Tentative d'attentats et complots contre le gouvernement : « Jugez ou libérez-les ! »
Dans une correspondance en date du 21 août 2025, intitulée « note d’information n°01/25 sur le droit d’être jugé ou mis en liberté », « le Collectif des avocats du colonel-Major Kassoum Goita, docteur Kalilou Doumbia et leurs co-accusés » attire l’attention sur la situation de leurs clients.

Dans la note signée des maîtres Mohamed Goita, et Alifa Habib Koné, tous inscrits au barreau du Mali, le collectif affirme « sa détermination à se battre pour le respect de la présomption d'innocence, l'indépendance de la justice, le respect des droits de la défense et le respect des engagements du Mali contre les enlèvements et la torture ainsi que le droit de ses clients à être jugés dans des délais raisonnables ».
Le colonel major Kassoum Goita, ancien directeur de la Sécurité d'Etat, le docteur Kalilou Doumbia, ancien secrétaire général de la Présidence, commissaire de police Moustapha Diakité, l'adjudant-chef Abdoulaye Ballo, Sandhi Ahmed Saloum et Issa Samaké dit Djoss ont tous été « kidnappés et séquestrés dans des lieux secrets et torturés depuis le 2 septembre, pour certains », avant d'être finalement conduits au Tribunal de Grande Instance de la Commune VI, le 3 novembre 2021 pour y être placés, le même jour, sous mandat de dépôt, pour association de malfaiteurs, tentative d'attentats et complots contre le Gouvernement », aux dires de la note.
« Depuis bientôt 3 ans, leurs conseils constatent ce qu'ils considèrent comme un « refus de les juger » et en même temps une « opposition à leur mise en liberté ».
« Le collectif appelle à monsieur le ministre de la Justice et des Droits de l'Homme et des droits de l'Homme, garde des sceaux, pour son intervention en faveur du respect des droits élémentaires sus-rappelés incontournable à la sauvegarde de la dignité humaine ; à toutes les organisations de défense des droits de l'Homme et aux Ordres professionnels pour briser leur silence, face à la violation répétitive des droits élémentaires de ses clients; à la magistrature, sur qui pèse la responsabilité légale de la garantie de l'intégrité des détenus, notamment l'obligation de préserver leur état de santé physique et psychologique, en raison, pour un sursaut, en imposant le respect de son indépendance et la séparation des pouvoirs ; aux autorités politiques, pour l'expression d'une volonté réelle de réconciliation, en application de la charte nationale pour la paix et de la réconciliation nationale ».
Alexis Kalambry
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