Pour un meilleur diagnostic biologique: Le Synapharm forme ses adhérents

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Sous le parrainage du directeur général de la CANAM, Luc Ankoundio Togo, la  2ème journée scientifique, organisée par le syndicat national des Pharmaciens du Mali, était focalisée sur la question du diagnostic biologique.  Cet  espace de formation pour la promotion du pharmacien, intervenant  après la 16ème session du forum Pharmaceutique du Mali, avait pour thème : « place du pharmacien dans le diagnostic biologique ». C’était le samedi 12 décembre au Grand Hôtel de Bamako. 

Afin d’éviter que les résultats des tests biologiques  ne mettent  plus à tort un patient sous traitement, le Synapharm a décidé de prendre en charge la formation de ses adhérents pour la réalisation d’un meilleur diagnostic biologique. C’est pourquoi, selon Dr Zoumana Fané, le secrétaire général de Synapharm, l’analyse biomédicale représente une part importante du travail des laboratoires de biologie médicale et reste indispensable à un bon diagnostic  et une bonne évaluation du pronostic médical. Des préalables pour une décision thérapeutique.  Dr Fané  a également indiqué que le pharmacien biologiste est responsable de la validation des analyses médicales qui s’effectue dans son laboratoire. Cependant, il a ajouté que le résultat de laboratoire  peut être influencé par beaucoup de facteurs tels que : la qualité des appareils, l’état d’âme du technicien, mais surtout la qualité des réactifs utilisés. De même, il n’a pas manqué de regretter  que l’approvisionnement des réactifs tombe majoritairement  dans les mains des non professionnels. Ce qui  occasionne  de  terribles conséquences.

Quant au  président de l’ordre des pharmaciens du Mali, Dr Abdou Doumbia, il indiqué que  la formation continue est une obligation pour tous les pharmaciens inscrits à l’ordre depuis la tenue des états généraux de la profession en décembre 2011. Il renchérit que cette formation est une opportunité pour les pharmaciens afin qu’ils puissent  accomplir convenablement leurs obligations. Dr Doumbia a vivement regretté  qu’au Mali, il existe  des structures de formation qui n’ont aucune  autorisation. Pour lutter contre ce phénomène, il a recommandé au gouvernement de prendre toutes les dispositions légales pour faire respecter scrupuleusement la réglementation en vigueur  en la matière au Mali. Luc Ankoundio Togo a défendu que : « le choix de ce thème n’est rien d’autre  qu’une reconnaissance de nombreuses difficultés des pharmaciens ». A cet effet, Il a démontré le rôle que jouent  les pharmaciens depuis le démarrage du régime de l’Amo malgré les soubresauts qu’il a connus.  Le directeur général de la CANAM a informé que le nombre de structures de santé conventionnées par ses services  était  de 1590 pour l’ensemble du secteur. Dont : 11 laboratoires d’analyses (74% du taux de couverture) et 456 officines de pharmacie (99% de taux de couverture). Pour Dr Cheick Oumar Dembélé, représentant le ministre de la Santé, son département fera tout pour que les recommandations issues de ce forum soient concrétisées.

Gaoussou M. Traoré

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