Hafez Ghanem Vice-président Afrique de la Banque mondiale: «Nous voulons faire de l’Afrique le continent des startups»

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Hafez Ghanem
Hafez Ghanem Vice-président Afrique de la Banque mondiale lors de la conférence de presse

Nommé en juillet 2018 vice-président pour la Région Afrique de la Banque mondiale, Hafez Ghanem a entamé une visite de trois jours au Mali. Dans ses valises, le nouveau Monsieur Afrique à la Banque mondiale n’a pas apporté que des billets de banque, il a aussi annoncé, à la presse, ce mercredi, de nouvelles orientations notamment en faveur des jeunes.

Maliweb.net – «Nous sommes engagés à soutenir le secteur énergétique au Mali», a indiqué Hafez Ghanem à la presse. La veille, l’expert en développement avait, à la tête d’une délégation, signé avec le gouvernement du Mali, un contrat de 45 milliards de Fcfa pour l’électrification rurale au Mali. Cetteenveloppe financera la première phase du Projet régional d’accès à l’électricité au sein de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO). Il permettra dans les cinq pays concernés dont le Mali,  la Gambie, la Guinée-Bissau, le Niger et le Togo d’accroître l’accès à l’électricité pour 2,5 millions de personnes. A terme la Banque mondiale va injecter 225 millions de dollars (112,5 milliards de Fcfa) dans ce projet.

De 2015 à 2018, la Banque mondiale à travers la BIRD et de l’IDA a injecté 495 millions de dollars dans le développement du Mali. En 2019, l’institution prévoit d’apporter un portefeuille de 202 millions de dollars. Selon Hafez Ghanem, « le capital humain est le meilleur investissement pour le développement d’un pays». Une déclaration qui tranche jusque-là, avec les interventions de la Banque mondiale. Car, seulement 4% du portefeuille de l’institution est apporté au développement humain contre 25 % dans le secteur de l’énergie; 18 % au transport et 25 % au développement rural.

Pour investir dans le développement humain, explique Hafez Ghanem, il faut investir dans les secteurs porteurs pour les jeunes.Ces derniers sont près de 300 000 à arriver chaque année sur le marché de l’emploi. Le indicateurs, indique l’expert, montrent qu’on tend vers la digitalisation de l’économie mondiale. C’est pourquoi, indique le vice-président, «nous voulons faire de l’Afrique le continent des startups».

Mamadou TOGOLA/Maliweb.net

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2 COMMENTAIRES

  1. Soyons serieux ! Faire de l’Afrique un Continent de Start-up.C’est encore du Bluff! La Banque doit avoir d’abord un concept viable de croissance economique de start-up.Vous voulez foncer dans l’electrification rurale ;et après? La productivite agricole va-t-elle s’accroitre pour autant ?Comment allez-vous creer 300 000 opportunites de travail annuellement pour cette categorie de jeunes chomeurs qui ne cessent de s’accroitre?Sans doute avec l’agriculture de subsistance ?Quand l’Afrique a adopte le Plan d’action de Lagos et l’AQcte Final de Lagos,vous avez propose une strategie sans industrilisation.L’industrie etant le facteur d’augmentation de la productivite et le secteur d’emploi par excellence,votre strategie economique n’a fait que patauger dans la stagnation economique.Aujourd’hui,l’Afrique a de bons economistes de developpement.Eux,ils prennent cela au serieux .Ils y pensent nuit et jour.D’ailleurs la strategie de developpement de l’Asie vient du Plan d’action de Lagos ?Et l’emergence economique n’a pas tarde a venir.L’ONUDI a elabore ,entre autres,le plan directeur du CAMEROUN au cout de 7 millions de dollars .Ce plan devait etre accompagne par un programme de formation de 15 millions de dollars .Un nouveau Secretaire Executif venant de la Banque a brule tous les rapports faits par les meilleurs ingenieurs des grandes Ecoles de France,d’Anglerre et de la Roumanie .Sans cela, le Cameroum serait aujourd’hui un pays emergent!

  2. « le capital humain est le meilleur investissement pour le développement d’un pays». Mieux vaut tart que jamais, la Banque a ouvert son cerveau maintenant.

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