Retour des institutions financières : Les fossoyeurs de la République toujours en poste

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Mali-FMI : Les enjeux de la deuxième revue 2014
La Directrice générale du FMI, Christine Lagarde avec Mme Bouaré Fily Sissoko, ministre de l’Economie et des Finances (photo archives)

Enfin, notre pays renoue  de plus belle avec les institutions financières (Banque mondiale, FMI) et certains partenaires au développement, qui aux premières heures des révélations des scandales financiers, avaient suspendus leur coopération avec le Mali. Après que notre s’est soumis à leur exigence, voilà qu’ils refont surface pour le bien-être des populations. Un retour tant souhaité par le Mali en quête de stabilité sociale.  Malheureusement, les auteurs de ses malversations restent en poste.

La reprise de la coopération entre les institutions de Breton Wood et notre pays a fait du bien au président de la République, longtemps critiqué pour gestion catastrophique du pays. Et voilà que partout,  à la télé et à la radio, on entend que les beaux morceaux de cette reprise fredonnés par certains ministres du gouvernement qui, apparemment, après les audits du vérificateur général, sont pointés du doigt dans la gestion calamiteuse des derniers publics.

 

Aujourd’hui, ce sont ces fossoyeurs de la République qui sont en train de faire les louanges de leur gestion. Or, le Mali, après les audits exigés sur l’achat de l’avion présidentiel et le marché d’équipements de l’armée, se doit de procéder à la seconde phase, celle des sanctions. Ceux ou celles qui ont pillé les caisses de l’Etat doivent payer. Le président de la République doit démettre  des moineaux toujours là à picorer les petits sous des caisses publiques.

PACHI

Source L’Oeil

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1 commentaire

  1. Le Mali et le chat
    La situation du Mali ressemble à cette histoire du chat. Toutes nos excuses pour les gros mots.
    Il se raconte que dans un asile psychiatrique, un masochiste, un zoophile, un sadique, un assassin, un nécrophile et un pyromane s’ennuient. Le zoophile dit : Et si on enculait le chat ? Alors le sadique répond : – Oh oui, enculons le chat, et après on le torture ! L’assassin reprend : – C’est ca, enculons le chat, torturons le et ensuite on le crève ! Alors le nécrophile ajoute : – Ah ouais, cool, on va enculer le chat, le torturer, le crever, et le ré-enculer ! Le pyromane enchaine : – Ouaiiiiiiis ! Enculons le chat, torturons-le, tuons-le, ré-enculons-le, et ensuite on lui fout le feu ! Le silence se fait, tout le monde regarde le masochiste et lui demande : – Ben et toi, tu dis rien ? Et le maso répond : « Miaou ».
    Nous avons connu le scandale de Kidal au mois de mai 2013 où des centaines de maliens ont perdu la vie, suite à un ordre donné par des politiques qui se sont débinés par la suite. Et les scandales de détournements et de surfacturations dans des marchés octroyés par le Gouvernement. Les rapports de la Cour Suprême et du Vérificateur Général ont été publiés. Et l’avion d’ATT a été jugé vieillot et sans papier. Et puis, l’avion d’IBK n’appartient pas encore au peuple malien.
    Il se raconte que, le 20 novembre 2014, face aux représentants de la majorité, de l’opposition, des religieux et de la société civile, et aussi face à la société civile qui a marché le 6 décembre 2014 pour, entre autres, exiger la démission des ministres impliqués dans les malversations financières liées à l’affaire de l’avion présidentiel et les matériels militaires, El Hadj IBK a tout simplement dit « Miaou».
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