Intervention des forces internationales au Mali : Les réserves de Ban Ki-Moon

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« L’option militaire peut avoir de graves conséquences humanitaires et une intervention risque de ruiner les efforts de dialogue politique avec les Touaregs ». Avec cette phrase qui résume la position de Ban Ki-Moon, secrétaire général des Nations Unies, l’espoir de voir libérer les régions nord du Mali par une intervention militaire internationale rapide s’amenuise.

En s’opposant à la libération du nord du Mali par une intervention militaire, Ban Ki-Moon, secrétaire général de l’ONU, vient de faucher l’herbe sous les pieds de tous ceux qui pensaient que notre pays pourrait bénéficier d’une assistance internationale pour se libérer de la pègre qui écume le nord du Mali depuis bientôt 10 mois. Face à l’occupation jihadiste qui s’enracine de jour en jour dans la partie septentrionale du pays, nombreux sont les Maliens qui avaient jeté leur dévolu  sur une éventuelle résolution des Nations-Unies, qui devait être votée la mi-décembre 2012 et avec à la clef l’autorisation de l’usage de la force militaire internationale pour libérer le nord du Mali. Mais, quand on ajoute cette position de Ban Ki-Moon aux réserves formulées par les américains sur le concept stratégique établi par la CEDEAO et validé par l’Union africaine, l’on peut sans risque de se tromper dire que l’espoir de voir une intervention internationale rapide libérer le nord du Mali s’éloigne. Cependant, une lueur d’espoir nous vient du coté du Gouvernement de la France. Sur le site de France diplomatie, dans un commentaire publié sur le rapport de Ban Ki-Moon, la France estime qu’elle est en phase avec le Secrétaire général des Nations Unies, quand à l’approche militaire qui consiste à une action urgente pour aider le gouvernement malien à réunifier le pays et mettre un terme à la menace qu’AQMI fait peser sur le Mali, ses voisins et toute la communauté internationale. Et, au gouvernement français d’indiquer que le concept stratégique établi par la CEDEAO et endossé par l’Union africaine servira de référence à l’examen par le Conseil de sécurité de la demande africaine d’une autorisation d’une force internationale sous chapitre VII de la Charte. Mieux, sur cette base, la France entend, en concertation avec tous ses partenaires, proposer une nouvelle résolution pour répondre à la demande des autorités maliennes : la libération des  régions nord du Mali par une force internationale qui viendrait en appui aux forces armées et de défense du Mali. Par ailleurs, nous croyons sincèrement que le vote de la résolution sera une pression salutaire de nature à donner une chance aux négociations. Malheureusement, tout porte à croire que le MNLA et ANSAR DINE sont en train de proposer l’ouverture d’un dialogue politique pour avoir le temps et surtout pour éviter une intervention militaire internationale. Sinon comment le MNLA ne s’engage pas publiquement à abandonner ses velléités indépendistes sur un territoire qu’il ne pourra jamais contrôler et sécuriser. On se souvient que le 22 novembre 2012, Bilal Ag Achérif, secrétaire général du MNLA et président du conseil transitoire de l’Etat chimérique de l’Azawad, déclarait à Paris : « C’était important pour nous de faire comprendre notre vision : il faut une solution politique aux questions qui nous opposent au Mali. Ensuite, on pourra mettre au point un plan efficace pour chasser définitivement les jihadistes qui se sont installés dans l’Azawad ». Cette phrase est suffisamment claire : le MNLA tient toujours a l’indépendance de l’AZAWAD. Et, malgré le fait qu’il ne renonce pas à volonté de créer, en violation du droit international et de toutes les conventions internationales, un Etat sur une portion considérable du territoire malien, qui n’est plus du reste sous son contrôle, le  MNLA semble avoir la mémoire très courte. Comment comprendre que des gens qui ont décidé de prendre des armes contre leur pays nous parlent aujourd’hui de solutions politiques négociés à la crise. Pourquoi, à l’époque, avant le déclenchement de toute hostilité militaire, ils n’ont pas songé à poser le débat sur le terrain de la négociation politique ? Malheureusement, il se trouve encore des âmes charitables qui croient à la capacité du MNLA et de ses responsables à revenir à de meilleurs sentiments. Après tout ce que l’Etat malien a fait pour la communauté Touareg du Mali, depuis 1992, l’on peut se demander ce que  sera l’exigence du MNLA pour que ses responsables acceptent à nouveau de réintégrer la République.

