l’endroit des pouvoirs publics ,des collectivités et des partenaires du Mali.Du courage surtout .

    • Bonsoir,
      Merci Idi de la confiance.

      Naturellement, ça sera un honneur que le Président me confie un tel poste ministériel (ministère des TIC et de l’économie numérique) ou un autre poste (ministère de la décentralisation et régionalisation ou ministère de l’enseignement supérieur et de la recherche ou autre ministère ou présidence de la commission vérité justice et réconciliation ou de la commission RSS (reforme du secteur de la sécurité) ou de la commission DDR (Démobilisation Désarmement et Réinsertion) ou responsabilité au sein du comité de suivi de l’accord ou dans celui de la mise en œuvre de l’accord ou haut représentant du Président et de l’État aux pourparlers inclusifs inter-Maliens (qui deviendront dialogue inclusif intra et intercommunautaire), …).

      L’essentiel, c’est de servir le pays, c’est un devoir patriotique.

      Sachez aussi qu’au sein ou en dehors du gouvernement, on peut toujours servir son pays : c’est la volonté, la motivation et l’engagement qui sont importants.

      Bien cordialement
      Dr ANASSER AG RHISSA
      Expert TIC, Gouvernance et Sécurité
      E-mail: [email protected]
      TEL 00223 78 73 14 61

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