Mairie de Sébénicoro: La TDRL expliquée aux jeunes de l’AJCAD

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A l’initiative du Club AJCAD (Association des Jeunes pour la Citoyenneté active et la Démocratie), le Centre secondaire de l’Etat Civil de Sébénicoro a abrité, ce samedi 21 septembre, une conférence débat sur le rôle des collectivités territoriales. L’occasion pour le maire délégué de Sébénicoro d’expliquer aux jeunes la taxe de développement régional et local (TDRL).

«Qui, pourquoi et comment payer la TDRL?». Tel est, selon Bintou Dicko, présidente du Club AJCAD Sébénicoro, l’objet du déplacement des jeunes au Centre secondaire d’état civil de Sébénicoro. L’activité se situe dans le cadre du lancement des activités du Club. En effet, l’Association des Jeunes pour la Citoyenneté active et la Démocratie (AJCAD) a donné le pouvoir à ses clubs membres d’entreprendre les actions locales pour renforcer les actions de démocratie, de citoyenneté et de plaidoyer.

Concernant la TDRL, Diakaridia Sangaré, membre du conseil communal de la jeunesse en Commune IV, indique que la taxe de développement régional et local (TDRL) est une taxe personnelle conçue pour doter les collectivités de ressources financières destinées à financer leurs programmes de développement économique, social et culturel. Le montant annuel de la TDRL est de 3 000 fcfa pour toute personne âgée de 18 à 60 ans. Payer la TDRL permet, selon Diakaridia Sangaré, aux élus d’exécuter leur programme de campagne.

Prenant la parole, Sory Ibrahim Camara, le maire délégué de Sébénicoro salue l’initiative du Club AJCAD. «Que les jeunes sortent massivement pour cette action est un espoir salutaire pour l’avenir politique du Mali», se réjouit l’édile. Revenant sur la TDRL, le maire estime que le paiement de cette taxe n’est pas obligatoire, mais elle donne au citoyen le pouvoir d’exiger des comptes à l’élu.

Répondant aux questions de ses invités, le maître des lieux indique que la TDRL a toujours été payée au Mali mais sous des formes diverses. De l’obligation à la liberté, de cette liberté à la méfiance entre populations et élus locaux, la TDRL n’est plus payée. Ainsi, au lieu de 700 millions F FCA par an, le centre municipal de Sébénicoro ne recouvre annuellement que 10 à 15 millions FCFA. Incitant les jeunes au paiement de la TDRL, Sory Ibrahim Camara conclut: «Celui qui ne paie pas l’argent de la popote ne peut pas trop juger de la qualité de la sauce».

Mamadou TOGOLA/Maliweb.net

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