Assane Koné

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17 COMMENTAIRES

  1. POUR PLUS D’ÉQUITÉ ET DE REPRÉSENTATIVITÉ,TOUTES LES COMMUNAUTÉS DU NORD MALI ET TOUTES CELLES DU MALI N’ACCEPTANT PAS LE TERRORISME ET ACCEPTANT L’ENGAGEMENT RESPONSABLE, DOIVENT ÊTRE REPRÉSENTÉES, LORS DES NÉGOCIATIONS ET DES CONCERTATIONS NATIONALES, POUR ÉVITER LA GUERRE ENTRE MALIENS NON TERRORISTES ET POUR CRÉER UN MALI PAISIBLE, UNI ET RÉCONCILIÉ.

    Bonjour,
    Il ressort de l’interview, sur RFI, de Bilal Ag Acherif, Responsable du MNLA, que le MNLA représente tous les Touaregs et toutes les communautés du Nord Mali.

    Ce qui n’est pas vrai, en effet ces populations et ces communautés du Nord Mali, qui vivaient paisiblement avant l’embrasement commencé par le MNLA dans ces régions, ne se reconnaissent pas toutes dans ce groupe et n’approuvent pas toutes ce qu’il fait.

    C’est le cas de la majorité des Touaregs, dont des milliers ont désertés le Nord Mali et sont exilés dans les pays voisins ou se sont retrouvés dans les autres régions du Mali, souvent, en abandonnant leurs activités d’origine.

    Ceux qui sont restés dans les brousses et dans les zones rurales du Nord Mali sont perdus, par manque de moyens et à cause de l’insécurité, en ne sachant que faire.

    Ceux qui ont été à l’origine de cette situation, le MNLA et Ansar Dine, ne peuvent pas continuer à croire qu’ils représentent ces communautés qu’ils ont contribuées à disperser et à instrumentaliser par leurs actions.

    Le MNLA et Ansar Dine peuvent négocier avec le Mali en leurs noms propres et non aux noms de tous les Touaregs et de toutes les communautés du Nord Mali.

    C’EST POURQUOI, POUR PLUS D’ÉQUITÉ ET DE REPRÉSENTATIVITÉ,TOUTES LES COMMUNAUTÉS DU NORD MALI ET TOUTES LES COMMUNAUTÉS MALIENNES N’ACCEPTANT PAS LE TERRORISME ET ACCEPTANT L’ENGAGEMENT RESPONSABLE, DOIVENT ÊTRE REPRÉSENTÉES LORS DES NÉGOCIATIONS ET DES CONCERTATIONS NATIONALES.

    Cet engagement responsable consiste à accepter des principes (refus du terrorisme, non impunité, respect des droits de l’homme et coexistence pacifique) et des conditions (pour les groupes armés (MNLA, Ansar Dine, Gandakoye, …): dépôt des armes, intégrité territoriale du Mali et laïcité).

    Tout en refusant l’impunité, comme toutes les communautés Maliennes, les groupes armés (MNLA, Ansar Dine, Gandakoye, …) peuvent tirer PLUSIEURS AVANTAGES DES NÉGOCIATIONS, comme je l’ai proposé dans ma solution de sortie durable de la crise et dans ma lettre ouverte adressée en ligne au Président du Mali et aux Maliens, tels que :

    – l’implication dans la gestion de la décentralisation,
    – le développement durable et équitable du Mali, en particulier des régions du Nord avec possibilité au début de discrimination positive pour ces dernières,
    – l’intégration (économique, sociale, …) équitable de toutes les communautés Maliennes n’acceptant pas le terrorisme et acceptant le socle unificateur, en particulier celles vivant au Nord Mali.
    – une justice sociale et des lois républicaines qui s’appliquent à tous.
    – la paix et la sécurité durables pour tous,
    – l’unité et la réconciliation nationale,
    – éviter la guerre entre Maliens non terroristes,
    – constituer un front uni et solidaire contre le terrorisme.

