Fin de la visite du Chef de l'Etat en Russie : Le Président Assimi Goïta a regagné Bamako ce matin
Après six jours de visite officielle en Fédération de Russie, le Président de la Transition a regagné Bamako ce matin

C'est à 9h05 que l'avion transportant le Chef de l'Etat a atterri à l'aéroport international Modibo Keita Senou. Il a été accueilli à sa descente d'avion par le Premier ministre, le Général de division Abdoulaye Maiga, les présidents d'institutions et les membres du Gouvernement.
La visite officielle a permis au Président Assimi Goïta d'avoir un tête à tête avec son homologue Vladimir Poutine. Les rencontres élargies ont permis d'approfondir les discussions sur les voies et moyens d'intensifier la coopération notamment sur le plan économique. Trois accords ont été d'ores et déjà signés sur place dans ce sens.
Dans le cadre du renforcement de cette coopération économique appelé à être vite hissée au niveau de celle sur le plan militaire, le Général d'Armée s'est rendu en République du Tatarstan, un des sujets étatiques de la Fédération. À Kazan, capitale tartare, il a visité des unités industrielles de fabrication d'hélicoptères de type Mi, de véhicules de transports militaires et civils. Le Mali entend tirer tout le bénéfice de l'expertise russe et tartare. Déjà le groupe tartare Yadran est partenaire stratégique du Mali sur le projet de construction de la raffinerie d'or.
À l'issue de cette visite officielle, le Chef de l'Etat s'est entretenu avec la presse nationale sur le bilan général d'un grand rendez-vous diplomatique entre le Mali et son partenaire stratégique russe. Nous reviendrons.
Envoyés spéciaux Alassane Souleymane, Oumar Diop .
Alassane Souleymane
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SangareÇa ressemble comme une goutte d'eau à la visite d'Etat qu'IBK a fait en France au tout début de son premier quinquennat l'amenant, au constat de la mobilisation des maliens en France enfin de contester sa soumission aux intérêts français, à traiter l'opposant farouche du moment de PETIT MONSIEUR. COMME IBRAHIM BOUBACAR KEITA, ASSIMI GOITA SE SOUMET AUX INTÉRÊTS DE LA RUSSIE. Comme IBK, ASSIMI GOITA ne se soucie que de protéger son pouvoir. Comme IBK, ASSIMI GOITA espère naïvement que les russes vont l'aider à Sécuriser le territoire national. Comme les français l'ont fait avec IBK en lui tournant le dos pour choisir SOUMEYLOU BOUBEYE MAIGA à la place de son fils pour lui succéder,POUTINE finira par abandonner ASSIMI GOITA au constat de la menace des intérêts russes au constat d'une insécurité insoluble sans négociation avec les maliens égarés. La Russie est faible par la guerre que POUTINE mène contre l'Ukraine. Elle ne peut pas aider le Mali. Elle l'utilise plutôt, en se servant de la naïveté des puchistes décidés à confisquer le pouvoir par tous les moyens,pour financer sa guerre. CETTE VISITE D'ASSIMI GOITA A ÉTÉ UTILISÉE PAR LA RUSSIE CONTRE LES OCCIDENTAUX POUR SIGNIFIER QUE LA RUSSIE N'EST PAS ISOLÉE. La partie malienne, comme d'habitude, se leurre en pensant à une collaboration sincère. Qui peut être étonné en constatant une collaboration POUTINE-TEBBOUNE pour se débarrasser D'ASSIMI GOITA comme la France l'a fait contre IBK? Les États n'ont pas d'amis, mais des intérêts!!!1 moisRépondreLike (0)
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kanFanga nous rappelle les horreurs d'un passé réel, mais cela n'occulte pas les horreurs d'un présent tout aussi réel perpétrés par les milices russes sur le sol malien ....... Grand bien lui fasse si ce présent le satisfait. Il a bon dos de qualifier de troll , de français , de minable ses contradicteurs , sa réponse infra en dit long sur sa moralité et indépendance intellectuelle. C'est à vomir de dégout .......1 moisRépondreLike (0)
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Matt4Le petit goita s'est déplacé en Russie pour remercier Putin d'avoir envoyer des mercenaires au Mali pour torturer et tuer des hommes, femmes et enfants Maliens et cracher sur tout ce qui est Malien (voir la chain de TV de Wagner). Le seul but de goita et de sa junte putschiste c'est se maintenir au pouvoir. Un criminel ce goita qui sera rattrapé par la justice tot ou tard.1 moisRépondreLike (0)
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FangaJournal Le Monde, 22 juin 2025 : "Ukraine : des centaines de soldats arborent des symboles néo nazis dans cette unité d'élite"1 moisRépondreLike (0)
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Fangahttps://www.youtube.com/watch?v=ztEFMQsAEgI1 moisLike (0)
