Darsalam : De parkings automobiles à nid de bandits
A Darsalam, des lieux sont de plus en plus étiquetés comme des nids d’insécurités, des repaires de bandits de grands chemins, dont des parkings.

Le parking situé près de la marie de la Commune en question et faisant face à une école de formation professionnelle (COPCC), était auparavant, un lieu pour des événements comme les festivals, les foires. Il était surtout destiné à être un parking pour les usagers et ceux qui venaient à la mairie. Malheureusement aujourd’hui cet endroit a perdu tout son sens. Au lieu de parking d’automobiles, il est devenu un parking de bandits.
Un habitant du quartier nous confie : « à un moment donné, des espaces publics du quartier ont servi à recaser des commerçants du ‘’marché Rose’’, quand ce marché a été brûlé, il y a une dizaine d’années. Pour ce faire, à ses dires, les autorités ont construit des magasins, des maisonnettes sur tout le parking pour accueillir les commerçants victimes d’incendie du ‘’’marché Rose’’. Les commerçants ne sont pas venus, et les magasins sont utilisés à des fins pas catholiques ».
A en croire notre interlocuteur, ce recasement de commerçants du marché Rose, était prévu pour une durée de trois ans. Après ces trois ans, les maisonnettes devraient être démolies. Les trois ans sont passés et les maisonnettes sont toujours là et sont devenues des repaires d’insécurité dans le quartier, regrette notre interlocuteur.
Chaque jour la situation s'aggrave. Les bandits se multiplient. « Il faut la démolition du lieu », avise M. C., un autre habitant qui déplore le fait que la mairie reste indifférente face à cette situation. Il conseille des mesures radicales pour éradiquer le problème. Fatoumata Koné une commerçante estime qu'il faut une implication de tous. Car le fléau ne concerne pas que la mairie mais tout le monde.
D’après les témoignages, beaucoup de journalistes sont passés sur les lieux mais aucun changement, aucune manifestation. Les magasins sont devenus un lieu de prédilection pour ses malfaiteurs. « Après 19h, il est très risqué de passer même à côté de ce lieu. Personne n’en parle et les habitants souffrent », soupire Kandia Koné, une commerçante à qui on a une fois arraché le téléphone sur le lieu.
Salimata Ba
(stagiaire)
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