UJRM : Une journée dédiée aux journalistes
L’Union des journalistes reporters du Mali (UJRM) a organisé une journée de réflexion sur l’apport et les dangers de l’intelligence artificielle dans les rédactions le vendredi 8 août 2025 au CICB dans la salle Wa Kamissoko.

L’activité s’inscrivait en marge de la 4e édition de sa journée. Elle était placée sous le parrainage de Salif Sanogo, journaliste et consultant en communication.
La journée a été marquée par les interventions de Boubacar Kanouté, président de l’UJRM, la représentante résidente de Friedrich Ebert Stiftung Svenja Bode, une organisation présente au Mali depuis 1925, et le représentant du ministère de la Communication, de l’Economie numérique et de la Modernisation et de l’administration.
Dans son exposé sur le thème "l’intelligence artificielle dans les réactions et inconvénients", Sanogo Salif a fait le point sur l'utilisation de l’Intelligence artificielle (IA) au Mali. Selon le panéliste, en 2024, 17 % de journalistes maliens qui utilisaient IA dans les rédactions. Le taux s’élève aujourd’hui à 53 %.
L’expert en communication a ensuite expliqué les enjeux et les usages de l’IA pour le journalisme et l’éthique journalistique. Il a terminé par les sept défis des médias face à l’IA : sortir de la sidération et démystifier l’IA ; banaliser les usages de l’IA et former les équipes ; identifier les opportunités, de gains de productivités sans tabou, se préparer à l’émergence des assistants IA.
Face à l’IA, le journaliste émérite Salif Sanogo a également demandé aux jeunes journalistes d’anticiper le déclin de l’économie du lien, perplexty AI, d’éviter les pièges de la dépendance technologie et de s’armer face au péril du désordre informationnel généralisé.
Le deuxième panéliste, Yacouba Diarra, expert de robots Mali, a expliqué aux participants comment bien utiliser les applications de l’intelligence artificielle au Mali, en particulier dans le milieu journalistique.
Il a ensuite présenté les projets en cours de robots Mali. Selon lui, Robots Mali travaille présentement à l’intégration de la langue bambara et différentes langues nationales du Mali par IA.
Nantenin I. Fadiga
(stagiaire)
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