Demain mardi 22 mai 2012, le peuple malien doit prendre son destin en main, non pas contre un homme : Dioncounda Traoré, mais contre un système dont l’ensemble des responsables politiques qui ont eu à diriger ce pays depuis 1992 ont instauré pour tuer la patrie.
D’abord, pour lever toute équivoque, le capitaine Amadou Haya Sanogo dit qu’il ne veut pas succéder à Dioncounda. Il est clair comme eau de roche que le Comité national pour le redressement de la démocratie et la restauration de l’Etat (CNRDRE) n’est animé que par l’intérêt national, pour les jeunes militaires, le pouvoir doit être exercé par un homme nouveau, un patriote consensuel. En tant que citoyen, nous tenons à préciser aux Maliens que les crises qui frappent notre pays depuis 92, sont planifiées par ceux-là qui tiennent les arènes du pays. Ils agissent pour le compte de la France dans un complot macabre de diviser le Mali en deux.
Ces Maliens d’une race ne croient pas en son développement et pensent que c’est l’Europe ou la communauté internationale qui a en charge l’élévation du niveau de vie des populations pour avoir colonisé l’Afrique ou organisé la traite négrière. Il nous revient de porter à la connaissance des Maliens les dessous de la crise, suivez plutôt la genèse.
Nous sommes en 1992, une rébellion ronge le pays, le couteau sur la gorge et sous pression de la France et à 12 heures des élections, mais sans la moindre certitude qu’elles se tiendront. De justesse, un certain Amadou Toumani Touré en complicité avec le futur président ; Alpha Oumar Konaré tout désigné par la France maçonnique, signe un accord qui consacre la partition du Mali. Un groupe d’officiers, dont un certain commandant Chaka Koné, piquent une colère noire, ils jurent que de leur vivant, le Mali ne sera jamais divisé. La suite est connue.
Alpha succède à ATT, il gère le problème par achat massif des consciences des principaux chefs rebelles. Mouhamar Kadhafi est le bailleur.
Après deux mandats, il se retire en remettant le relais à son prédécesseur ATT, lui aussi parrainé par la France maçonnique. En arrivant, il promet aux Français de tenir l’engagement qu’il avait pris en 92 et qu’Alpha Oumar n’a pas honoré. En fin dribleur, il tente de ne pas en faire véritablement son affaire. En guise d’avertissement, le 23 mai 2006, un groupe de soldats intégrés à l’armée à la faveur du Pacte National attaquent les garnisons de Kidal et de Ménaka. Les négociations qui se tenaient jusque là en Algérie se transportent en Libye avec point focal la création d’une République fédérée de l’Azawad. Le guide libyen débloque 100 milliards et ouvre un consulat à Kidal pour matérialiser le processus. L’ensemble de la classe politique malienne est mise au courant. Certaines notabilités des régions du septentrion sont contactées dans le but de sensibiliser les populations de la nécessité de la macabre partition de notre pays, le Mali.
En 2012, et à seulement deux mois de la fin son mandat, rien n’est fait. Kadhafi est renversé par la France satanique, avec à sa tête, Nicolas Sarkozy. L’ancien président français, grand franc-maçon devant l’Eternel, dans sa logique de finir le «travail», arme les séparatistes touaregs maliens que le guide libyen avait sous sa coupole. Ainsi éclate l’actuelle crise avec principale revendication, la création de la République de l’Azawad.
Excédés par les défaites successives de l’armée, une armée détruite par les présidents Alpha et ATT, des jeunes militaires patriotes ont pris leur responsabilité. Ils ne sont pas intéressés par le pouvoir, mais sont animés de la nécessité de corriger les crimes commis par la classe politique malienne contre son propre pays.
Face à la falsification de l’histoire par les renégats, une histoire faite de crimes d’assassinats, de détournements, de vols, de corruptions, de concussions, de hautes trahisons et de parjures. Mais pas seulement, les élections n’ont jamais été transparentes au Mali et la démocratie n’est, ni plus, ni moins qu’une parodie aux mains des satanistes franc- maçons.
Nous demandons donc que ces cafres qui dirigent le monde de nous laisser assainir notre pays souillé depuis vingt ans par les renégats.
Aujourd’hui, la CEDEAO est mise en contribution pour créer un État fédéré dans les limites des frontières de Kidal, avec la bénédiction de l’ensemble de la classe politique malienne.
Nous leur demandons, ils veulent bien nous aider, de rapatrier plutôt les milliards pillés au trésor malien et cachés dans les banques en France, aux Etats- Unis, et autres paradis fiscaux en Europe.
A.K DRAME