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FangaAux amateurs d'histoire et aux passionnés de droits de l'Homme, je recommande la lecture d'un livre récent du journaliste Daniel Schneidermann intitulé "Cinq têtes coupées. Massacres coloniaux : enquête sur la fabrication de l’oubli". / Le livre relate des crimes coloniaux et racistes de la France sur le territoire du Mali actuel lors de la pénétration militaire coloniale. Il décrit la manière dont la France prenait un plaisir à massacrer nos ancêtres en les décapitant. / Il faut vraiment lire en ligne sur le site Gallica l'article de la revue L'Illustration du 11 avril 1891 à l'origine de l'idée du livre de Schneidermann, disponible ici, pages 312-313 et 316 : https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bd6t51423118n?rk=21459;2#1 moisRépondreLike (0)
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FangaTroisième et dernière partie de l'article / "Hier, on s'exclamait contre Stanley et ses lieutenants dont la désinvolture à faire bon marché des noirs excitait légitimement l'indignation. L'éloquent appel de Mgr Lavigerie n'avait pas assez de commentateurs élogieux dans les sphères officielles. La conférence anti-esclavagiste de Bruxelles avait lieu comme une première formule de régénération éloquente et magnifique. Des comités se constituaient, alliés implicites de ces tentatives d'affranchissement, et il était bien entendu que la France, initiatrice toujours incontestable et souvent incontestée de cette grande idée du relèvement des races, payait d'exemple au milieu des populations noires qui sont devenues les siennes et qu'une longue expérience lui a appris à considérer comme des enfants peu redoutables et toujours prêts à céder devant le prestige de la douceur et de la force morale sans violence. / Pourquoi les faits que nous exposons viennent-ils en contradiction avec cette dernière pensée? La guerre explique bien des choses, dira-t-on. Dans l'espèce, nous ne le croyons pas. Nous n'admettons pas qu'elle justifie l'affolement qui va jusqu'à mettre aux mains de non belligérants des armes pour tuer leurs frères; nous n'admettons pas qu'elle justifie l'encouragement à l'esclavage, au meurtre et aux pires passions. Devant de pareils faits, le mot civilisation devient la plus sanglante des ironies. Et, d'ailleurs, le système contraire, celui de la douceur, n'a-t-il pas des adeptes dans l'armée même? N'a-t-il pas été pratiqué notamment par Brière de l'Isle au Tonkin, Faidherbe au Sénégal? Nous ne sachions pas qu'ils aient eu à s'en repentir."1 moisLike (0)
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FangaDeuxième partie de l'article / "Notre première gravure représente une des exécutions qui ont suivi la prise de Nioro. Le poste de Bakel, sur la route stratégique de la capitale toucouleure, n'avait à ce moment pour effectif de garnison que 10 Européens et 50 auxiliaires. On appréhendait que les bandes d'Ahmadou, refoulées, dispersées, ne vinssent se rabattre sur Bakel pour tenter de s'en emparer. C'est alors qu'on prit le parti de faire un exemple, autant pour terroriser les fuyards d'Ahmadou que pour ôter aux gens des villages autour de Bakel toute envie de leur donner l'hospitalité. / Ces malheureux habitants des villages autour de Bakel qui, précédemment, avaient laissé passer sans essayer de les arrêter tous ceux qui se rendaient auprès d'Ahmadou, se virent donc, du jour au lendemain, dans la nécessité de se faire exécuteurs pour n'être pas exécutés. Une véritable chasse à l'homme s'organisa. Tout fuyard ennemi, peut-être ami de la veille, fut fait prisonnier et tué. Les femmes et les enfants furent retenus comme captifs. Une de nos gravures représente un de ces exécuteurs d'occasion apportant à Bakel cinq têtes de prisonniers capturés. Quant aux captifs, le désir d'en posséder est tel parmi les populations noires que, pour encourager la chasse à l'homme dont nous parlons, il avait été convenu qu'une part de prises reviendrait aux chasseurs. Le zèle de ceux-ci en fut stimulé à ce point que la fraude s'en mêla. Quelques traqueurs s'avisèrent d'emmener à leurs villages le dessus du panier, autrement dit ce qu'il y avait de meilleur et de plus solide parmi les prisonniers, et de n'envoyer dans nos postes que les rebuts, soit des vieillards et des infirmes. Au su de cette fraude, le commandant de Bakel menaça chaque village qui déroberait des captifs d'une amende d'un bœuf pour chaque prisonnier dissimulé. / Nous