Marche de soutien au gouvernement et aux Famas : Mara : « C’est par la tête que l’on résout, ce n’est pas par les muscles »

23 Mai 2014 - 01:15
23 Mai 2014 - 13:09
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Marche_CopamDes centaines de personnes ont répondu à l’appel de l’UNTM et des organisations féminines (Fenacof, Cafo, Groupe Pivot droit et citoyenneté, parlementaires) pour soutenir les actions du gouvernement et les Forces Armées maliennes face à la situation  qui prévaut à  Kidal. En scandant des slogans hostiles à la France et la Minusma, pour n’avoir pas participé à la guerre aux côtés du Mali. Les marcheurs se sont rendus à la primature pour rencontrer le premier ministre, Moussa Mara. Là les  marcheurs durent attendre devant  la primature, le premier ministre, Moussa Mara étant alors en réunion.

  Nous vivons  des heures graves, où tout le Mali doit  se rassembler  autour du gouvernement pour la reconquête du territoire, un travail sans fin jusqu’à ce que Kidal soit totalement libéré, Sidibé Aminata Diallo, ancienne ministre de l’alphabétisation et des langues nationales.  « Cette  marche est une condamnation de tout ce que nous avons vécu ces 48h ou 72 h, c’est inadmissible, incroyable, c’est un peu le retour à la case de départ, nous ne voulons plus y retourner, nous avons peur que le scénario ne se reproduise, nous demandons à tout le monde d’agir avec discernement, de ne pas faire d’amalgame. Il faut l’entente désormais ! Nous sommes un pays de paix, de   dialogue et j’invite à la paix et à la modération », a-t-elle indiqué. Elle a demandé une redéfinition  de la position française et de la position de la MINUSMA, une redéfinition des rôles, à savoir qui doit faire quoi maintenant.   S’adressant aux  manifestants, Moussa Mara a  demandé au peuple malien de rester mobiliser derrière les autorités et l’armée nationale. Il a  réaffirmé  que le Mali restait  ouvert au   dialogue mais qu’il ne   ménagerait aucun effort pour  retrouver sa souveraineté. Pour Mara l’heure devrait être  au  calme « Bamako n’a point besoin de conflit, les agressions c’est au Nord », a-t-il déclaré. Selon lui, « ce qui est en train de se passer est éminemment politique. C’est par la tête que l’on résout. Ce n’est pas par les muscles ». L’option principale des autorités maliennes est toujours le dialogue. Pour ajouter que la  situation qui prévaut actuellement à Kidal ne pourrait trouver sa solution que par l’élaboration réfléchie de stratégies, tout en recommandant aux populations  de ne pas se laisser désorienter et manipuler.   Le marcheurs ont déclaré leur soutien au gouvernement et ont demandé à ce que la communauté internationale  soit aux côtés du Mali pour retrouver son intégrité.   Khadydiatou Sanogo  

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