    TOUT EN ÉVITANT L’IMPUNITÉ, IL Y A D’ÉNORMES AVANTAGES, POUR TOUTES LES COMMUNAUTÉS MALIENNES, EN PARTICULIER CELLES DU NORD MALI, A PARTICIPER AUX NÉGOCIATIONS POUR ÉVITER LA GUERRE ENTRE MALIENS NON TERRORISTES ET POUR CRÉER UN MALI PAISIBLE, UNI ET RÉCONCILIÉ.

    Bien cordialement
    Dr ANASSER AG RHISSA
    Expert TIC et Gouvernance
    E-mail: [email protected]

  2. Je crois que maintenant les maliens doivent tirer les leçons de la règle en matière de relations internationales ”les pays n’ont pas d’amis, ils ont des intérêts à défendre.” Telle est la règle des relations internationales. Il faut que notre armée prenne à bras le corps, le taureau par les cornes, qu’il prenne leur courage à deux mains pour nous extirper des joutes de ces criminels. Le peuple est derrière eux et incha allah, le Mali triomphera et sortira vainqueur.

  3. Crise et respect du droit, les États-Unis exigent, le Mali s’entête et l’Onu se rebiffe

    Je vais une fois de plus regarder le problème du Mali sous l’angle du droit même si je sais que dans ce pays le respect du droit et de la légalité est passé au second plan aussi bien pour les populations que pour les autorités et cela depuis belle lurette.

    En 8 mois d’analyse de la situation socio politique, économique, géo stratégique, sécuritaire et institutionnelle de la crise multiforme qui traverse le Mali de manière violente et inouïe, je crois avoir donné à travers plus de cent articles moultes propositions de solutions de sortie de crises toutes basées sur le respect de la légalité constitutionnelle.

    Et en 8 mois de crise, j’ai été traité de tous les noms d’oiseaux et le plus souvent dépeint comme étant à la solde du régime défunt ou d’un regroupement politique dissident, mais les spéculations et supputations autour de ma modeste personne ne comptent pas à l’heure où le Mali, ce pays que j’espère qu’on aime tous, est dans les profondeurs abyssales d’un tréfonds sans nom.

    Ce pays a besoin d’une fédération de toutes les énergies de tous ses fils pour relever les défis qui se dressent devant lui car dirigeants et citoyens se sont depuis trop longtemps égarés dans le faux pour espérer atteindre le bonheur absolu sans presque rien faire.

    La crise actuelle aussi complexe soit telle, est une crise de non respect de nos règles établies dans notre société (règles de gouvernance et de citoyenneté mais aussi règles de conquête du pouvoir).

    Pour la résoudre il faut qu’on accepte pour une fois de respecter les règles même si ce respect va bousculer nos habitudes, habitudes qui constituent nos tares et qui nous conduisent à nos pertes.

    En matière de règle, la constitution est la loi fondamentale du pays, et elle doit être acceptée comme telle car c’est tout un peuple qui s’est exprimé par vote pour l’adopter.

    Actuellement au Mali après la démission d’ATT nous n’avons plus de président en exercice élu au suffrage universel direct, et l’instrument juridique le plus légitime pour définir les modalités de conquête et d’exercice du pouvoir au Mali reste la constitution.

    Elle prime sur la classe politique et elle prime sur la junte militaire que je désapprouve depuis le 22 mars 2012 puisqu’elle est l’incarnation même du non respect des règles dans la société.

    Une armée et toutes ses composantes sont faites pour défendre un pays, ce n’est ni une police de la démocratie ni une institution judiciaire.

