Ils étaient opposés à toute présence de force militaire étrangère au MALI comme pour narguer tout un peuple en détresse, particulièrement leur adversaire du jour, qui profitait de leur affluence force dans leur domaine respectif, pour mettre en demeure et les forces étrangères et ceux qui réclamaient leur présence au Mali.
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Les leaders Copam[/caption]
L’histoire vient de les rattraper : ils viennent de tomber de leur piédestal. Ils se sont, le capitaine Sanogo le président des putschistes, de l’Imam Bouyé, Younouss Hamèye Dicko, le vieux briscard qui a mangé dans toutes les sauces, le fantomatique Oumar Mariko, le retraité syndicaliste, Amion Guindo et toutes leurs cliques viennent d’assister, toute honte bue, à la présence et massive des forces étrangères tous azimuts au Mali et à Bamako. Et après ?
Est-il nécessaire de rappeler que le capitaine Sanogo et sa suite étaient opposés à toute intervention étrangère sur notre territoire. Il ne pas manque d’occasion de le souligner. Son attitude s’explique par le fait qu’il a peur de perdre le contrôle du bateau Mali. Avec la présence des troupes étrangères, il sera difficile pour lui de faire des pressions afin de contrôler l’appareil politique et judiciaire.
Quant à Younouss Hamèye Dicko, sa prise de position se justifie par sa soif d’un poste de responsabilité. La preuve, il s’est séparé de son compagnon de lutte au sein de la COPAM, quand il s’agissait de proposer des ministrables. Il aurait combattu le régime d’ATT puisse que ce dernier l’aurait promis un poste d’ambassadeur sans issue.
Le retraité syndicaliste en quête de leadership voulait profiter de cette situation dramatique pour se faire une place au soleil. Même à travers ses activités syndicales, le vieux a du mal à se faire entendre.
Oumar Mariko pense avoir le droit d’être à la commande en cette période de transition. Et cela après plusieurs années de lutte pour renverser le pouvoir qui était en place. Avec le coup d’état, il croyait que son heure est arrivée.
En tout cas, malgré leurs agitations, les forces étrangères sont dans nos murs et travaillent nuit et jour avec nos forces armées et de sécurité pour libérer le Mali des mains des djihadistes au Nord et de ces politiques véreux à Bamako.
Dado Camara