avons omis de dire que le poste de Bakel contenait lui-même à ce moment 600 prisonniers. Quand une corvée de 50 à 60 d'entre eux était envoyée au dehors pour un travail à exécuter, c'était sous la conduite d'auxiliaires indigènes à qui on laissait, d'ailleurs, entendre formellement qu'ils seraient tous fusillés le soir même si un seul prisonnier venait à s'échapper. «De cette façon, nous écrivent nos correspondants, ils se surveillaient les uns les autres et tout allait bien.» / Pourtant, ces exécutions n'étaient pas sans causer quelque inquiétude au point de vue sanitaire. On jugea prudent de ne point faire d'inhumations sur place, et les cadavres furent amarrés à des chaloupes qui les descendirent sur le fleuve, à quelques kilomètres plus bas que Bakel. C'est cette opération que représente notre double page. / Malgré nous, la pensée nous hante, au spectacle et au récit de ces horreurs, que le moment est bien mal venu pour avoir à les signaler."1 moisLike (0)
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FangaRevue L'ILLUSTRATION du samedi 11 avril 1891, 49e Année, n° 2511, pages 312-313 / Article : L'ŒUVRE DE LA CIVILISATION EN AFRIQUE / Première partie de l'article / "Des nouvelles douloureuses nous arrivent d'Afrique. Nous avons hésité à les faire connaître: si nous nous y sommes décidés, c'est avec une profonde tristesse et sans nous dissimuler à quels reproches nous pouvions nous exposer. / Nous demandons pardon à nos lecteurs de leur mettre sous les yeux de lugubres tableaux; s'ils se sentent, en les voyant, frissonner d'horreur comme nous l'avons fait en lisant le courrier qui nous les apportait, nous leur dirons: de malheureux nègres désarmés ont été massacrés par centaines, des peuplades s'entretuent pour apporter des têtes coupées aux conquérants en gage de soumission, et ces conquérants, ce sont des Français; ces atrocités se commettent au nom de la civilisation; nous en avons la preuve; faut-il les taire, ou bien l'humanité ne commande-t-elle pas de les dénoncer? / La réponse ne nous paraît pas douteuse: nous croyons impossible qu'un cri de réprobation ne mette pas un terme à de pareils excès, et ce sera pour nous un honneur que de l'avoir provoqué. / L'Illustration n'est pas un journal de parti: nous n'accusons personne et nous n'incriminons ni nos fonctionnaires, ni nos braves soldats. Dans les profondeurs mystérieuses de ce continent noir où tout conspire contre l'Européen, le sens moral le plus solide doit s'altérer au contact d'une barbarie sans nom. De récents exemples fourniraient une réponse facile aux étrangers qui seraient tentés de rendre la France responsable de cruautés commises à son insu. C'est précisément parce que notre généreux pays marche à la tête de la civilisation, qu'il est au-dessus de toute accusation de complicité, que nous nous sommes fait un devoir patriotique de les publier. / Il n'est pas un de nos lecteurs qui ne soit au courant de la campagne poursuivie depuis trois ans bientôt au Soudan français. Très sommairement, nous allons faire la récapitulation des faits accomplis qui ont amené les scènes reproduites par nos gravures. / En 1889, M. le commandant Archinard, commandant supérieur du Haut-Fleuve et Soudan français, s'empare de Koundian, dernier tata toucouleur sur la route de nos postes de l'est et le rase. / En 1890, nos troupes marchent sur Segou-Sikoro, ancienne capitale d'Ahmadou, autrement dit du royaume de Segou, placé sous notre protectorat depuis 1887, s'en emparent et s'y établissent. De Segou-Sikoro, le commandant de la colonne française, devenu lieutenant-colonel Archinard, traverse le grand Bélédougou, pays des Bambaras, entre dans le Kaarta, donne l'assaut à Ouossébougou, forteresse toucouleure, la prend et redescend ensuite sur nos postes du haut Sénégal. / Cette année, la campagne se continue d'un côté par la marche de nos soldats sur Nioro, nouvelle capitale d'Ahmadou dans le Kaarta; et, de l'autre, par l'entrée du colonel Doods dans le Fouta sénégalais. / Cette série de faits de guerre connus de nos lecteurs procède d'un plan d'ensemble dont l'objet est d'anéantir la puissance d'Ahmadou et de faire disparaître le foyer de fanatisme du Fouta, dont son chef, Abdoul Boubakar, était l'âme."1 moisLike (0)
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Fangahttps://afriquexxi.info/Au-coeur-des-tenebres-oubliees-de-la-conquete-coloniale1 moisLike (0)
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Semesi fammilyBon retour Mon président...1 moisRépondreLike (0)