    A ce titre les soldats de la garnison de Kati ne peuvent ni être juge ni procureur de la république au moment où nous avons des institutions judiciaires sensées exercer le pouvoir judiciaire en république du Mali.

    Si celles ci n’exercent pas leur profession comme cela se doit, si justice n’est pas faite dans le pays, c’est aux citoyens de le dénoncer et les pouvoirs exécutif et législatifs (dans un système de poids et contre poids garanti par la constitution) doivent faire en sorte que les juges fassent leur travail.

    Sinon ces mêmes pouvoirs, législatif (assemblée nationale) et exécutif (président et gouvernement) seront sanctionnés lors des consultations électorales.

    Les régimes Alpha et ATT ont mal géré le pays (corruption, débâcle de l’école, abandon de l’armée malienne…) mais ils devraient être sanctionnés par les citoyens à travers leurs votes voire par la justice à travers l’ouverture d’informations judiciaires à leur encontre et non par un coup d’état, encore moins par les militaires car ce n’est pas leur rôle, leur rôle se trouve au nord.

    Pour diriger la transition politique on doit s’en tenir à notre loi fondamentale et non aux conclusions de concertations nationales qui n’auront jamais autant de participants que le nombre de maliens qui ont voté la constitution de 1992.

    Pour le respect de cette même constitution nous devrons aller aux élections pour donner plus de légitimité au pouvoir exécutif (c’est un secret de polichinelle que le pouvoir de Dioncounda Traoré n’est reconnu par presque la moitié des maliens alors il le tient de la constitution).

    Mais ces élections en temps d’occupations des régions du nord posent le problème de la participation de nos compatriotes du nord.

    En même temps pour les libérer du joug des islamistes, nous n’avons pas une armée capable de le faire pour des raisons que chacun connait.

    Si nos partenaires internationaux qui doivent nous aider à récupérer le nord exigent les élections en échange de leur pleine participation dans la reconquête du nord nous devrons le faire sans hésiter car mieux vaut récupérer le nord avec un président élu par 90% des maliens que ne jamais le récupérer avec un président intérimaire dans une transition de chamailleries.

    Voilà la solution mère au problème du nord du Mali, mais elle a pourtant été balayée d’un revers de mains par les maliens, dans un sursaut de faux orgueil du genre de cet élu de Gao “Si le Mali va aux élections sans le nord je ne serais plus malien”.

    Mais mon cher, si le Mali ne récupère pas le nord tu seras élu où désormais?

    Absurde attitude malienne qui laisse pantois nos amis américains qui sont pourtant les seuls à mettre aux pas et algériens et l’Onu pour faire la guerre au nord et récupérer nos terres, et ils ont largement les moyens pour cela.

    Et les états-unis sont suffisamment amis avec le Mali pour ne pas se laisser prendre dans le jeu trouble et débile des touareg pour mettre à mal notre intégrité territoriale.

    Mieux ils ont une aversion totale du terrorisme et de l’islamisme puisqu’ils savent de quoi il s’agit, l’épisode de l’ambassade américaine de Libye après la sortie d’un film sur Mohamed, PSL, est là pour nous édifier.

    Donc mais chers amis, élections de pouvoirs légitimes au Mali et reconquête des régions du nord sont intimement liées et le Mali ne peut pas indéfiniment donner le mauvais exemple d’un pays qui régresse démocratiquement et espérer avoir toute la communauté internationale aux petits soins à son chevet (coopération financière, diplomatique et militaire).

    Nous devrons accepter les règles de la démocratie et abandonner l’opportunisme et le vagabondage politique et militaire (Copam, Mp22, IBK 2012, Yerewoloton, Cnrdre…) pour reconquérir le nord, et traduire devant la justice tous ceux qui ont abusé de la république et du Mali (anciens régimes et nouveaux voyous).

    C’est cela le droit chemin et pas autrement et c’est cela qui est demandé par les américains.

