Tapis rouge : «Je regrette beaucoup l’absence de vie intellectuelle au Sénégal», dixit, Me Abdoulaye Wade

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Cela est dit par l’actuel 1er Magistrat de la République du Sénégal, Chef de l’Etat en fonction et Président de la République, candidat probable à sa propre succession pour un dernier mandat plus que légal de 4 ans supplémentaire, pour ne pas dire cinq (5) ans fermes. Vu l’âge et la déficience mentale propre à l’âge dans tout son respect. Ce qu’aucun magistrat de sa trempe, ni aucun médecin fidèle suiveur de lui, ne saurait démentir.

Voilà tous ses grades et ses valeurs à Maitre Abdoulaye Wade, pour qu’il ait le toupet et se paya le luxe et d’autres folies de grandeur, toujours plus folles les unes que les autres, de se (re) présenter. Sans compter les autres projets mirobolants qui sont autant de dettes cumulées et réservées au futur contribuable sénégalais, qui aura à les payer et à réparer erreurs et omissions du passé. En toute comptabilité parfaite (sans partie double comme actuellement deux fois deux mandats de 7 ans et de 5 ans + 5 ans encore !!!!).

Aussi un vieux personnage, opposant atypique, travailliste libéral fier de l’être qui se dit déçut des siens, sans savoir ni se soucier, si ces derniers ne sont pas encore plus déçus de lui, qui se révèle si gourmand de pouvoir à vouloir mettre le pays tout entier sur cale.

Si l’Afrique face à ses mutations démocratiques se pose la question du rôle de l’écrivain, c’est qu’il n’y a plus de dirigeants politiques à interroger, en temps de parti unique et unitaire, installé au Sénégal depuis 12 ans.
Pendant qu’ici au Mali, le Commando qui avait enlevé les deux otages français à Hombori connait un même sort que le parti de Wade actuellement aux prises avec le peuple sénégalais tout entier, on peut se dire maintenant qu’il est temps pour nous -enfin ! – de se présenter aux commissions administratives, pour choisir le lieu de vote le plus proche de notre résidence, et qui ne nous sera pas trop contraignante (localisation des centres de vote à afficher liste).

Pour l’autre aspect du pouvoir voter en paix, tranquille, selon la 10ème recommandation du comité d’expert réuni autour du fichier électoral consensuel, c’est d’assurer la localisation de l’électeur lui-même, de nature à le rapprocher de son bureau de vote.

Une fiche d’affectation des électeurs est prévue dans ce cas là au Mali, pour bien informer les populations et pour mobiliser et motiver les préfets et les sous-préfets, dans la configuration des bureaux de vote sur leur territoire administratif d’élection.

Au Sénégal, le maximum avait été fait pour enregistrer le maximum de nouveaux Sénégalais par complaisance et par intérêt en 2007 ; et obtenir ainsi le maximum d’électeurs potentiels et virtuels reconnaissants à la chose publique de ce fait politique d’avoir à bénéficier aussi facilement du statut de ressortissant sénégalais.

Ce qu’on craint réellement au Mali et qu’on refuse à l’administration territoriale de pouvoir l’étendre ou l’imposer à tous. C’est-à-dire que, grâce au Ravec on ne veut pas voir un maximum de Malines vrais exclus ou se sentir exclus du fichier électoral et d’autres d’office déchus de la nationalité malienne. Sans avoir été une seule fois apatride, si ce n’est d’avoir refusé de se soumettre au RAVEC à l’époque donc, qu’il faudrait s’en prendre qu’à soi-même.

Que recouvre en fin de compte le fichier électoral consensuel ? Qui y sera ? Qui n’y sera pas ? Pourquoi pas le Ravec ? Qui y manque ? Qui n’y manque pas ? Qu’a le RACE ? Qui faut-il y radier ? Qui faut-il y délocaliser ? Ce sont là les vraies questions intellectuelles qu’on refuse de se poser clairement, faisant l’économie du nombre, au profit de la phraséologie du discours politique creux et démagogique (politique politicienne obturatrice).

Sénégalais ! Maliens ! Chers concitoyens et compatriotes sous régionaux !

Nous n’avons qu’une seule devise : «Saya Kafisa ni malo ye». Traduction claire : la mort vaut mieux que toute honte insupportable. Si l’on pouvait déjà savoir cela, avant l’heure du rendez-vous (jour de scrutin des dimanches 29 avril et 13 mai 2012) ce serait déjà çà. Car, de plus, «nous les diambars, on nous tue, mais on ne nous déshonore pas» dit-on au Sénégal.

Parole de jeune contestataire Sénégalais au régime de Wade. «Pabi ! Demal ! Demal- Demal ! demal !». (Le vieux tagga diona ka bo yin). Déminssênw kotên (ont dit les enfants, la jeunesse).
LEYE Khaly-Moustapha

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