27e promotion du cours supérieur de gendarmerie : La BDM-SA prime les trois 1ers

Le ministre de la Défense et des Anciens combattants, Sadio Camara a présidé, le vendredi 1er août 2025, à la Caserne chef d'escadron Balla Koné, la cérémonie marquant la fin de formation de la 27e promotion du Cours supérieur de gendarmerie composée de 45 officiers venus du Mali, du Burkina Faso, de la Guinée, du Togo, du Niger.

16 Août 2025 - 01:16
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27e promotion du cours supérieur de gendarmerie : La BDM-SA prime les trois 1ers

Pour la circonstance, il avait à ses côtés, le chef d'Etat-major général des armées, le général de division Oumar Diarra, le directeur général de la gendarmerie nationale, le général de brigade Moussa Toumani Koné, le commandant des écoles et des centres de formation de la gendarmerie nationale, le colonel Ibrahim Traoré, et plusieurs autres personnalités.

Dans son discours de bienvenue, le commandant des écoles et des centres de formation de la gendarmerie nationale, le colonel Ibrahim Traore, a mis l'accent sur le bon déroulement du stage, avec l'exécution des programmes à hauteur de souhait ; ce qui a permis aux stagiaires de bien assimiler les modules développés tout en liant la théorie à la pratique à l'aide des conférences et les sorties pédagogiques.

Pour sa part, le directeur général de la gendarmerie nationale, le général de brigade Moussa Toumani Koné, a salué le caractère homogène de cette promotion, avec une bonne représentation des pays de l'AES, mais aussi et surtout la présence des pays amis tels que la Guinée et le Togo. Selon lui, cette belle mixité traduit le climat de cohésion et de fraternité, voulu par les plus hautes autorités du Mali.  Il a aussi assuré qu'au sortir de cette formation, les récipiendaires sauront servir avec professionnalisme, grâce aux compétences qu'ils ont développées pendant les dix mois du stage. Un moment au cours duquel, précisera-t-il, les notions comme le code pénal, le code de procédure pénale, le terrorisme, la drogue comme arme entre les mains des Etats, l'intelligence artificielle, la gestion des conflits interconnectés, la contreculture, le transhumanisme, le consumérisme et le droit sur le vivant, ont été enseignées avec succès.

Il a souligné l'accompagnement des plus hautes autorités, notamment le ministre de la Défense et des Anciens combattants pour l'acquisition continue des places de formation au profit de la Gendarmerie nationale au plan national et international.

Quant au ministre de la Défense et des Anciens combattants, il a fait observer une minute de silence en hommage à toutes les victimes civiles et militaires du terrorisme, avant d'adresser un message fort à l'endroit de tous les compagnons d'armes privés de liberté en réaffirmant l'engagement de l'Etat à tout mettre en œuvre pour qu'ils recouvrent la liberté très rapidement.

A la 27e promotion du Cours supérieur de Gendarmerie, il a rappelé que la formation continue et spécialisée, constitue la seule réponse efficace aux menaces complexes actuelles. Raison pour laquelle, dira-t-il, les plus hautes autorités en ont fait une priorité, depuis le début de la Transition, dans le cadre de la réforme du secteur de la sécurité. Il a ensuite fait remarquer que l'homogénéité de cette promotion, avec une forte présence des pays amis africains, témoigne une volonté commune de s'affranchir des dépendances extérieures en matière de formation. Avant de renvoyer les récipiendaires à l'exercice de leurs fonctions, tout en les invitant à rester fidèles à l'esprit de la formation, qu'ils viennent de recevoir parce qu'ils constituent désormais une nouvelle génération de gendarmes africains. Au chapitre des distinctions, les trois premiers de la promotion ont reçu chacun des cadeaux de la part de la BDM-SA, partenaire de la gendarmerie nationale. Ainsi, les attachés de défense des ambassades de la Chine, de l'Espagne, du Maroc et des Etats-Unis, le DCAF, l'Eucap Sahel, et certains instructeurs, tous partenaires de l'Ecole des officiers de la gendarmerie, ont aussi reçu des plaques d'honneur et des attestations de reconnaissance.

Notons que les stagiaires sont venus de quatre pays, dont 33 Maliens, deux Guinéens, quatre Burkinabés, deux Togolais et quatre Nigériens. Parmi lesquels quatre personnels féminins dont une de chaque pays.

A l'issue de l'examen final, le sous-lieutenant Mohamed Sandé de la Guinée s'est classé major avec une moyenne de 16,31 sur 20. Il est suivi respectivement du lieutenant Alhousseyni Maïga de la gendarmerie nationale du Mali qui a obtenu 16,02 et du sous-lieutenant Adama Diané de la garde nationale du Mali avec une moyenne de 15, 74. Ils ont reçu chacun leurs diplômes des mains du ministre de la Défense et des Anciens combattants.

Précisons que le Cours supérieur de gendarmerie est un cursus normal de formation des officiers subalternes des Forces de défense et de sécurité. Aussi, depuis sa création en 2002, l'Ecole des officiers de la gendarmerie nationale (EOGN) a formé près de 600 officiers dont 129 étrangers.                                                          

Boubacar Païtao

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