    Ceux qui s’y opposent à cela sont seulement tentés de s’éterniser dans les eaux troubles de cette transition incrédule pour leurs seuls desseins (soldats de Kati ,CMD et consorts et tous leurs supporteurs) et non pas la cause du Mali, encore moins ses régions nord sous occupation.

    Le Mali n’a rien à gagner dans cette transition, le Mali n’a rien à gagner dans des concertations ennuyeuses sachant qu’elles ne feront riens pour démultiplier les capacités opérationnelles de l’armée malienne car ce ne seraient que des guerres de positionnement et des querelles de chiffonniers pour rallonger la transition politique et voler sous une autre forme les maliens et rien d’autres.

    Donc je m’oppose catégoriquement aux “concertations nationales” comme je me suis toujours opposé au coup d’état du 22 mars 2012 puisque les deux sont sources de crises institutionnelles, les deux sont anticonstitutionnels, les deux enfoncent le Mali dans la crise au lieu de le sortir de l’ornière, les deux sont des voies sans issue.

    Le Mali n’a pas de problème de système politique ni de problème de textes juridiques, mais nous avons un problème d’application des textes et un problème d’hommes intègres et totalement dévoués pour le pays.

    Et cela est ressenti jusqu’à l’Onu, c’est pour cela qu’elle hésite et regarde par plusieurs fois ce dossier malien pour ne pas être comptable d’une quelconque faute de droit malgré l’imminence de la menace islamistes qui va largement au delà du Mali et des maliens.

    • Pour une fois monsieur Kassin vous proposez une bonne solution pour aider notre cher pays.C’est bien les critiques, mais il faut proposer des solutions.Bravo à vous.

  4. tout ceci ne serait pas arrive si le maudit porte malheur national amadou sanogo kaya n’avait pas pose le plus stupide acte de notre histoire millenaire… le coup d’état du 22 mars et contninué à narguer des maliens anesthesiés pendant près de dix mois…..

    Maliens Il faut se reveiller et prendre notre destin en main…. de toutes les facons les nations unies n’ont jamais resolu un problème, rappelez vous, de l’Irak, la somalie, et encore la RDC où elle est presente pendant près de 15 ans sans résultat…;

  5. LA STRATEGIE DU MNLA

    Le MNLA est venu a Paris ,a l’invitation du Gouvernement Francais, exposer sa strategie, chercher le soutien politique du Gouvernement Hollande ainsi que des fonds .
    D’apres Bilal ag Acherif, chef du MNLA, interviewe par Thomas Hofnung, le Mouvement est venu a Paris pour plaider et defendre l’autodetermination. Il ressort des propos de Ag Acherif que le MNLA rejette la reconnaissance de l’integrite territoriale du Mali mais reclame au contraire son droit a l’autodetermination. Par consequent, le MNLA refuse d’adherer aux conditions prealables du Conseil de Securite qui lui ouvraient les portes de negociation avec le Gouvernement Malien. Ces declarations ont ete portees a la connaissance du Gouvernement Francais. Ag Acherif a donne plus de precision sur son plan strategique :Il parle d’un pleuple de l’Azawad qui engloberait non seulement les Touaregues, mais aussi les Arabes, les Peuhs et les Songhrais dont les droits,d’apreslui, ont ete bafoues. Sa strategie consiste a reunir tout ce monde en un peuple denomme : » le Peuple de l’Azawad ».Il faut par consequent faire l’unite avec ANSAR DINE autour du programme politique du MNLA . Il faut aussi rassembler le consensus des Arabes, des peuhs et des Songhrais autour de ce programme politique. Le MNLA aura le temps de faire ce travail de rassemblement car leurs amis leur donnent le temps necessaire jusqu’en Octobre 2013. Les Azarwadiens veulent assumer la responsabilite de l’administration de leur territoire . Ils se preparent donc a aller a l’autonomie interne avant de reclamer le droit a l‘independance. Ils veulent aussi avoir l’entiere responsabilite d’assainir leur territoire en chassant les AQMI et les MUJAO .Ils veulent a cet effet des armes de la France et de l’Union Europeenne.
    Compte tenu de la position du MNLA ,le Mali n’a plus qu’a etre informe officiellement de cette position et mettre fin a toute negociation avec ces Touaregues rebelles et combattre en priorite ces rebelles qui mettent en cause son integrite territoriale. Sans perdre de temps il faut accepter les offres du Gouvernement Nigerian et chercher l’aide complementaire des pays amis Asiatiques et autres. Les reclamations du MNLA ne sont basees sur aucun point de droit ni sur une quelconque jurisprudence internationale. Mais c’est un constat que le representant de l’Organisation Internationale
    commence a revenir sur ses declarations precedentes. Personne ne croit aux dialogues avec ces Touaregues trompeurs sauf ceux qui ne les connaissent pas ou dont les interets concordent avec leurs objectifs. Une chose est sure : ces cyniques sont en train de destabilis le Sahel Malien au lieu d’y apporter la paix. Ils en paieront le prix .

