4e session ordinaire du CEsc : Un fichier électoral fiable pour des élections crédibles et transparentes
La 4e session ordinaire du Conseil économique, social et culturel (Cesc) a été ouverte le 6 juin dernier, au siège de l’institution à Koulouba.
En plus du président de l’institution, Jeammille Bittar, on notait la présence du Premier ministre, Mme Cissé Mariam Kaïdama Sidibé, du ministre de l’Administration territoriale et des collectivités locales, Kafougouna Koné, celui du Développement social, Harouna Cissé et celui de la Réforme de l’Etat, Daba Diawara, ainsi que des membres du Corps diplomatique.
Du 6 au 20 juin, les membres de l’institution débattront des grandes questions de la nation ainsi que des sujets brûlants de l’heure tels que l’Assurance maladie obligatoire ou le fichier électoral. C’est ainsi que le ministre Kafougouna Koné sera écouté sur la question du fichier électoral tandis que son homologue Harouna Cissé aura la responsabilité de défendre l’Assurance maladie obligatoire. Pour sa part, le ministre Daba Diawara aura à dire sur la reforme des institutions. Les membres de l’institution se pencheront ensuite sur le recueil des attentes de la population.
Selon M. Bittar, la communauté internationale observe notre pays en train d’organiser les élections de 2012. ‘’L’histoire politique du Mali et institutionnelle récente lui impose de veiller à assainir les bases du paysage démocratique mises en place après mars 1991.
Il s’agit, entre autres, de mettre en place un fichier électoral fiable pour des élections crédibles et transparentes’’, a-t-il souligné. ‘’Le débat sur le fichier électoral, des réformes institutionnelles, l’Assurance maladie obligatoire résonnent au plus profond de nos consciences. Il renvoie à notre cohésion nationale, à notre aptitude à vivre ensemble à notre capacité de nous réunir sur l’essentiel, à la consolidation de notre démocratie’’ a tenu à préciser le président de C.e.s.c.
Jeammille Bittar estime qu’il est opportun d’échanger avec les ministres en charge de ces différentes questions afin de pouvoir mieux cerner ces sujets et d’intégrer les préoccupations de la population malienne. ‘’Le monde change, les revendications se multiplient. Au risque du repli sur soi de l’égoïsme parfois de l’intolérance. Comment les Maliens sauront-ils répondre à ces différents questionnements ?’’, a-t-il souligné.
Drissa Togola
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