Commune IV : Bras de fer entre Moussa Mara et ses voisins

Le maire de la commune IV et non moins Président du parti « Yéléma », Moussa Mara, n’est plus en odeur de sainteté avec certaines populations de sa localité. Cette situation, aux dires des 260 protestataires qui ont saisi hier le gouverneur du district de Bamako à travers une pétition, se serait dégradée suite à la descente musclée des forces de l’ordre le jeudi dernier dans le quartier de Lafiabougou Bougoudani sous l’ordre du maire Mara. [caption id="attachment_89227" align="alignleft" width="343"] Moussa Mara[/caption] Le bras de fer entre le maire et ses habitants, aux dires des contestataires, fait suite à une déviation volontaire de l’eau qui jaillit de la colline communément appelée « Djissouroutou » de sa voie naturelle depuis quatre ans par les habitants de la rue 488, laquelle serait située tout juste dans les parages du maire. Après avoir saisi la mairie face à ce problème en 2010, suite à des incidents avec les habitants de ladite rue, la mairie leur avait donné l’assurance de régler le problème le plus rapidement possible. Laquelle promesse n’aurait pas été respectée par la mairie. Dans la pétition remise au gouverneur Souleymane Diabaté, dont nous avons pu nous procurer une copie, les pétitionnaires s’insurgent contre le fait de l’utilisation abusive de l’eau par d’autres riverains qui y déversent toutes sortes de saletés.  En sus, il y a environ un mois, l’eau avait submergé la mosquée de Bougoudani. Mécontents face à cette situation, les populations de la rue 407 ont dévié l’eau sur sa trajectoire naturelle au détriment de leurs voisins de la rue 488. Après cela, les populations auraient tenté de rencontrer le maire à plusieurs reprises sans succès. Ce dernier était en déplacement. Et ce fût malheureusement contre toute attente, que le maire aurait expédié les forces de l’ordre pour les mater. Ce qui n’a pas été sans conséquences et dégâts, d’où un ras-le-bol collectif. Nous reviendrons plus en détails dans nos prochaines éditions.    SEYDOU KARAMOKO KONÉ