  6. chers conpatriotes notre grand Mali est divisé en deux parties ayant chacune les même caracterristique (simulitudes):
    I°) l’ autorité aux nord mali est ANçARDINE ce qui equivaux aux autourités maliènnes au sud;

    II°) le MNLA au nord mali equivaux au FDR au sud car ces deux sont des peroqués et ils ont des bonnes rélations avec des haut dirigeant de certains pays influants tous les problème que connaisse le sud ainsi que le nord proviènnes de ces deux groupes;

    III°) le mujao et aqmi equivaux aux autre regroupement politique les autres regroupement du sud copam ect…

    donc en conclusion je demande à tous les citoyen malien une prise de conscience générale car les tiayement au sud ne font que nous humilier chaque jours c’est pourquoi M PRODI et Ban Ki Moon disent le contraire de nous voulons entendre.

    ce que je demande au peuple malien: quelque soit le comportement de notre armée nous devont les supportécar l’honneur du Mali en depent.
    un proverbe bambara di ” celui qui refuse de manger chez lui irra manger chez autrui”

  7. Notre problème c’est nous même nous nous continuons à faire le double langage à faire croire que l’ancien pouvoir était mieux à montrer que nous ne nous attendons pas que l’on ne peut faire confiance à nos autorités. Car certains mêmes s’il on demander à cris que la présidence soit confiée à Traoré ne jouent pas le jeu ou c’est lui-même qui ne joue pas franc jeu. Ni ye fèn min mèn balanden da o bora balanba da. Les USA c’est l’apparence traditionnelle de soutien à la démocratie même si cela doit passer par ce qu’on voit aujourd’hui dans le monde par les armes. Le SG de l’ONU n’est que l’agent de USA qui demeure la seule puissance, là ou nous sommes l’humanité a oublié le sens de l’ONU du moins les nations dites fortes l’ont oublié faire la paix rien que la paix. Ce n’est pas le cas, car Ban Ki-Moon à accepter armer les rebelles partout dans le monde contre les dirigeants. C’est la nouvelle règle et le nouvel ordre des plus forts. Armer les opposants et rebelles contre les dirigeants au nom d’une soit disante démocratie. Mais la démocratie ne s’imposent pas, ça se cultive, ça s’apprend, disons en l’imposant on remplace une dictature par une dictature, une autocratie par une autocratie un régime corrompu par un autre plus corrompu. C’est le cas Egypte, Tunisie, Libye,… De toute façon je le dis et redis, personne ne viendra à notre place libéré le Mali. Faisons la paix de brave entre nous parlons le même langage et les rebelles fuiront loin sans même qu’on les combatte. Ils n’ont pas peur car nous ne sommes pas unis nous continuons à vouloir rétablir un ancien régime de péché. Si nous nous aimons nous ne commettons pas de péché et le Dieu de paix nous pardonnera et libérera notre pays. C’est une punition pour que nous nous remettons en cause et pensons seulement au bonheur de notre population à une vraie liberté pour elle. La question aujourd’hui c’est le fric rien que le fric. L’italien l’a dit on armé les rebelles de Kadhafi pour le tuer car ils ont promis le pétrole aux opérateurs qui l’ont fait. Pauvre Mali tu n’a rien donc ta souveraineté n’a aucun sens, personne n’est solidaire avec toi. La nouvelle nation des unis c’est autour du fric rien que le fric pas de solidarité mais ce que je gagne. C’est claire la question qui finance ? Nous n’avons rien donc personne ne viendra pas de solidarité notre souveraineté n’est que vain mot. Maliden aw ye wili ka jugu kèlè aw yèrè ye mogo si tè na aw dèmè aw fantan bololakolow. Aw dèmè baa ye Ala ye ni aw bèna dusu kun kèlen damaya kelen miirili kelen. Ola Ala bè anw dèmè. Que Dieu sauve le Mali

