Il s’agit de la mort d’Abou Iyadh al Tounisi d’Ansar al-Chariaa de Tunisie et de Djamel Okacha alias Yehia Abou al-Hamam, chef de l’Emirat du Sahara et l’un des principaux commandants du « Groupe de Soutien à l’Islam et aux Musulmans » (JNIM). Tous les deux morts au nord de Tombouctou grâce à la puissance de feu des soldats français de l’Opération Barkhane.
La mort des deux chefs Djihadistes annoncée depuis plusieurs mois, selon le site kibaru.ml qui a relayé l’information, est finalement confirmée par le chef d’Al-Qaïda au Maghreb Islamique (AQMI) Abdelmalek Droukdel dit Abu Musab Abdul Wadud. Ce dernier, poursuit Kibaru.ml, a diffusé un message audio d’environ 34 minutes récemment pour faire l’éloge funèbre de ses frères d’armes. En début 2019, le ministre des armées française, Florence Parly, avait annoncé la mort de Djamel Okacha lors d’une opération qui a eu lieu à Bou Djebeha, à environ 125 km au nord de Tombouctou.
kibaru.ml ajoute que son partenaire l’agence Menastream avait également relayé la mort d’Abu Iyadh al-Tunisi lors d’une opération militaire réalisée dans le nord de Tombouctou, le 21 février 2019. Il faut noté que Abu Iyadh Al-Tunisi était un haut responsable tunisien d'Al-Qaida, vétéran de l'Afghanistan, et fondateur de l'organisation islamiste Ansar al-Sharia en Tunisie (AST). Les informations indiquent qu’il a été tué au cours d'une opération menée par les forces françaises dans la zone d'El Aklé, située à près de 300 km au nord-ouest de Tombouctou, au Mali, à la frontière avec la Mauritanie.
Siaka DIAMOUTENE/Maliweb.net