Le groupuscule de mécréants qui occupe les 2/3 du territoire malien, n’administre pas la charia, mais plutôt, une imposition. Car, tous ignorants des principes de la charia. A cet effet, ils en font une application anormale et sélective. Ce qui se passe au Nord du Mali est tout sauf l’application de la Charia mais plutôt, un règlement de compte.

Qui aurait parié qu’un jour, le Mali, un Etat laïc, admette qu’un groupuscule de mécréants prenne en otage un pan du territoire où il administre strictement une sorte de Charia, sans faire appel, pour le moins, à la jurisprudence. Certainement, personne, bien sûr.
En effet, la Charia est l’ensemble des lois imposées par Allah et révélées aux Messagers, régissant toute la vie humaine, depuis la naissance jusqu’à la mort. Elle traite aussi bien des sujets d’ordre dogmatiques et spirituels que sociaux et temporels. Ce n’est pas cette charia que les mouvements islamiques que prétendent être le Mjuao, An sardine, Aqmi et consorts appliquent au nord du Mali. Mais, plutôt des crimes crapuleux. Pire, un génocide.
Avec eux, l’infamie frappe, au vu et au su de la communauté internationale, une population impuissante. Ces fils de pillards du désert, en l’occurrence les Berbères, peuvent-il enrayer une croyance séculaire irréversible d’une société laïque. Laquelle consolide depuis la nuit des temps liberté et croyance sous le contrôle des institutions en charge des hommes et des femmes, des jeunes et des vieux, des riches et des pauvres, des croyants et des animistes du Mali où cohabitent désormais deux projets de société fondamentalement antagonistes, notamment l’islam modéré et la Charia. Alors, un mur se dresse virtuellement. Il faut le franchir à ses risques et périls ou le démolir à tout prix pour la paix. C’est une nécessité pour assurer le bien être et la sécurité de la population du nord et leurs biens. Mais, le temps presse et il est plus que l’heure de la libération.
Force est de reconnaître qu’aussi longtemps que, les politiciens de Bamako vont continuer à se battre pour des strapontins, cette situation demeurera, pire, s’aggravera. Il urge alors, aujourd’hui plus qu’hier, que le pouvoir central, notamment le Président intérimaire, le Président de la République, Dioncounda Traoré, se hâte pour remettre de l’ordre dans la capitale, afin de préparer l’armée nationale, qui sera sans nul doute appuyée par des forces étrangères sur requête du Mali, incessamment attendue par l’Onu, pour bouter les islamistes hors de notre territoire.
De toutes les façons, ce groupuscule de mécréants peut se mettre à appliquer leur charia et non celui de Dieu. Sinon, comment des mécréants se lever du jour au lendemain, par la force, pour transformer un pays laïc en pays islamique. C’est donc permis. Car, au Mali, le ridicule ne tue point, surtout quant on sait que, c’est un ivrogne, en la personne d’Iyad Ag Agaly qui veut islamiser le Mali. On n’aura tout vu !
Aliou Touré