  8. Que vous le voulez ou non. BLAISE COMPAORE a raison comme toujours. Tout le Monde finira par se ranger a sa madiation y compris la France de Francois Hollande. Maliens, vous ne pouvez pas avoir raison contre tout le monde. Reveillez vous! le CAUCHEMAR continue!!!!!!!!!

  9. L’attitude de Ban Ki-Moon se revele de plus en plus de la même que la SDN.Une attitude irresponsable et lâche envers les population du nord qui en souffre depuis.

  10. Et pourtant NIYE avait raison de croire que l’afrique du Sud est la solution à notre problème.

    Niyé, réarffirme qu’il faut obligatoirement passé par ce pays afin de trouver immédiatement avec nos militaires une réponse dans la résolution de la crise.

    Comme la Communauté internationale agit ainsi , faisons pareils pour leurs voeux qui est la négociation.

  11. 1-Selon Ban Ki Moon les Touaregs sont la seule Communauté du Nord du Mali
    2- Il suffit de négocier et de trouver un compromis politique avec les touaregs pour que le nord soit libéré des islamistes même si le MUJAO et AQMI ne sont pas des mouvements touaregs.
    3- La récupération du nord par les autorités maliennes, l’UA et CEDEAO représente plus de danger pour les droits de l’homme que son occupation par les djihadistes.
    4- Chers islamistes faites ce que vous voulez du Mali nous on ne viendra pas vous déranger.
    J’ai toujours dit sur ce site que le plus gros problème du Mali c’est le faible niveau de ses dirigeants. Le refus de la communauté internationale était prévisible ou en tout cas envisageable mais nos dirigeants n’ont pas été capable de mettre en place un plan B. Ce plan B n’est autre chose que de préparer le peuple malien à faire face seul à la préservation de ce qui reste du Mali et la récupération du nord. Ils (nos cadres) te diront tout de suite que cela n’est pas possible et cela une personne faible. Du 22 mars à nos jours si on avait préparé la jeunesse malienne pour qu’elle appui l’armée on aurait disposé d’un effectif important de militaires peut être même bien plus important que les 3300 qu’on est entrain de nous refuser. Il y’a quelques jours sur ce même site je disais que le Mali d’aujourd’hui n’a pas besoin de recruter 1500 jeunes dans la fonction publique mais plutôt de 2000 dans l’armée. Les choix qui sont fait ne permettent même pas de sécuriser le reste du pays à plus forte raison reconquérir le nord. Les nations unies ne viendront pas et nous faibles que nous sommes sommes convaincus que seuls nous ne pouvons rien contre ces bandits, sommes prêts à ce qu’il nous transforment en esclave, violent nos soeurs, nos filles, nos épouses qu’il nous chicottent en publique et qu’il pillent nos richesses.C’est pourquoi moi, je propose que l’armée rappelle ses retraités encore valides que l’armée apprennent à tout malien qui souhaite à utiliser les armes. Tout malien volontaire qu’il soit jeune ou vieux, homme ou femme doit être formé pour qu’ensemble nous appuyons l’armée à protéger la nation. Aide toi….

  12. MON CAPITAINE SANOGO TU AVAIS RAISON.
    Voilà ,Bann ki moon n’a plus les moyens de financer 3300 soldats de la cedeao.
    Tant mieux et donne raison au capitaine Sanogo.
    Nous trouverons les moyens logistiques avec les amis du mali et ça suffira pour notre armée.

  13. Nous n’avons pas besoins des consequences , mais nous avons besoins de voir liberer le nord .
    Nous n’avons pas besoins des consequences humanutaires , mais nous avons besoins de voir un pays MALI unifier .
    Mr Ban Kimoon , nous savons d’ores et deja que vous ets un undividue EXECUTANT , c’est a dire , vous agissz suivant des instructions qui vous sont dictees depuis votre hierarchie , domage pour ce sale chinois a la MERCI de l’occident .

  14. LA géopolique est un jeu d’échec!!

    Ban Ki est le VRP de la paix dans le monde.

    Pendant qu’il fait la promotion de la paix alleurs, il ne peut pas faire l’apologie de la guerre d’autre part.

    Il revient aux africains et par dessus tout aux maliens de comprendre que le salut ne viendra de nul part. ASSUMEZ-VOUS EN TANT QUE PEUPLE NON ASSERVI!!

  15. L’attitude de l’Onu était prévisible et attendue par tous les observateurs avertis, car après l’activisme de François Hollande et de la diplomatie française en faveur d’une intervention militaire étrangère, les autorités transitoires ont continué à irriter nos amis américains quand à la conduite de la transition au Mali et aux missions qui lui sont dévolues.

    Rappelons que les États-Unis sont le membre le plus influent et le plus grand contributeur de l’Onu et l’un des 5 membres permanent du conseil de sécurité de l’ONU qui votent ses résolutions.

    Les autorités militaires et civils de la transition plus certains partis politiques et associations et certaines partie de la société civile ont inconsciemment ou consciemment défié publiquement les américains quand à l’élection d’un président donc d’un pouvoir légitime devant répondre de notre nation sur le plan international valablement car Dioncounda (le président par l’intérim de l’effacement après son passage à tabas a peur pour sa personne et on peut lui comprendre puisque personne n’assure réellement aujourd’hui sa sécurité à Bamako) et CMD (le grand troubadour de la transition qui s’est juré d’exercer le pouvoir transitoire par procuration des membres du Cnrdre est un véritable Big Man Zero car il est d’une nullité crasse pour les préoccupions actuelles du pays:sécuritaires et institutionnelles).

    Mais au lieu de donner des signaux positifs au monde entier quand à l’organisation d’élections crédibles, le gouvernement a carrément sursoit aux activités de la CENI, et n’ayant pas la capacité de fournir un fichier électoral fiable, il est aussi incapable de donner un chronogramme clair pour les futures consultations électorales.

    Pire, CMD décide d’être candidat à des élections qu’il doit organiser lui même sans compter qu’il a passé 8 mois a placé ses hommes de mains partout dans l’administration et dans les postes névralgiques du pouvoir exécutif, judiciaire et financier du pays.

    Donc ses intentions j’allais dire ses mauvaises intentions sont connus de tous!

    Pire, les opportunistes projettent d’organiser des “concertations” taillées pour eux qu’ils appellent “nationales” pour essayer de tuer toute légalité constitutionnelle au Mali.

    Pendant ce temps les membres du Cnrdre dont certains sont devenus de véritables voyous ont constitué une Gestapo pour arrêter et séquestrer parfois assassiner qui ils veulent dans l’impunité totale.

    A croire que le ministre de la justice Dormeur Coulibaly est en plein sommeil transitoire vous allez voir que si!

    Donc le droit et la constitution sont bafoués dans tous les sens malgré les mises en garde des États-Unis, de l’Union européenne et c’est une première de la Chine et de la Russie.

    Cela fait 3 membres permanents du Conseil de sécurité de l’Onu sur 5, ça fait beaucoup et c’est suffisant pour décrédibiliser notre pays.

    Voilà mes chers amis pourquoi l’Onu ne vient pas!

    C’est dur à entendre c’est pure vérité!

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